Celui-là, je m’y attendais un peu. Je ne croyais pas vraiment être capable de publier chez Québec Amérique à mon âge. Dans 10 ans, peut-être. Mais je devais essayer, juste pour voir.
Malgré tout, le message envoyé par la maison d’édition est encourageant.
En effet, malgré une écriture dont la maîtrise a été jugée satisfaisante, le comité de pré-sélection ne retrouve pas dans votre texte l’originalité recherchée dans le traitement de la thématique. Nous vous suggérons donc de le soumettre à un autre éditeur.
C’est drôle. Certains éditeurs m’avaient dit carrément le contraire (histoire originale mais pas assez « littéraire » à leur gout.) Tout ça pour dire que les critères d’acceptation sont toujours subjectifs.
Mais quand même! Se faire dire par Québec Amérique qu’on maîtrise son écriture, c’est bon pour l’égo!
Je ne veux surtout pas te décourager, Dom, mais j’ai déjà reçu le même commentaire. Mots pour mots.
C’est pour cette raison que je conseille toujours de ne jamais se fier à ces lettres.
MJL
Ils doivent flatter dans le sens du poil pour éviter d’en choquer plusieurs…
Ça contribue à créer de faux espoirs, ainsi que de fausses pistes de travail. Je suis pour la lettre de refus simple et direct : votre projet ne nous intéresse pas. Point.
De ce côté, j’ai eu de l’excellent service chez Septentrion. Leur directeur m’a envoyé un courriel en me spécifiant les forces et les faiblesses du tapuscrit. C’était très apprécié.
Sinon, je n’ai reçu que des refus génériques.
Hum, c’est vrai qu’une lettre de refus, générique ou non (elle ne peuvent pas toutes être personnalisées, bien entendu), ne devrait pas donner de faux espoirs (sans pour autant directement décourager l’auteur).
Quoique je ne m’attends pas à ce que Dominic ou Michel se fasse écrire que l’écriture n’a pas été jugée insatisfaisante…
Il y a peut-être des lettres génériques où on achoppe sur la partie « écriture jugée satisfaisante »…
En tout cas, c’est la première fois que je vois « le soumettre à un autre éditeur ».
Ça m’a étonné aussi!
En même temps, ça, c’est bien. C’est mieux que « Cachez vous dans un caniveau et mourrez », tout de même. Plus positif, en tout cas.
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