Le chat est sorti du sac.

Je suis présentement en train de travailler sur un projet pour les Éditions de Mortagne. Vous vous en doutez certainement : c’est de la fantasy. Plusieurs personnes me demandaient si, après Toi et moi, it’s complicated, j’allais revenir à mes anciens amours, eh bien voilà qui est chose faite.

Le projet est loin d’être terminé, toutefois.

Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre, au départ, en acceptant de travailler avec eux. Je l’avoue : j’avais des préjugés à leur égard et je craignais ne pas avoir de direction littéraire. J’en recherchais, pourtant, et j’en voulais même une de qualité.

Je n’ai pas été déçu. Mon directeur littéraire a lu mon plan et a souligné les points faibles de mon histoire. On a dû s’échanger des commentaires pendant plusieurs jours pour faire les ajustements. Ça  n’a pas toujours été évident, mais je pense qu’on tient maintenant une histoire solide.

Ces jours-ci, je rédige. J’essaie de produire au moins 1000 mots par jour ouvrable, mais habituellement je réussis à me rendre à 2000. Le café aide beaucoup.

J’ignore encore à quelle date le livre va sortir. Au moins, le contrat est signé, et de cette manière, j’ai la certitude que le manuscrit va aboutir quelque part. C’est rassurant. Et avoir l’appui d’un directeur littéraire tout au long du processus, ça n’a pas de prix.

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Mon expérience aux Éditions de Mortagne

19 avis sur « Mon expérience aux Éditions de Mortagne »

  • 2 juillet 2010 à 7:55
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    Ça veut dire que tu les as approchés avec un plan plutôt qu’un manuscrit? Ce doit être toute une expérience de travailler (presque) dès le départ avec un directeur littéraire.

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  • 2 juillet 2010 à 8:06
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    Bon! Je vais être un peu méchante là, mais j’avais franchement hâte qu’un auteur présent depuis longtemps dans le milieu de la fantasy crie haut et fort qu’il y a une direction littéraire chez Mortagne. Ça doit bien faire deux ans que je le dis, mais la p’tite nouvelle que j’étais ne rencontrais que des préjugés et une oreille sourde…. Peut-être que certains auteurs, de même que certains éditeurs de ma connaissance, vont enfin passer à autre chose au lieu de casser du sucre dans chaque Salon du livre sur le dos de ma maison d’édition… Ça devenait lassant cette mauvaise habitude. Merci Dominic.

    Et bien contente de pouvoir te souhaiter officiellement la bienvenue chez Mortagne. Je me demandais quand tu te déciderais à en faire l’annonce… ;)

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  • 2 juillet 2010 à 8:17
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    Pat : Je ne les ai pas vraiment approché avec un plan… C’est un peu compliqué. J’y reviendrai.

    Élisabeth : Je compte bien démentir ces rumeurs. Là-bas, ce n’est pas simplement de la direction littéraire, mais bien un système de « coaching » qui fait en sorte que l’auteur est accompagné durant tout le processus de rédaction. C’est difficile de trouver mieux.

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  • 2 juillet 2010 à 9:10
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    Ah, c’était donc pour cette maison que tu travaillais avec ton directeur littéraire depuis le plan :) Pour être en train de vivre en partie cette expérience de mon côté aussi, c’est vrai que c’est stimulant. C’est facile de se motiver à écrire quand on sait que quelqu’un attend le résultat. C’est bien aussi de proposer un vrai « coaching » aux auteurs.

    Pour ce qui est de Mortagne, pour ma part je ne mets pas en doute la présence d’une direction littéraire. J’ai juste de la misère avec certaines de leurs auteurs vedettes, qui semblent être laissés avec la bride sur le cou…

    Je ne nommerai personne, mais ça concerne pas Élisabeth ;)

    Et puis, d’un point de vue bassement mercantile, si on veut gagner notre vie avec notre plume, c’est LA boîte où aller…. J’ai bien l’intention de vous y rejoindre un de ces quatre ;) En attendant : BRAVO DOMINIC! :)

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  • 2 juillet 2010 à 9:59
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    Bravo Dominic, j’avais découvert le pot aux roses (c’est tu de même que ça se dit?) à cause de la liste de tes maisons d’éditions en bas de ton blogue. Je te souhaite aussi du succès chez De Mortagne!

    Je veux bien te croire quant à la direction littéraire. Mais tout comme Gen, j’ai de la misère à comprendre comment certains de leurs livres semblent être laissés à l’abandon au profit d’un auteur qu’on considère peut-être un peu trop rapidement comme expérimenté. Bien entendu, ça n’a rien à voir avec Audrey Parily et Elisabeth Tremblay, qui démontre de réels efforts, de la persévérance, de l’ouverture d’esprit, de la continuité et de la constante évolution.

    Je nommerai pas de noms, quoique j’ai failli le faire (ça passé à deux doigts…). Mais bon, que peut-on y faire à part ne pas acheter les livres de ces auteurs?

    Encore bravo, et bon succès!

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  • 2 juillet 2010 à 10:13
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    Donc, salut collègue. Je reçois le même support que toi chez de Mortagne. Comme c’est mon premier roman, je l’apprécie +++. Ils sont encadrant et chaleureux. Au plaisir de se voir dans un éventuel salon du livre.

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  • 2 juillet 2010 à 10:20
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    @ Gen et Kevin: Je vous donne un contexte, disons hypothétique, et j’aimerais que vous y réfléchissiez, d’accord…

    Demain matin, vous êtes dirigeant d’une maison d’édition et vous avez des auteurs vedettes avec lesquels vous travaillez depuis un certain temps. Si, un jour, l’un d’eux décide de ne plus retravailler ses textes, est-ce que vous le fichez à la porte???????????? Surtout en sachant qu’il vous rapporte beaucoup, mais vraiment beaucoup, et vous permet de faire connaître de nouveaux talents et de publier de nombreux romans, qui eux, seront retravaillé???? Comme Gen le dit si bien: y’a des situations où il faut voir le côté mercantile des choses…. Je ne serais peut-être pas publié aujourd’hui si certaines personnes ne l’avaient pas été avant moi chez Mortagne. Il me faut donc avouer que je dois quelque chose à ces auteurs qui ont peut-être «la bride sur le cou» jusqu’à un certain point mais qui permettent -par la bande- aux jeunes auteurs de se faire connaître en amenant les fonds nécessaires au roulement de la boîte…

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  • 2 juillet 2010 à 12:44
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    Élisabeth : Très bien dit. Et ce n’est pas la seule maison qui procède ainsi. C’est seulement l’application de la loi du 80-20.

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  • 3 juillet 2010 à 8:49
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    @Elisabeth et Dominic : Étant (comme vous l’avez peut-être constaté) une personne très pragmatique, je ne peux que me rendre à la justesse de ces arguments! lol!

    De toute façon, peu importe la maison d’édition, un bon auteur reste un bon auteur :) (et un auteur paresseux reste un auteur paresseux).

    Bonne continuation à vous deux! :)

    Vous trois puisqu’on inclut Karuna! :)

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  • 3 juillet 2010 à 21:53
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    Félicitations !
    j’ai bien hâte de lire ça.
    Peut-on savoir si c’est plutôt du coté jeunesse ou adulte ?

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  • 3 juillet 2010 à 22:03
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    Moi ce qui me déplait chez cette maison d’édition, c’est la couvertures de leurs romans fantastiques… il y en a quelque uns qui sont bien, mais veux veux pas, la couverture c’est la première impression que l’on a si on ne connait pas l’auteur. Si le résumé nous plait, bien sur on a envie de le lire, mais si la couverture nous donne pas le gout de le tourner de bord… il va rester sur les tablettes, je l’avoue moi c’est bien un de mes défauts… tant qu’a avoir une image douteuse j’aime mieux un livre avec une couverture simple et sobre,avec seulement le titre, nom de l’auteur etc..

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  • 3 juillet 2010 à 22:29
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    Je pense comme toi, Romulus, quant à l’importance des pages couvertures. J’avoue aussi avoir acheté certains livres pour l’image qu’il y avait sur le dessus. J’espère avoir un mot à dire sur la mienne.

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  • 4 juillet 2010 à 15:02
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    Pour la page couverture, comment ça fonctionne au juste ? L’auteur a-t-il le droit de choisir ou est-il au moins consulté ?
    Et toi, étant donné que tu dessines, pourrais-tu faire toi même la couverture ?

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  • 4 juillet 2010 à 15:13
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    Ça doit dépendre des maisons d’édition. Si l’auteur a une certaine expérience en graphisme ou en dessin, ça peut être pertinent de lui demander son avis.

    Même si je dessine, je vais confier la tâche à des professionnels. Je ne suis qu’un amateur, après tout.

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  • 4 juillet 2010 à 18:55
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    Si je peux me permettre, certaines couvertures ont l’air d’être fait par des amateurs :P

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  • 6 juillet 2010 à 8:38
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    C’est surprenant parfois qu’avec la quantité hallucinante de bons illustrateurs québécois, certaines maisons se retrouvent avec des couvertures si ordinaires…

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  • 6 juillet 2010 à 8:40
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    Bien d’accord. C’est comme si les maisons considérait la couverture comme une dépense, et non comme un investissement.

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