L’année 2011 n’a pas du tout été comme je l’avais prévu. C’est d’autant plus évident quand je relis un de mes derniers billets de 2010, rédigé alors que j’avais l’esprit à une tout autre place.
En 2011, je n’ai pas écrit pour les Éditions de Mortagne. À la place, j’ai :
- pioché sur un projet de roman obscur, dont le potentiel de publication est douteux;
- achevé la première moitié d’un certificat en rédaction professionnelle;
- fait un bébé.
Rien de ça n’était prévu en 2010. Ou c’était seulement le germe d’une idée.
Parmi les résolutions que j’avais évoquées, j’ai réussi à :
- moins perdre de temps sur Internet grâce à, entre autres, Google Chrome et ses extensions, Freedom et Toodledo (je reviendrai bientôt là-dessus);
- changer l’orientation de ce blogue;
- faire moins de promotion en ligne.
L’année en lecture
Accomplissement personnel dont je suis satisfait : j’ai beaucoup lu.
Sur Goodreads, j’ai participé au 2011 reading challenge et spécifiant que je voulais lire 75 livres en 2011. Aujourd’hui, le compte s’élève à 72 et, comme je suis maintenant en vacances jusqu’au 9 janvier, j’ai l’intention de rattraper ce petit retard.
En regardant mon bilan de lecture, je réalise que j’ai été un five stars bitch. J’ai coté beaucoup de livres « 5 étoiles » et très peu de publications ont trouvé le chemin de la fournaise. Est-ce parce que j’ai bien choisi? Il faut dire que j’ai relu plusieurs Harry Potter et toute la série Paul, que j’affectionne particulièrement.
Par contre, si on se fie à la signification réelle des « étoiles », tel que le révèle un mouse-over sur le site, il faudrait considérer ces équivalences :
- 5 étoiles = it was amazing
- 4 étoiles = really liked it
- 3 étoiles = liked it
- 2 étoiles = it was ok
- 1 étoiles = didn’t like it
Constat : j’ai donné 5 étoiles à des publications que j’ai vraiment aimées, mais qui ne m’ont pas « garroché » sur le mur, et en général, quand une lecture ne me faisait pas triper, je lui attribuais 3 étoiles, alors que ça en méritait peut-être 2.
Je noterai donc un peu à la baisse en 2012.
Aussi, comme résolution un peu poche, je vais essayer d’acheter moins de livres au cours des 12 prochains mois. Je n’arrive pas à vider cette damnée bibliothèque noire, pleine de bouquins non lus, qui attendent, attendent. Naturellement, je choisis ceux que j’ai vraiment envie de livre, qui sont souvent ces achats impulsifs faits durant les salons. Les acquisitions récentes font de l’ombre à celles qui ont de l’ancienneté. Le syndicat ne serait pas content.
Je me demande encore quel sera mon objectif pour mon 2012 reading challenge. Avec un bébé et l’université, aurai-je plus de temps pour lire, ou moins? Je pense que je vais opter pour la prudence et prendre 75 livres à nouveau.
Par contre, si je décide de m’attaquer à ma série Thorgal, qui me fait de l’oeil depuis longtemps, le compte va augmenter de 30 en quelques jours…
L’année en écriture
Cet été, j’ai travaillé sur un projet qui va peut-être sortir, peut-être pas. Je l’ai fait pour satisfaire mon plaisir personnel de création. On verra ce que ça donnera. Personne ne l’a encore lu et personne ne le lira avant 2013. Enfin, pas avant que j’aie terminé les révisions et corrections.
Sinon, à partir de septembre, j’ai déposé le crayon, complètement, pour me concentrer sur les études. Donc, pas grand-chose à dire de ce côté, à part ceci : prendre une pause, ça m’a fait du bien et ça va contribuer à l’augmentation de ma moyenne générale.
Plus le temps passe, et plus la relation d’amour-haine que j’entretiens avec l’écriture devient évidente, un peu comme Pierre-Luc Lafrance l’évoque sur son blogue. Et si en 2012 je veux encore me concentrer sur les études et la famille, ça risque de continuer ainsi.
Tant mieux. J’ai envie de me changer les idées. Je ne suis pas qu’auteur, après tout.
Bonne année 2012 à toi et à ta petite famille.
Merci beaucoup! À vous aussi!