Depuis quelques années, j’ai pris l’habitude, dans le mois de décembre, de faire un petit compte rendu de l’année, de dire quels ont été les accomplissements, les apprentissages. Et par-dessus ça, j’essaie de prédire un peu ce qui s’en vient pour l’année suivante.
De 2008 à 2014, j’y allais souvent en ordre chronologique, en décrivant ce qui s’était passé chaque mois. Mais en 2015, j’ai plutôt abordé le bilan par projets et par thèmes, et ça m’a semblé une meilleure façon de procéder.
Donc, je vais y aller comme ça pour 2016.
En 2016, j’ai pris une décision concernant les salons du livre en général.
J’adore encore les salons. J’aime revoir les collègues, participer aux sorties qu’on y organise (même en sachant que je ne suis pas nécessairement le party animal de la place). Les salons du livre ont toujours été pour moi, d’abord et avant tout, des occasions de connecter avec mon lectorat.
Mais j’ai décidé que les séances de signatures sur les mini-tables de vente individuelles, c’était fini.
Ces mini-tables ne fonctionnent pas pour moi. Sans blague, est-ce qu’il y a quelque chose de moins sexy au monde qu’un auteur seul devant ses trois livres, attendant désespérément qu’un lecteur se pointe? Quel malaise! Je ne dirais sûrement pas ça si j’attirais des foules en délire, mais – grande révélation – c’est pas le cas.
Ne vous méprenez pas : je trouve ça encore vraiment important d’avoir un contact avec mon lectorat. Mais vient le temps où il faut se demander si les salons du livre en valent le prix. Un salon me coûte entre 200 $ à 500 $ si on inclut le déplacement, les hôtels et les repas. (J’ai récemment pris la décision de manger 100 % de mes repas dans ma chambre d’hôtel, mais avouons-le : c’est crissement moins le fun.)
Ces évènements génèrent toujours un gros chiffre rouge dans mon bilan financier. Il a fallu que je tranche quelque part. Et ce seront les tables individuelles qui vont écoper.
Mais pourquoi tu dors pas chez des amis comme tout le monde? Zéro dépense, mec!
J’évite cette situation pour 2 raisons. 1) Je ne connais pas tant de monde à travers la province chez qui je serais à l’aise de dormir, et 2) étant d’une personnalité extrêmement introvertie, une journée dans un salon du livre, ça me brûle énormément. Si je veux survire jusqu’au lendemain, je dois absolument avoir quelques heures de récupération, le soir, sans que je doive parler à quiconque.
Cela dit, je parle uniquement des salons où j’occupe une mini-table individuelle. C’est ça, la décision que j’ai prise en 2016. La formule Six Brumes me convient encore parfaitement. Signer dans un vrai kiosque, ça attire les lecteurs en masse, ça permet de déconner un peu entre collègues, bref, j’y ai toujours passé du bon temps. Et je suis prêt à payer pour vivre et revivre cette expérience.
Si les Six Brumes continuent de m’accueillir dans leur antre, je serai dans les parages, c’est certain.
Et je continuerai probablement d’aller dans les salons qui n’occasionnent aucune dépense ou presque, comme le Salon du livre de Québec (c’est chez moi) et les salons où l’éditeur acceptera de couvrir mes dépenses.
Je suis heureux de voir qu’un nouveau noyau littéraire est en train de se former à Québec autour de la Maison de la littérature, à Québec. Cet automne, j’étais quasiment rendu là-bas une fois chaque semaine, et ça continue.
Pour moi, ma vie littéraire à Québec a eu 2 époques. Celle avant la Maison de la littérature, et celle après.
J’ai souvent eu l’impression que tout se passait à Montréal dans le monde littéraire. C’est un peu moins vrai depuis quelque temps.
Bref, j’ai participé à beaucoup plus d’activités en 2016 que durant toutes les autres années de ma vie d’écrivain combinées. Tellement qu’à la fin de l’année, je commençais à connaître pas mal de monde quand j’arrivais quelque part (alors qu’auparavant, j’étais toujours « l’intrus » dans un lancement ou autre évènement). J’ai même l’impression que la Maison de la littérature m’a aidé à m’affranchir de mon angoisse sociale. C’est pas peu dire.
Je compte bien continuer sur cette lancée en 2017.
J’ai eu la chance de vivre une toute nouvelle expérience en 2016, celle d’agir comme mentor dans le cadre du programme Première ovation en arts littéraires. Le parrainage s’est déroulé de mai à octobre, et j’ai eu la chance de travailler avec Maxime Plamondon, un jeune auteur bourré de talent.
C’était la première fois que j’accompagnais un auteur de façon aussi exhaustive à travers son roman. Par le passé, il m’est déjà arrivé de lire des manuscrits pour donner un avis général, mais jamais je n’avais lu de 2e et 3e version avant cette année.
Ce fut une expérience fort plaisante, qui m’a entre autres permis de voir ma propre démarche, ainsi que ma propre écriture, sous un tout nouvel angle.
Quelques mots sur mes plus récents livres publiés, ainsi que sur mes projets en cours d’écriture.
J’aurais aimé parler de Bienvenue à Spamville dans les détails, mais malheureusement, je n’ai pas encore reçu les chiffres de vente pour 2016. Je crois cependant que ça ne sera pas très reluisant. Ce livre est l’un des seuls qui n’ont eu aucune couverture médiatique dans les médias traditionnels, ou presque.
C’est le premier roman qui m’a carrément donné l’impression d’avoir « passé dans le beurre ». (Et ne prenez pas ça comme un blâme svp, je fais juste vous donner mon impression honnête. Ce genre de chose devait arriver un jour ou l’autre.)
Certes, c’était un projet risqué. Ce livre ne s’adresse pas à la grande masse (juste essayer de résumer le concept créait parfois de gros malaises dans les salons du livre). Mais quand je réussissais à mettre ce livre dans les bonnes mains, une sorte de magie opérait.
Bienvenue à Spamville a beaucoup polarisé mon lectorat. Des quelques personnes qui l’ont lu, la moitié ont adoré (genre 5 étoiles adoré) et l’autre moitié est restée avec un sentiment de « WTF man quosséça? »
J’aurais juste aimé que plus de gens l’aiment ou le détestent.
On dit souvent : « Parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en. » Bienvenue à Spamville, on n’en a pas parlé. Pour moi, c’est un échec. J’avais l’idée de faire une suite, mais je pense que je vais mettre ça de côté.
Merci infiniment aux blogueurs et collègues qui ont critiqué ce livre, dont Julie lit au lit, Mathieu Fortin et Keven Girard.
C’est vraiment difficile de savoir si La nouvelle hantise « pogne » ou pas. Parce que si quelqu’un désire l’avoir, il ne va probablement pas l’acheter sur iBooks, Amazon, Kobo ou Google Play. À la place, il va s’abonner à mon infolettre, où le livre est offert gratuitement.
Je n’ai donc aucune façon de savoir si le livre est vraiment « lu ». Parce que les gens peuvent s’abonner à mon infolettre pour plein d’autres raisons (rester au courant sur mes activités, recevoir des trucs d’écriture, recevoir les billets de blogue, etc.) Et donc ils pourraient ne jamais ouvrir le livre.
Je pourrai mesurer l’intérêt quand la partie 2 va sortir en 2017.
J’ai quand même eu de très bons commentaires sur ce livre. Je n’ai pas eu de critique dans les grands médias (c’est quelque chose que j’ai dû abandonner en choisissant la publication indépendante), mais en général, on aime le rythme et la dynamique entre les personnages. Et je suis content qu’on dise ça : c’est là-dessus que j’ai mis mes efforts.
Parmi les points négatifs, on dit souvent que le roman est trop court. Mais à mes yeux, ça sonne comme un commentaire positif, t’sais.
Hausse de prix
Si au début de 2016 je vendais ce livre à 0,99 $ sur les différentes plateformes, j’ai monté le prix à 3,99 $ en octobre, en silence. Ça a permis d’augmenter un peu les inscriptions à mon infolettre (c’était ça le but). Et je vends quand même quelques copies à ce nouveau prix. Ça me rapporte donc 2,80 $ par copie, en comparaison à 0,35 $, donc presque 8 fois plus. Et je n’en vends pas 8 fois moins.
Apparemment, il faut faire beaucoup de tests avec les prix pour trouver son sweet spot.
Ma plus grosse erreur de 2016. Ça n’a pas rapport vraiment avec le livre ou avec l’histoire, mais plutôt sur la technique d’écriture que j’ai employée pour en rédiger le premier jet.
Cette année, j’ai voulu tester une nouvelle approche qui consistait à abattre son premier jet d’un seul coup, sans jamais revenir en arrière une seule fois. Il fallait écrire vite. On m’a souvent dit qu’en écrivant vite, on se rapprochait de sa « vraie voix ».
Ça n’aurait pas pu être plus faux pour moi.
En pondant un premier jet rapidement, je me suis retrouvé avec une catastrophe boudinée. Il m’a fallu énormément de temps pour redresser cette histoire écrite tout croche, et le processus m’a découragé à plus d’une reprise.
Heureusement, je crois maintenant avoir un résultat satisfaisant. Tout n’est pas perdu. Je prévois encore une publication pour le début de 2017.
Cela dit, je crois que la technique d’écriture rapide, si elle ne me convient pas pour l’écriture de fiction, me va très bien sur le blogue. En écrivant rapidement, je ne suis pas tenté de surréfléchir à ce que j’écris, et ça fait en sorte que les billets peuvent sortir dans un délai raisonnable. Je me révise un peu, mais jamais à outrance. Sinon, je fermerais ce blogue, c’est certain.
Au départ, je voulais que ce guide ait environ 40 000 mots.
À ce jour, j’en ai écrit le tiers et il a cette longueur. Donc, avec les éventuelles suppressions à prévoir, ce guide devrait facilement faire 100 000 mots dans sa mouture finale.
Tant mieux? J’avais vraiment envie d’écrire quelque chose d’exhaustif.
Jusqu’à maintenant, j’ai fait avancer ce projet chaque fois que mon manuscrit des Vieilles rancunes devait prendre du repos, pour une raison ou pour une autre. J’y reviendrai plus intensément une fois que ce dernier roman sera publié.
Ce projet de roman d’envergure commencé en 2015 est toujours en hiatus. Je ne sais pas quand je vais y revenir, ou même si je vais y revenir.
Parce que c’est certain que si je rouvre le projet NAP, je devrai m’y mettre à 100 % et n’avoir aucun autre projet ouvert en simultané. La structure est juste… trop compliquée. Je l’avais à peine commencé que j’ai failli m’arracher les cheveux à plusieurs reprises.
N’empêche, c’est un projet littéraire très intéressant. Et littéraire dans le sens… littéraire. Ce serait officiellement mon premier livre qui ne serait situé dans aucun genre précis. Mon style d’écriture y est très différent. Et ce serait évidemment un projet destiné à l’édition traditionnelle, vu sa nature.
C’est à la fois le fun et plate de dire ça, mais Alégracia
C’est cool parce que ça fait en sorte que je sens encore qu’on me lit (c’est pour ça qu’on écrit, hein?) Et je ne cacherai pas que ça génère un revenu qui me permet de payer quelques paniers d’épicerie chaque année.
C’est plate parce que, malgré mes efforts depuis la publication d’Alégracia et le Dernier Assaut, je n’ai jamais vraiment réussi à reproduire mon premier succès. Il me semble que tous les livres que j’ai publiés après Alégracia se sont successivement vendus de moins en moins. Et puis, il y a eu Bienvenue à Spamville, qui a touché le fond en matière de non-impact.
Quelles conclusions dois-je tirer de ça? C’est certain qu’après Alégracia, je me suis amusé à prendre plus de risques, à explorer différents genres littéraires. Et je l’ai fait parce que ça me branchait.
Mais j’ai un peu l’impression d’avoir été puni pour ça.
Si en 2015 je m’émerveillais devant les multiples possibilités que m’offrait la publication indépendante (ou autoédition), j’ai commencé à comprendre ben des affaires là-dessus en 2016.
Dans la publication indépendante, y’a des bons et des mauvais côtés. J’en ai énuméré plusieurs dans un vieux billet. Mais dans mon cas à moi, voici ce que j’ai retenu de mon expérience d’autoédition en 2016.
Les côtés le fun de la publication indépendante
Je pense que le bon côté qui supplante tous les autres, c’est que nos livres ne vont pas tomber dans l’oubli après 6 mois, comme c’est le cas pour la plupart des livres traditionnels. Si ces derniers ne font pas bonne figure sur les tablettes des librairies durant cette période, ils vont disparaître, pour toujours. Et comme les versions numériques resteront très chères, elles n’auront à peu près aucune chance de « décoller ».
En publication indépendante, on a le loisir de continuer à faire vivre ses livres aussi longtemps qu’on le désire, que ce soit en ajoutant des livres dans une série, en changeant les couvertures, en organisant une promotion temporaire sur les prix, etc.
Et dans le processus, on garde 100 % de nos droits. Ce qui signifie que si un éditeur aime bien nos livres et qu’il veut en publier une version papier dans son pays (ou bien si quelqu’un veut faire une traduction ou une adaptation), on peut encore vendre ces droits.
Un autre bon côté, c’est que les paiements sont très rapides. Les plateformes de vente nous paient habituellement en dépôt direct chaque mois pour les ventes réalisées durant le mois précédent. Ça permet de rembourser ses frais assez rapidement.
Et il y a bien sûr le fait de faire 70 % de redevances qui n’est certes pas négligeable (comparativement à 10 % pour l’édition traditionnelle).
Les côtés moins le fun
C’est stressant. Extrêmement stressant. Parce que tout repose sur nos épaules.
Si je sortais un livre à compte d’éditeur et qu’il contenait plein de fautes typographiques, je serais en tabarnaque. Mais ça ne serait pas de ma faute. Ce serait celle de l’éditeur, qui n’aurait pas fait son travail en engageant un correcteur d’épreuve en bonne et due forme.
Ce problème-là, je l’ai eu avec La nouvelle hantise. C’est cool, parce que la majorité des lecteurs ont vraiment aimé l’histoire. Quelques critiques très cool sont parues sur Goodreads, et sans blague, je pense aussi que c’est un christie de bon livre.
Le tableau a cependant été terni par ce qui peut paraître être un détail qui pourrait sembler anodin, mais qui, au final, ne l’est pas du tout.
Le livre contenait beaucoup de « typos ».
Ça m’a mis tout à l’envers d’apprendre ça. J’ai eu l’impression d’avoir fait un travail de cul. Et pourtant, je croyais avoir investi les efforts et les ressources nécessaires pour me protéger contre ça.
Mais ça n’a pas été suffisant. Il en restait.
La plupart des lecteurs ne les ont jamais remarquées, mais quelques-uns ont été attaqués au visage par ces petites « pestes », et ça a altéré leur plaisir de lecture.
À ceux-là, je m’excuse sincèrement. Je prends 100 % du blâme.
Cela dit, un des principaux avantages de l’édition indépendante, c’est la flexibilité du format numérique et de l’impression sur demande. Quand quelqu’un prend la peine de me communiquer une faute trouvée dans un livre, je prends des actions immédiates. Je mets alors la version numérique à jour et je la republie. Je peux aussi faire les corrections dans la version papier, et toutes les versions subséquentes qui seront vendues sur Amazon ne comporteront plus cette erreur. C’est vraiment merveilleux.
À la suite de cela, j’ai évidemment pris des mesures nécessaires pour corriger les typos dans La nouvelle hantise (merci encore à Martin Mercure pour la collaboration). La version actuelle sur le marché est à jour avec les corrections. Il peut évidemment en rester encore. Aucun livre n’est immunisé contre ça. Mais c’est vraiment mieux.
Rappelez-vous : si jamais vous lisez un de mes livres indépendants et que vous voyez une erreur, ne soyez pas gêné de m’en aviser. Je pourrai faire les corrections immédiatement et tous les lecteurs après vous pourront en profiter.
J’ai appris de mes erreurs. Et j’ai modifié mon plan de match pour Les vieilles rancunes en conséquence.
Un autre côté négatif de la publication indépendante, c’est que tu travailles dans l’ombre. Aucun éditeur ne va t’organiser un lancement ou t’inviter dans un évènement spécial durant un salon du livre. La « vie littéraire » autour de ton livre devient à peu près inexistante. Certains auteurs indépendants organisent eux-mêmes des trucs spéciaux avec leurs lecteurs, mais de toute évidence, je suis pas encore rendu à cette étape. J’attends d’avoir une offre plus abondante.
Et j’avoue que je me sens aussi un peu seul dans ma démarche : y’a bien peu d’écrivains québécois qui ont adopté cette voie avec sérieux, et conséquemment, j’ai pas accès à beaucoup de support moral quand j’ai des problèmes. Démarde-toi, comme on dit.
Troisième point négatif, et quand même assez important : comme mes nouveaux livres indépendants ne sont plus en librairie, nécessairement, j’ai moins de visibilité et donc moins de lecteurs. Je considère cependant que je fais à peu près autant d’argent avec mes livres indés qu’avec mes romans traditionnels, étant donné que je reçois 70 % de redevances plutôt que 10 %.
Sauf que j’écris pas uniquement pour l’argent. En fait, mon grand but est d’être lu. Ça entre un peu en contradiction avec mes objectifs.
Je sais cependant que ça va me prendre un peu de temps pour que ma nouvelle série décolle. Je n’ai encore fait presque aucune promotion pour Le fléau de Roc-du-Cap à l’extérieur de ce site. J’attends pour ça d’avoir au moins 3 romans dans la série pour la promouvoir ailleurs, pour que je puisse rentabiliser un peu mes investissements.
Donc, est-ce qu’on continue dans cette voie?
Même si les côtés négatifs semblent plus nombreux que les positifs, je crois bien que je vais continuer. J’ai encore l’impression de n’avoir qu’effleuré la surface. J’ai énormément appris en 2016 et pour ça, je crois que mes livres en 2017 seront d’une meilleure qualité.
Aussi, la liberté offerte par la publication indépendante me plaît énormément. Ça va être difficile, à l’avenir, de signer un contrat avec un éditeur traditionnel pour confier mes droits pendant 5, 10 ou 20 ans, en sachant que l’éditeur en question va arrêter de s’occuper de mon livre après 1 ou 2 ans. (Et je ne les blâme pas, ils doivent s’occuper d’autres auteurs.)
En étant indépendant, par contre, si je désire relancer une série après 5 ans avec de nouvelles couvertures et des extras, par exemple, rien ne va m’en empêcher. Si je désire monter les prix ou les baisser, je prends cette décision. Cette liberté vaut de l’or.
Mon infolettre est probablement ma plus grande réussite en 2016. Au moment d’écrire ce billet, j’ai environ 900 membres, et ça continue à monter chaque jour, à raison de 2 à 8 nouvelles inscriptions quotidiennement. Et ça se fait tout seul : je me paie aucune pub sur Facebook ni sur Adwords pour aller chercher les nouveaux abonnements.
C’est très cool, parce que je ne ressens plus du tout le besoin de la promouvoir activement. Je laisse le site web faire le travail à ma place.
Écrire mon infolettre me demande quand même une demi-journée de travail chaque mois, mais ça en vaut amplement la peine. J’ai rencontré plusieurs abonnés en chair et en os, et les gens ont vraiment l’air d’aimer ce qui se passe là-dessus. Et comme j’y ai souvent relaté les problèmes survenus durant l’écriture du roman Les vieilles rancunes, ça m’a permis d’avoir des discussions très riches à ce sujet.
Je crois que c’est l’un des meilleurs moyens pour connecter avec mon lectorat. Plusieurs lecteurs m’écrivent personnellement après avoir lu la lettre mensuelle, et je suis encore capable de répondre à tout le monde (quoique je ne sais pas combien de temps ça va durer).
Je m’attends donc à atteindre les 1000 abonnés en janvier 2017. Il faudrait bien que j’organise quelque chose pour l’occasion…
Goodreads crée pour nous une belle mosaïque de tous les livres qu’on a lus durant l’année, alors voici la mienne.
Quelques essais m’ont particulièrement marqué en 2016 :
Pour moi, l’année 2016 a été celle du podcast. J’en ai écouté énormément pendant que je prenais mes marches le soir (et donc ça a aussi contribué à me mettre en forme).
J’ai écouté les 240 épisodes (1 heure chaque) du Self Publishing Podcast et j’entame maintenant le show de Joanna Penn et Afford Anything. D’autres titres vont sûrement s’ajouter à ma liste dans les prochaines semaines.
Je comprends de plus en plus pourquoi, au jour de l’An, on se souhaite surtout de la santé. Quand on n’a pas la santé, on n’a rien.
L’an 2016 s’est quand même bien passé sur ce plan… sauf en novembre.
Environ une fois aux 2 ans, je suis victime de maux de tête vraiment intenses qui se manifestent surtout la nuit, aux alentours de 3h du matin. Et quand je dis « intense », imaginez-vous qu’une personne vous insère une aiguille profondément dans le blanc des yeux, et qu’elle recommence toutes les 2 secondes… pendant 2 heures. Fun.
Le tout a duré presque tout le mois.
Ce genre de mal de tête persistant m’est arrivé 4 ou 5 fois dans ma vie. Je pensais que c’était des migraines ordinaires (et juste longues), mais après des recherches, il semble que ce soit en réalité une algie vasculaire de la face (ou cluster headaches).
Donc, vous l’avez deviné : j’ai pas beaucoup dormi durant cette période. J’ai même eu envie de me défenestrer quelques fois.
Maintenant, ça va beaucoup mieux.
Si ça m’arrive à nouveau, vous pouvez être certain que je cours chez le médecin pour me chercher un masque à oxygène.
J’ai continué à m’éduquer sur les finances personnelles en 2016. Originalement, je me suis intéressé à ce domaine parce que le projet NAP mettait en scène des personnages passionnés de finances, mais finalement, c’est moi qui me suis intéressé viscéralement à ce domaine.
Cela dit, ça ne change rien au fait que le projet NAP soit encore en veille.
Si ma santé physique a été très ordinaire cette année, ma santé financière allait plutôt bien. En fait, je n’ai jamais fait autant d’argent qu’en 2016, autant dans le volet rédactionnel que pour les activités liées à la littérature (les droits d’auteur représentent encore une toute petite proportion de mes revenus, cela dit).
J’ai failli devoir m’inscrire aux taxes.
Ça me surprendrait que mon revenu demeure aussi élevé en 2017 : j’ai eu beaucoup d’occasions complètement inattendues en 2016 qui m’ont permis de garnir mon compte en banque; elles ne se répéteront pas nécessairement l’an prochain. Mais qui sait?
Mon site d’auteur a vu bien peu de changements cette année. J’ai changé la signature visuelle que l’on retrouve dans l’en-tête, et j’ai adapté mes cartes professionnelles pour qu’elles s’y accordent.
Parmi les changements les plus notables, il y a la mosaïque de livres que l’on peut désormais filtrer dans la section Livres. Ça devenait maintenant nécessaire d’avoir un tel système, comme j’ai désormais 17 titres différents à présenter.
Bon, je pense que ça fait le tour. Merci d’avoir lu ce billet infiniment trop long.
Image d’en-tête : Pixabay.com
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Voir les commentaires
Merci de nous avoir partagé ton bilan 2016! C'est super intéressant et je me reconnais dans quelques points, comme pour la Maison de la littérature et l'alphabétisation ;)
Pour ce qui est de Bienvenue à Spamville, j'en reviens pas que tu n'aies pas de meilleurs résultats! J'ai quelques idées pour te donner un coup de main. J'ai l'air bien généreuse, mais je veux aussi te donner le goût d'écrire la suite ;) Sérieusement, j'ai développé quelques trucs en 2016 pour multiplier ce que je fais, donc je pourrais aller plus loin avec le texte que j'ai écrit sur Bienvenue à Spamville ;) On s'en reparle!
Ce serait vraiment gentil, merci! J'avoue que j'en ai encore un tas à apprendre sur la "multiplication" dont tu parles, autant pour le blogue que pour les livres. On s'en reparle sans faute.
Ouf! Juste de lire tes aventures avec la publication indépendante, j'suis épuisée! Mais bravo, toute une année! :)
Moi aussi, j'ai hâte aux vacances ;)
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