Les vieilles rancunes : premier jet terminé

Hier, j’ai pu mettre le point final sur le premier jet du roman Les vieilles rancunes.

Mes idées étaient en place pour les derniers chapitres, il n’y a pas eu énormément de friction. J’ai encore un doute sur la scène finale, mais je veux laisser reposer le roman quelques semaines avant d’y revenir.

Dans l’interface de Scrivener, le nombre de mots de ce premier jet ressemble à ceci :

Nombre de mots - Les vieilles rancunes

Quatre mille mots durant ma dernière journée d’écriture… J’ai planché là-dessus le matin, l’après-midi, et même une partie de la soirée. Sprint final. J’avais hâte de finir.

Les vieille rancunes : premier jet terminéDonc, 39 000 mots au total. Ça ne me laisse pas beaucoup de place. Il va falloir que je supprime certaines scènes, parce qu’en réécrivant, j’ai tendance à ajouter environ 20 % de mots (alors qu’en général, on suggère d’en enlever 10 %… mais je ne travaille pas de cette manière).

Pour la réécriture, je vais modifier ma méthode habituelle. Normalement, je repasse 2 ou 3 fois sur le texte avant de l’imprimer pour l’annoter au stylo. Avec Les vieilles rancunes, ce sera différent : je vais m’en imprimer une copie immédiatement. Ça va me permettre de cibler mes efforts de réécriture, avant le « vrai » travail. Je veux repérer rapidement ce qui sera supprimé, pour éviter de perdre mon temps sur ces passages.

Mais avant de commencer, on prend un peu de repos…

Bienvenue à Spamville au Salon du livre de Québec

Mon roman Bienvenue à Spamville fera une première apparition publique cette semaine au Salon du livre de Québec, en compagnie de son auteur.

Passez me voir au kiosque 86 à ces heures :

  • Mercredi : 18h à 21h
  • Jeudi : 13h à 16h
  • Vendredi : 9h à 13h / 17h à 19h
  • Samedi : 13h à 15h
  • Dimanche : 15h à 17h

Et n’oubliez pas : si vous voulez gagner l’une des trois copies papier de La nouvelle hantise, suivez la consigne dans la dernière infolettre. Premiers arrivés, premiers servis!

Quand une fausse bonne idée t’explose au visage

Vous vous souvenez le 11 janvier dernier, quand je disais que c’était donc une bonne idée de créer sa page couverture AVANT d’écrire un livre?

Ben, à cause de ça, j’ai eu un problème hier.

Depuis la publication de La patience des immortels, j’ai l’habitude de faire un plan détaillé de mes romans avant de les écrire. Ça réduit mes moments « d’errance » peu productifs.

Les vieilles rancunesJ’ai procédé ainsi pour travailler sur Les vieilles rancunes, la partie 2 de la série Le fléau de Roc-du-Cap.

Comme je savais où je m’en allais, j’ai fait la page couverture à l’avance. C’est celle que l’on voit ici.

Personnellement, j’ai toujours considéré qu’un plan était malléable. Si au cours de l’écriture, je trouvais une idée de génie qui allait « contre » mon plan, il n’était pas question pour moi de la balayer du revers de la main, pour faire plaisir à mon côté paresseux.

Si meilleure idée il y avait, on devait l’insérer et s’arranger avec. Point final.

Avant-hier, en marchant vers le Canadian Tire pour acheter des ampoules LED, une idée m’est venue (et je sais pas trop si le globe qui est apparu au-dessus de ma tête était à incandescence, mais qu’importe).

J’ai noté l’idée sur mon iPod. J’étais pas mal excité par ma trouvaille : elle réglait BEAUCOUP de problèmes que j’avais soulevés au fil de mon écriture.

Petit détail : À ce moment, j’étais rendu à 20 000 mots dans Les vielles rancunes, sur un objectif de 40 000, et je CAPOTAIS. J’étais peut-être arrivé à la moitié de mon plan, mais à l’étape de réécriture, j’ajoute presque toujours 20 à 30 % de mots. Je travaille comme ça. C’est à la réécriture que j’étoffe les dialogues et les descriptions.

Je commençais à m’imaginer que je défoncerais solidement mon objectif. Genre, me rendre à 60 000.

Ça n’aurait pas été SI grave, mais ça aurait créé un précédent, étant donné que je veux écrire plusieurs volumes dans cette série. Si la partie 2 avait 60 000 mots, les lecteurs s’attendraient à en avoir autant dans la 3e, la 4e et la 5e. Ces 20 000 mots supplémentaires ne seraient pas vus comme un « extra » gratuit. Et c’est normal.

Pire encore, cette nouvelle idée demandait l’ajout de 2 chapitres supplémentaires!!

Que faire?

J’y ai réfléchi, et la réponse m’est venue assez rapidement : mon idée avait tellement de potentiel qu’elle me permettrait de clore le roman juste après ce nouvel évènement. Le cliffhanger était là. Et le premier jet se terminerait à environ 35 000 mots, ce qui me laisserait amplement d’espace pour ma réécriture.

Sauf que pour ça, il fallait que j’élimine les 5 derniers chapitres de mon plan initial.

Mon problème? Le personnage qui apparaissait sur la couverture arrivait dans ces 5 derniers chapitres. MEH!

Je n’avais pas le choix, il fallait que j’en fasse une autre.

Une nouvelle couverture pour Les vieilles rancunes

Ça m’a pris la journée. J’ai été chanceux, j’ai trouvé rapidement de belles images avec des licences Creative Commons qui permettent des modifications et un usage commercial. Ça m’a aussi donné l’occasion de mettre à l’avant-plan un nouveau personnage de la série (qui gagne beaucoup d’importance avec ma nouvelle idée). Son nom est Raïna Tressindel. Une fille prisonnière de l’ouest de Roc-du-Cap, qui a survécu dans la ville fantôme pendant près d’un mois.

Voici la nouvelle couverture :

Les vieilles rancunes

Les images originales qui ont servi au montage se retrouvent dans la section Crédits Creative Commons de mon site.

Il va éventuellement falloir que je change les paratextes de La nouvelle hantise pour mettre la bonne couverture, à la fin du livre. Mais bon, c’est pas comme si Les vieilles rancunes était déjà publié…

Au moins, je vais pouvoir utiliser la « vieille » couverture pour la partie 3, étant donné que le personnage masculin va s’y retrouver. Donc, tout est bien qui finit bien, j’ai juste pris un peu d’avance.

La nouvelle hantise, maintenant sur LesLibraires.ca

La nouvelle hantise, le premier tome de la série Le fléau de Roc-du-Cap, est maintenant en vente sur LesLibraires.ca, la plateforme de vente des librairies indépendantes québécoises. Le prix est de 0,99 $, soit la même chose que partout ailleurs.

La nouvelle hantise, maintenant sur LesLibraires.caÇa aura essentiellement deux avantages :

  • Vous pourrez acheter le roman en encourageant une librairie locale (même si c’est juste pour 0,99 $, c’est mieux qu’un coup de pied au cul, comme on dit).
  • Vous pourrez éventuellement emprunter le livre sur Pretnumerique.ca (car les bibliothèques ne peuvent s’approvisionner que chez des librairies agrées, et c’en est une).

Ça vous fait donc de nouvelles manières de mettre la main sur ce roman si vous n’êtes pas des fans d’infolettres.

Bienvenue à Spamville est maintenant en librairie!

Bienvenue à Spamville en librairie

L’attente est finie! À partir d’aujourd’hui, vous pouvez vous procurer le roman Bienvenue à Spamville à votre librairie favorite.

Lecteurs internationaux : je n’en suis pas sûr à 100 %, mais je crois que le livre papier ne sera disponible qu’au Québec. Cependant, la version numérique paraitra incessamment. Je vous réécrirai lorsque ce sera le cas.

Bonne lecture! Et faites attention aux trolls.