Nouveau sur le blogue : images de partage cachées

Vous l’avez peut-être remarqué, peut-être pas.

Depuis le 5 février, tous les nouveaux articles sur ce blogue comportent des images cachées qui se révèlent uniquement lorsqu’on fait un partage (sur Facebook, Twitter, Google+ ou Pinterest).

J’ai aussi changé lesdits boutons de partage, après avoir vu ceux que ma blonde utilisait sur son nouveau blogue. Je les trouvais plus beaux que les miens, j’étais jaloux.

C’pas mal ça pour aujourd’hui.

Pourquoi 75 % de mes Pages Facebook seront détruites

Je suis présentement dans un processus de simplification de ma présence sur le Web. J’ai déjà fait beaucoup de changements sur ce blogue, certains peu visibles et d’autres évidents. Je parlerai de quelques-unes de ces modifications plus tard, mais pour l’instant, je voudrais discuter de mes Pages Facebook.

En tout, j’ai 4 pages Facebook liées directement à mes activités d’écrivain. Les voici, en ordre de popularité (selon le nombre de mentions « J’aime ») :

  • Toi et moi, it’s complicated (733 mentions « J’aime ») : La page de du roman du même nom.
  • Alégracia (291 mentions « J’aime ») : La page de la série Alégracia et, par la bande, du Fléau de Roc-du-Cap.
  • Dominic Bellavance (166 mentions « J’aime ») : Ma nouvelle page professionnelle d’auteur.
  • Roman-réalité (55 mentions « J’aime ») : Encore une page de roman.

Parmi ces pages, deux ne sont plus mises à jour. Ça ne me dérange donc pas de les éliminer :

Page Facebook de Toi et moi, it’s complicated : De loin ma page la plus populaire. Ça s’explique par deux choses.

De un, le livre a connu un lancement fulgurant sur le Web à cause de la Journée internationale de la relation compliquée, qui avait créé de nombreux remous sur Facebook. Ça m’a donné énormément de visibilité, et plusieurs personnes se sont intéressées au livre par la suite.

De deux, à l’époque où j’ai publié cette page, il existait de nombreuses autres pages de « Communautés » sur Facebook, du genre : « POUR SEUX QUI AIME LES GROS CHARS!!! », qui accumulaient beaucoup de « Likes » juste à cause de leur nom. Je pense que ça a été le cas de la page de Toi et moi, it’s complicated : les gens la rejoignaient sans savoir dans quoi ils s’embarquaient, voulant peut-être signifier à leur douce moitié que leur relation était so-so. En fait, je me demande si 20 % des fans savaient vraiment qu’il s’agissait d’un livre. Aujourd’hui, ça me fait douter de l’importance de ces 733 mentions « J’aime ».

Page Facebook de Roman-Réalité : Ici, je pense que le nombre de fans est composé entièrement de gens intéressés au livre. Mais, il faut l’avouer : le chiffre est assez petit.

Ces deux pages ne sont plus du tout mises à jour. Et c’est normal : en tant qu’auteur, je suis passé à autre chose. Oui, bien sûr, je pourrais essayer de les utiliser pour pousser un peu mes futures publications, mais ce n’est plus la stratégie que je préconise. J’essaie d’être plus utile sur le Web, moins pushy.

Ces pages de romans accumulent de la poussière. Elles me donnent l’air de ne pas m’occuper de mes affaires. Je pense qu’il vaut mieux les fermer.

Là où c’est plus difficile, c’est ici :

Page Facebook d’Alégracia : Bien que cette série soit terminée depuis un moment, j’utilise encore cette plateforme pour parler de la suite, soit Le fléau de Roc-du-Cap. Mais une question revient toujours : lorsque j’ai une nouvelle à annoncer, vaut-il mieux la publier sur la page d’Alégracia ou sur ma page d’auteur? La plupart du temps, je me dis qu’il est préférable de formuler deux messages différentes et de les diffuser séparément aux deux endroits. Mais ça a le désavantage de me prendre le double du temps et d’écoeurer un peu mes abonnés, qui reçoivent alors mes nouvelles en double.

En tant qu’auteur, j’ai l’intention d’écrire pendant encore de nombreuses années, et j’ai l’impression que le seul esapce qui peut grandir avec moi, c’est ma page officielle d’auteur. Peu importe quel livre je vais publier, les lecteurs pourront m’y retrouver. Et je crois qu’il est plus facile pour n’importe qui de m’écrire des messages privés sur ma page d’auteur que sur l’une ou l’autre de mes pages de livre. Ça fait plus personnel. (Beaucoup de personnes utilisent la messagerie des pages depuis quelques mois, c’est très pratique.)

Conséquemment, dans un but de simplification, je ne conserverai que ma page d’auteur, mais en contrepartie, j’essayerai de la garder à jour avec du meilleur contenu.

S’ensuit la prévisible invitation de ma part : si vous voulez suivre mes activités ailleurs que sur ce blogue, je vous invite à aimer ma page d’auteur. Tant qu’à y être, joignez-moi aussi sur Twitter. J’ai l’intention d’injecter un peu de vitamines à ces deux endroits.

Mes pages Alégracia, Roman-réalité et Toi et moi, it’s complicated devraient disparaitre vers la fin mars, le temps que je puisse déplacer mes lecteurs au bon endroit.

Qu’est-ce que vous en pensez? Croyez-vous que je commets une erreur monumentale en essayant de centraliser ma présence sur Facebook?

Merci aux nouveaux lecteurs de La nouvelle hantise!

Je voulais prendre quelques minutes pour remercier les lecteurs et lectrices qui ont commandé mes nouveaux livres papier cette semaine (La nouvelle hantise et mon guide sur le manuscrit). Ça faisait longtemps que je n’avais pas utilisé mon matériel d’expédition! Je l’avais mis au rancart depuis quelques années. Quand on publie des livres par les canaux traditionnels, on n’a normalement pas le droit de vendre directement aux lecteurs, sur le Web, étant donné les contrats d’exclusivité qu’ont les éditeurs avec leurs distributeurs.

J’ai déjà vendu des romans ouvertement sur mon site Web, et je m’étais fait taper sur les doigts. J’ai dû ranger mon équipement pour éviter d’avoir des ennuis. Mais cette semaine, avec mes publications indépendantes, j’ai pu m’y remettre avec l’esprit tranquille.

Ça faisait très longtemps que je n’avais pas eu le plaisir de signer des livres à la maison, de les emballer, les mettre dans des enveloppes (et parfois des boites!) et de les déposer au bureau de poste. Ça m’a fait sentir proche de mon lectorat, j’ai adoré ça.

J’espère que vous aimerez ces livres dans leur nouveau format papier!

Une liste « Littérature québécoise » sur Twitter

Pour ceux qui seraient intéressés, sachez que j’ai dressé une liste de différents intervenants de la littérature québécoise (auteurs, maisons d’édition, librairies, etc.) sur Twitter. Je la maintiens à jour comme je le peux en y ajoutant les comptes que je croise en navigant.

Comme cette liste est publique, vous pouvez vous y abonner. Ça vous permettra de recevoir d’un seul coup plusieurs mises à jour du milieu.

Si vous croyez que votre nom devrait apparaître là-dedans, pas de problème : laissez-moi un petit commentaire au bas de ce billet ou envoyez-moi un message privé avec votre @pseudo. J’arrangerai ça le plus vite possible.

Laisser des trous pour garder le rythme

Aujourd’hui, en écrivant, j’ai réussi à atteindre l’état de « flow » tant recherché. J’ignore malheureusement l’équivalent en français pour nommer cet état psychologique, ou même s’il y en a un. Le « flow », c’est quand on est tellement absorbé par un projet qu’on perd la notion du temps.

En fait, ça ne m’était pas arrivé encore depuis le début de l’écriture du roman Les vieilles rancunes. Et là, bang! Flow. Près de 1000 mots en 1 heure.

Quand j’arrive à atteindre cet état, j’essaie de ne pas le briser. Il faut continuer à écrire, coûte que coûte, en profiter. Ça signifie que si l’écriture demande un temps de réflexion ou une recherche, je dois me dire : « Nah! Pas question. Je trouverai ça plus tard. »

Et au diable la réécriture! Ça aussi, c’est pour plus tard. Pour moi, l’important est de coucher les idées sur papier.

Tout à l’heure, là où j’ai failli m’arrêter, c’était quand mon personnage courait dans une rue, durant une nuit sans lune. Il accrochait plein d’objets avec ses pieds. C’est con, mais je n’arrivais pas à trouver, vite comme ça, quels étaient exactement ces objets. J’ai failli tout bousiller mon flow à cause de ça. Alors, j’ai laissé des trous à combler.

Ça a donné ceci (c’est un premier jet très brut, merci d’en tenir compte, et oui, je sais, « étaient » est mal accordé) :

Trous pour garder le flow

Ce que j’adore dans Scrivener, c’est qu’on peut insérer des « annotations sur la ligne ». Ça permet d’insérer des commentaires directement dans le texte, sans recourir aux bulles. J’utilise souvent cette fonction lorsqu’un élément demande une certaine recherche (sur Internet, dans un livre ou ailleurs dans mon manuscrit).

Par exemple, si un personnage énonce une date pour évoquer un souvenir et que j’e n’ai aucune idée quelle est la date en question (et que je veux continuer sur ma lancée), j’écrirai quelque chose comme : « Tu te souviens, quand on a marché un kilomètre dans le désert? C’était quand, donc? Le [trouve la date – ça fait au moins 2 mois]? »

Sur Mac, le raccourci clavier pour ce type d’annotation est Cmd + Shift + A.

Et vous, avez-vous des trucs similaires pour éviter d’interrompre vos envols créatifs? (Et si vous connaissez l’équivalent de « flow » en français, vous seriez gentil de me le dire!)

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