Les livres au format papier s’en viennent

Petite note pour ceux et celles qui ont réservé leur copie de La nouvelle hantise ou de mon guide sur le manuscrit au format papier, avec dédicace. Je viens tout juste de commander ma caisse de livres. Ils devraient arriver dans environ 2 semaines, si tout va bien.

Je réécrirai à chacun de vous dès que je les aurai en main.

Si l’envie de réserver vous prend soudainement, sachez que j’ai commandé quelques copies en extra, de même qu’un petit stock qui sera présenté au Salon du livre de Trois-Rivières, en mars. J’accepte donc les demandes de dernière minute. En guise de rappel, les prix sont les suivants :

  • La nouvelle hantise : 15 $, expédition et signature incluses
  • Présentez votre manuscrit littéraire comme un pro en 5 étapes : 13 $, expédition et signature incluses

Envoyez-moi simplement un petit message en y spécifiant votre nom et les titres désirés. (Désolé, lecteurs européens, cette offre est valable au Canada seulement…)

Tourlou!

Difficile de redémarrer la machine d’écriture

Je me souviens qu’en janvier 2015, quand j’étais sur le point de terminer le premier jet de La nouvelle hantise, j’arrivais à taper entre 1500 et 2500 mots par jour. Parfois c’était pour produire des passages de merde qu’il m’a fallu réécrire au complet, mais ça avançait quand même.

Puis, après avoir placé le point final en février, je n’ai fait que de la correction et de la révision pendant le reste de l’année, autant sur La nouvelle hantise que sur Alégracia : l’intégrale et Bienvenue à Spamville.

N’ayant pas produit un seul mot « nouveau » depuis presque 1 an, je me sens rouillé. Je crois n’avoir jamais interrompu mon écriture pendant une période aussi étendue depuis 2003.

J’ai commencé cette semaine à rédiger le début du roman Les vieilles rancunes, et j’arrive à peine à pondre 500 mots par jour.

Au moins, ma progression semble être sur une pente ascendante.

Il faudrait que j’arrête de procrastiner. Entre autres, sur ce blogue. Vous avez sûrement remarqué qu’il y a plus de billets que d’habitude, hein? Ben, c’est ça.

Ma yeule, pis écris.

Pourquoi créer la page couverture d’un livre AVANT de l’écrire?

Certains d’entre vous l’ont sûrement remarqué : j’ai réalisé la page couverture du roman Les vieilles rancunes avant même d’avoir commencé à l’écrire.

Cette décision aurait bien sûr été un non-sens dans un contexte d’édition traditionnelle, sauf, peut-être, dans quelques cas exceptionnels, quand des auteurs très populaires qui parviennent à signer des contrats sur des synopsis.

Pour ma part, j’ai dû réaliser ma couverture à l’avance pour 2 raisons.

La première raison

À la fin de La nouvelle hantise, il y a une page de type « Lisez la suite… » où apparaît la couverture du prochain roman dans la série. Comme il est bien possible qu’un lecteur achète le livre en 2015 et le lise seulement en 2017, je ne voulais pas qu’il se retrouve devant une page incomplète avec la mention « couverture à venir ». Il fallait quelque chose de concret qui pouvait traverser le temps.

La deuxième raison

Étant donné que mon budget d’auteur indépendant est pour le moment très limité, je dois concevoir mes couvertures avec des photographies diffusées sous la licence Creative Commons, qui permettent une utilisation commerciale ET qui admettent les modifications.

Je vous le jure : passé ces filtres, les belles images ne sont pas légion. Et déjà qu’il est ardu de trouver une photographie de qualité, il est encore plus difficile d’en trouver une qui « fitte » parfaitement avec notre histoire.

Donc, pourquoi ne pas inverser le processus?

Après avoir écrit La nouvelle hantise, j’avais une petite idée de ce qui se passerait dans Les vieilles rancunes. Je me suis alors mis à parcourir les images sur Flickr avec une licence Creative Commons.

Mon plan : trouver une belle photo qui irait « à peu près » avec ce que je voulais raconter. Mais l’important, c’était d’avoir une image avec du punch. Pas trop de contraintes, alors. Mon choix s’est élargi énormément.

Et au pire du pire, si l’image comportait un personnage que je n’avais pas prévu au départ, eh bien, je n’aurais qu’à l’ajouter au moment d’élaborer mon plan d’écriture.

Pourquoi pas? C’était une contrainte comme une autre, au même titre qu’une revue littéraire qui impose des thèmes à ses auteurs.

L’image choisie pour Les vieilles rancunes

En parcourant Flickr, je suis tombé sur un autoportrait de l’artiste « stephan ». J’adorais l’expression faciale du sujet, de même que l’éclairage, qui se mariait bien avec les images des tomes précédents.

Self...

Même si la photographie était moderne, je me disais qu’une petite touche de Photoshop me permettrait de l’adapter à mon univers. Je me suis mis au travail.

Comme le personnage serait un Arcaporal atteint du chagrin de la mort, il me fallait :

  • ajouter des larmes noires
  • remplacer le manteau par une armure
  • mettre une parcelle d’uniforme doré
  • ajuster les lumières
  • changer l’arrière-plan pour l’adapter à la signature visuelle de la série

Le résultat :

Les vieilles rancunes

J’ai été chanceux : ce personnage était déjà prévu dans l’histoire. Mais je n’aurais pas hésité une seconde à l’ajouter, si ce n’était pas le cas.

De plus, le fait d’avoir réalisé la couverture à l’avance m’a aidé à trouver le ton de mon récit.

Et au pire du pire, si jamais je parviens à dénicher une meilleure image en cours de route… eh bien, je n’aurai qu’à changer la couverture avant la publication. Ce n’est pas souhaitable, mais c’est faisable. Avec le numérique et l’impression sur demande, rien n’est coulé dans le béton.

Après le cahier Canada, le plan d’écriture concret

J’ai enfin réussi à noircir la dernière page de mon cahier Canada.

Le résultat : 32 pages de chaos et d’effervescence.

La moitié des idées rassemblées dans ce document vont se retrouver aux poubelles. C’est correct. Ça fait partie de l’exercice.

La prochaine étape

Maintenant que ce cahier est plein, je dois le « décoder ». Relire chaque ligne et en tirer la substantifique moelle pour améliorer le plan du roman Les vieilles rancunes.

Le plus important : transférer chaque idée dans mon document Scrivener. Sinon, je risque de les oublier.

Je retourne ainsi à la page 1 du cahier Canada et j’évalue si mes idées méritent leur place dans mon livre.

C’est bien rare que j’élimine complètement une ligne. Si je décide de rayer une phrase ou deux, c’est habituellement parce que, plus loin dans mon cahier Canada, j’ai trouvé une meilleure idée qui rend celle-ci obsolète (et dans ce cas, je dois me souvenir d’avoir trouvé un meilleur truc).

Je relis donc tout, armé d’un stylo.

Quand je garde une idée, je trace une ligne rouge dans la marge, à gauche, comme ceci :

Idée approuvée

Si le paragraphe est élagué, je le marque d’un « X » :

Idée rejetée

(Bon, il faut croire que la ligne marquée du mot « Important! » l’était pas tellement…)

Chaque fois que je garde une idée, je la retranscris dans mon document Scrivener en lui donnant une forme concrète. Cette idée peut devenir un élément du plan narratif, une fiche de personnage, une carte, une tâche ou une note.

D’autres formes sont aussi admises, mais ces 5 éléments sont ceux qui reviennent le plus souvent, à cette étape.

Voyons à quoi ils ressemblent.

Un élément du plan narratif

Lorsqu’un paragraphe du cahier Canada se traduit presque littéralement en scène qui aura lieu dans le roman, je crée un dossier (s’il s’agit d’un chapitre) ou une fiche de texte (s’il s’agit d’une scène). Je prends évidemment la peine de détailler ce qui devra se passer dans le passage en question, grâce à une note ou à une tâche.

Un nouveau chapitre

Ci-dessus, un nouveau chapitre intitulé « Les enfants de Raïna Tressindel ». Cependant, ce titre ne sera utile qu’à moi : dans Le fléau de Roc-du-Cap, les chapitres à l’intérieur du livre sont uniquement marqués d’un chiffre.

À l’intérieur de ce dossier se trouve un document texte dont j’ai changé l’icône pour une case à cocher. Ce document est exclu de la compilation. Pour moi, ça devient une tâche.

Ce qu’il contient :

Contenu de la tâche

Scusez pour les traces rouges. Spoilers.

Bref, le texte est presque littéralement ce qui se trouvait dans mon cahier Canada.

Une fiche de personnage

Souvent, je crée de nouveaux protagonistes, et la meilleure façon de les dépeindre, c’est de créer une fiche de personnage.

Pour ce document, j’ai adopté le modèle de Rachel Aaron, qu’elle détaille dans son livre 2k to 10k: Writing Faster, Writing Better, and Writing More of What You Love. (Cela dit, pour moi, c’est impensable d’écrire 10 000 mots dans une journée, et je ne prêche pas l’écriture rapide.)

Le livre m’a tout de même appris quelques trucs, dont les éléments essentiels à mettre dans une fiche de personnage (pour ce projet, en tout cas).

Pour le moment, j’ai seulement quelques fiches de créées :

Personnage du roman Les vieilles rancunes

Mon modèle de fiche ressemble à ça :

Modèle de fiche de personnage

Notez que je trouve ce modèle adéquat pour la série Le fléau de Roc-du-Cap. Mais il diffère totalement pour d’autres romans. Si on regarde mon projet NAP, une fiche de personnage va plutôt ressembler à ceci (et ce n’est que 5% des infos) :

Fiche de personnage dans NAP

Bref, il faut savoir s’adapter selon les exigences de son projet.

Une carte

Parfois je décris des lieux, et la meilleure façon pour moi de garder les informations consiste à créer des « fiches de lieux » (similaires aux fiches de personnages) et à intégrer les lieux en question dans un document Scapple.

Zoom sur Roc-du-Cap

Malheureusement, les bouts intéressants seraient trop spoilery, donc on va se contenter de cette image.

Une tâche

Souvent, une idée dans mon cahier Canada ne se traduit pas nécessairement en scène directe ou en chapitre, mais plutôt en « quelque chose qu’il va falloir faire à un moment donné ». Ça devient donc une tâche.

J’ai 2 types de tâches : les tâches générales et les tâches liées à un chapitre.

Les tâches générales s’appliquent à tout le livre ou doivent être appliquées quelque part, sans nécessairement que je sache où. Je me réserve un dossier (exclu de la compilation) au début de mon roman pour entasser ces documents.

Tâches générales

Celles marquées d’une étoile devront être réglées avant que ne commence la rédaction en tant que telle.

La plupart des tâches sont cependant liées à un chapitre :

Des tâches dans un chapitre

Ici, les éléments avec une icône de case à cocher sont des tâches, tandis que les « documents blancs » sont des scènes réelles qui seront éventuellement remplies.

Une note

Très souvent, les idées entassées dans mon cahier Canada viennent bonifier un élément déjà en place (une scène ou une tâche, le plus souvent). J’utilise donc la partie « Notes du document » pour retranscrire mes informations.

Ici, la note de la scène intitulée « Damian grimpe sur la structure d’un théâtre extérieur » :

Note sur une scène

Je précède toujours mes notes d’un timestamp, qui me permet de situer chacune de mes interventions dans le temps. Le raccourci sur Mac est Command + Shift + Alt + D.

Il me reste donc quelques jours de travail

Je ne veux rater aucun détail, donc je prends vraiment la peine de tout retranscrire le cahier Canada et d’ajouter les idées nouvelles qui me passent par la tête pendant ce travail. Car il y en a beaucoup, et c’est la beauté de la chose.

En passant, si vous avez vous-même développé des stratégies pour préparer votre écriture, n’hésitez pas à en parler sur votre propre blogue! C’est le genre de chose que j’adore lire (et dans bien des cas, ça pourrait m’être utile, comme je suis encore en pleine préparation d’écriture).

Vous voulez apprendre mes meilleurs trucs du métier?

Pour faciliter votre cheminement en tant qu'auteur, lisez mon livre Comment écrire plus. Il contient des trucs pour économiser du temps, des méthodes de travail éprouvées, de même que des suggestions de logiciels qui augmenteront votre efficacité durant la réalisation de votre roman, à toutes les étapes de création. Cliquez ici pour le lire dès aujourd'hui!

Réservez votre copie papier de « La nouvelle hantise »

Au départ, je croyais offrir la série Le fléau de Roc-du-Cap exclusivement au format numérique. La demande pour une version papier m’a cependant obligé à changer mes plans.

J’ai donc conçu une version papier de La nouvelle hantise juste avant le temps des Fêtes. Et elle est prête : on peut la commander sur Amazon dès aujourd’hui.

Le prix en dollars canadiens fluctue de jour en jour. Pour le moment, c’est 16,54 $.

Malheureusement, il m’est impossible de « fixer » le prix canadien sur Amazon. Les seuls prix que je peux contrôler, ce sont ceux en dollars US et en euros. Le montant en dollars canadiens varie donc selon le taux de change en vigueur. Désolé…

Vous désirez une copie signée pour 15 $ ferme?

Je prévois me faire livrer une caisse de livres dans les prochains jours. Si vous le souhaitez, vous pouvez commander votre copie de La nouvelle hantise en passant par moi directement.

Les avantages :

  • le prix ne changera pas (c’est 15 $);
  • l’expédition sera gratuite si vous habitez au Canada.

La nouvelle hantise, version papier

Je vais commander uniquement le « strict nécessaire » (parce que, yo, ça coûte cher). C’est pourquoi je prends des réservations cette semaine. J’ai pas l’intention de tenir des stocks herculéens. Donc, si vous voulez une copie de La nouvelle hantise, laissez-moi un commentaire au bas de ce billet ou envoyez-moi un message privé. Sinon, il risque de m’en manquer.

Oh, j’oubliais presque…

Mon guide Présentez votre manuscrit littéraire comme un pro en 5 étapes est également disponible au format papier.

C’est le même principe qu’avec La nouvelle hantise : vous pouvez le commander immédiatement sur Amazon pour 13,77 $.

Mais si vous passez par moi, ça sera 13 $ fixe, et l’expédition sera gratuite au Canada. Pis je vous le signe.

Présentez votre manuscrit littéraire comme un pro en 5 étapes, version papier

(Ouais, je sais : le livre n’a pas d’épine, ça sucke. Avec le service que j’utilise, on ne peut pas en mettre pour les livres de moins de 100 pages…)

Bref, dépêchez-vous et réservez vos copies (commentaires ou message privé). Je prévois passer ma commande au début de la semaine prochaine et vous informerai dès que les envois seront prêts.

La nouvelle année commence bien… pour une fois

Je dis ça parce que depuis 5 ans, l’abus d’alcool et de chocolat, ainsi que la carence de sommeil accumulée durant le temps des Fêtes, m’apportent une solide migraine en janvier. Et quand je dis « janvier », ça signifie que ces maux de tête durent tout le mois. Plus ou moins une semaine.

Pour le moment, je m’en suis sorti avec un mal de ventre seulement. Et il est déjà passé.

OK, je touche du bois. Mais les gros partys sont finis. Je devrais m’en sortir.

2016, t’es cool. Merci.

PS : Ma nouvelle barbe commence à piquer un peu moins.