On peut maintenant commander « Alégracia : l’intégrale » par la poste

Deux semaines plus tôt, mon éditeur annonçait qu’Alégracia : l’intégrale pouvait être commandé à partir de son site. Une très bonne initiative. C’est crucial que le livre puisse être acheté de cette manière, puisqu’il n’est pas sur les tablettes des librairies à cause d’un problème de distribution.

Pour emboîter le pas aux Six Brumes, j’annonce qu’on peut faire la même chose sur mon site Web. Si vous visitez la page d’Alégracia : l’intégrale, vous y verrez un bouton PayPal qui permet d’acheter le roman directement de l’auteur (moi), moyennant des frais de poste de 7,50 $ (c’est élevé, je sais, mais le roman est vraiment immense… et Postes Canada s’en réjouit). Je m’occuperai personnellement d’honorer votre commande, et je dédicacerai le livre si vous me le demandez.

Le bouton PayPal est discret, car je sais d’expérience que les achats de livres « papier » sur un site d’auteur constituent un phénomène assez rare, et conséquemment je ne veux pas insister là-dessus. Cependant, je crois qu’il est important d’offrir cette option, étant donné que le livre demeure très difficile à trouver.

Quelques petites mises à jour sur le site Web

Dans les derniers jours, j’en ai profité pour effectuer un peu de maintenance sur ce site et faire quelques ajouts. Voici une liste non exhaustive des changements :

  • Page d’accueil : Ajout du bouton Instagram, retrait de la mention du Grand défi de littérature québécoise dans l’introduction.
  • Qui suis-je : Mise à jour de la biographie, ajout des boutons de réseaux sociaux, mise à jour de la bibliographie pour ajouter les derniers titres parus et ceux à paraître.
  • Livres : Élargissement de la page pour faire un peu de place, ajout des titres à paraître.
  • Séries : Le fléau de Roc-du-Cap : Ajout d’un nouvel en-tête.
  • Me joindre : Ajout du bouton Instagram.

Je me demande vraiment si je devrais garder les boutons Google+. Est-ce que quelqu’un se sert encore de ça (à part les « experts » en réseaux sociaux)?

Obtenez 50 % de rabais sur Kobo avec ce code promotionnel

Kobo vient d’envoyer un courriel à tous les auteurs inscrits sur Kobo Writing Life, disant que nos lecteurs pourront obtenir 50 % de rabais sur tous les titres publiés sur cette plateforme, jusqu’au 31 octobre. Mieux encore : nos redevances demeureront inchangées.

Pour en bénéficier, ajoutez simplement des titres à votre panier et utilisez le code « CA50SALE ».

J’ai testé, et le rabais fonctionne sur les livres des séries Alégracia et Le fléau de Roc-du-Cap. Il ne s’applique malheureusement pas aux Clowns vengeurs ni à mes romans publiés chez Coups de tête. Donc, ça interpellera surtout les amateurs de fantasy.

Profitez-en! Des rabais de 50 % sur Kobo, ça arrive une fois de temps en temps, mais pas si souvent.

Une nouvelle façon de promouvoir ma série numérique

J’essaie toujours de trouver de nouvelles manières de faire connaître mes livres à mes (actuels et futurs) lecteurs. Ma série Le fléau de Roc-du-Cap m’offre un défi particulier, étant donné que je n’ai pas d’éditeur derrière moi pour me donner un coup de main, et que je ne dispose d’aucune copie papier pour envoyer de services de presse (oui, les services de presse numériques existent, mais ils sont rarement bien accueillis chez les critiques et journalistes; je préfère ne pas perdre mon temps de ce côté).

Donc, vu la nature un peu plus « underground » de l’oeuvre, je ne m’attends pas à avoir des critiques dans les médias de masse. Ça va plutôt se passer uniquement sur les plateformes de vente (Amazon, Kobo, iBooks et compagnie) et sur des sites comme Goodreads.

De plus, on n’atteint pas les lecteurs du monde numérique de la même manière que les lecteurs papier. Je dois changer de paradigme.

Alors, comment faire connaître cette série?

Il y a mon site. Mais surtout, il y a moi-même, dans les moments où j’ai la chance de rencontrer mes lecteurs en chair et en os.

C’est ce que j’ai fait au Salon du livre de l’Estrie, ce mois-ci. Là-bas, quand les gens me parlaient d’Alégracia, j’essayais toujours de leur apprendre qu’une nouvelle série existait dans le même univers. En général, mes lecteurs étaient ravis de savoir qu’ils pouvaient replonger dans le monde du Continent-Coloré et du Drakanitt. (C’est quelque chose qu’on me demandait depuis longtemps, en fait.)

Sauf que je n’avais rien à vendre ou à offrir « immédiatement ». Les gens devaient se souvenir d’aller consulter la page de ma série, une fois qu’ils seraient de retour à la maison. C’était un gros risque : ce genre d’info s’oublie très facilement. (Souvent, j’écrivais « dominicbellavance.com/fleau » au verso d’un de mes signets des Clowns vengeurs et je le leur donnais, mais bon, ça faisait un peu broche à foin…)

Carl Rocheleau, qui signait à côté de moi au kiosque des Six Brumes, a lui aussi conçu une série numérique. Sauf que lui, il a eu l’intelligence de se faire imprimer des signets avant le salon du livre pour promouvoir son oeuvre.

J’ai trouvé ça commode. Je lui ai demandé si je pouvais l’imiter, et il a dit : « ben ken! ». Alors, voilà, c’est fait! :) Ça m’aidera sûrement durant mes prochains évènements littéraires.

Cartons du Fléau de Roc-du-Cap

C’est plus gros que des signets traditionnels, mais au moins, le format me permet de mettre un résumé, en plus des couvertures des trois premiers tomes. Tout y est. Seulement, ces cartons m’ont coûté cher à produire (par rapport au prix dérisoire des livres), ainsi je compte les laisser uniquement aux gens qui seront vraiment intéressés par la série. Traduction : durant les journées des écoles primaires, je vais les cacher. ;)

Parlant de Carl Rocheleau, je vous informe que le prix du premier tome de sa série de science-fiction est temporairement réduit à 0,99 $ sur Amazon et sur Kobo. Profitez-en donc pour découvrir cet auteur talentueux, si ce n’est pas déjà fait. Pour ma part, je l’ai acheté sans hésiter, je sais que ça va être du bonbon.

Salon du livre de l’Estrie et Comiccon de Québec : aucune niaiserie n’a été dite

Ça faisait longtemps que je n’avais pas raconté un de mes salons du livre dans les détails. Ça me manquait, alors allons-y. Et en plus, durant la fin de semaine dernière, j’ai eu droit à un 2 pour 1. D’abord, c’était le Salon du livre de l’Estrie du vendredi au samedi, puis dimanche, je signais au Comiccon de Québec.

Par où commencer?

Parlons de mon char, tiens.

Je possède une bonne vieille Honda Civic 2003 rouge bourgogne. On me parle souvent de la fiabilité de ce modèle de voiture, et je crois bien que les rumeurs sont vraies. Je n’ai jamais eu de problèmes mécaniques sérieux depuis que je l’ai. Je crois même que la carrosserie va lâcher avant le moteur. La rouille commence d’ailleurs à grimper autour des roues arrière.

La combattante
La combattante

Pour cette voiture, le Salon du livre de l’Estrie s’avérait une étape importante. C’était durant ce voyage que l’odomètre allait franchir la fatidique limite du 200 000 kilomètres. Mon père me dit sans cesse que ce char-là allait durer jusqu’à 300 000. J’aimerais bien que ce soit le cas, je préfère investir mon argent ailleurs que dans les bolides (contrairement à bien du monde d’où je viens).

Lâche pas, ma vieille...
Lâche pas, ma vieille…

Jour 0 (jeudi)

Étant consciencieux, le jeudi avant le salon du livre, j’avais prévu mettre mes pneus d’hiver et faire mon changement d’huile (avec du recul, vous vous dites sûrement : « Maudit que t’as ben fait! », mais changer ses pneus un 15 octobre, c’est intense, même pour le Québec… je me disais que je capotais un peu avec ça).

Dans ma tête, mon plan de la fin de semaine était le suivant :

  • Jeudi soir : Départ de la Beauce (lieu où est situé mon garage) et retour à Québec. Faire mes lunchs pour 5 repas avant de me coucher. Faire mes valises.
  • Vendredi matin : Départ pour Sherbrooke à 9h, pour le salon du livre.
  • Samedi : Signatures.
  • Dimanche très tôt le matin : Retour à Québec et participation au Comiccon (il fallait que je sois là à 10h am).

Je savais déjà que ce serait pas reposant.

Ça l’a pas été.

* * *

Un de mes objectifs pour les salons du livre en général, et surtout celui-là, est de réduire mes dépenses au maximum. Parce que (surprise), mes salons du livre ne sont pas payés, toutes mes dépenses proviennent de mes poches, ce qui fait en sorte que ces activités sont toujours déficitaires. Là où j’ai de la liberté, c’est entre décider s’ils sont un peu déficitaires, ou s’ils le sont énormément.

Pour réduire mes dépenses, j’ai choisi de couper le restaurant presque à 100 %. Donc, je me fais des lunchs.

Jeudi soir, je suis arrivé en catastrophe à la maison. J’avais environ 3 heures pour remplir un glacière de bouffe. Le problème : on avait pas fait l’épicerie récemment, et donc le frigo était pas mal vide. Il restait des oeufs, du pain, quelques condiments… Bref, pas super.

J’ai pris la douzaine d’oeufs et je les ai fait cuire pour faire du « stuff » à sandwich. Des oeufs, c’était protéine? Ça sustentait? Ça allait me permettre de survivre. C’était ça le but.

Choses que j’ai mises dans ma glacière :

  • Salade aux oeufs pour les sandwiches
  • Un sac de pain gelé
  • Un pot de beurre de pinottes
  • Une bouteille gelée (pour garder le reste froid)
  • Des V8
  • Une canne de jus de tomate (notons que j’ai oublié l’ouvre-boîte)
  • 6 yogourts
  • 3 pommes
  • Un bagel au Philadelphia et jambon, préparé à l’avance
  • Ma bouilloire (je suis addict au café, je devais donc absolument être en mesure de m’en faire)
  • Du café instantané
  • Un pot de sucre
  • Du Coffee-Mate

Je rappelle : il fallait que je fasse 5 repas avec ça. PAS DE RESTO!

Après en avoir fini avec la bouffe, je suis allé me coucher sans me raser la barbe (j’avais une barbe de 3 jours, et après cette longueur, ça me pique habituellement sans bon sens). Je savais que je n’aurais pas le temps de la couper le lendemain, mais coudonc? Une barbe pas faite, ça me donnerait un air mystérieux.

C’était ce qu’on attendait des auteurs, pas vrai?

Jour 1 (vendredi)

Peu après être parti à 9h, je me suis arrêté au McDonald’s.

ATTENDEZ! Ça comptait pas. C’était juste pour m’acheter un café pour être certain de pas m’endormir au volant.

J’avais juste oublié un petit détail : on était un jour de semaine, et beaucoup de gens voulaient déjeuner au Halles de Sainte-Foy. J’ai dû attendre une bonne demi-heure en file d’attente au service à l’auto, juste pour avoir ma dose. J’aurais mieux fait de me stationner et d’entrer à pied.

* * *

La route s’est bien passée. Belle température, pas beaucoup de trafic.

Je suis arrivé vers 11h au Salon du livre de l’Estrie. J’y ai rencontré Raphaëlle B. Adam, qui s’occupait du stand des Six Brumes. Je lui avais parlé quelques minutes au lancement d’Alégracia, la semaine précédente, mais dans un bar, j’ai toujours un peu de difficulté à tenir une conversation. J’ai donc pu me reprendre à ce moment.

Je n’étais pas officiellement en signatures, mais tant qu’à être là…

À midi, il fallait que je dîne. J’ai gardé en tête ma consigne principale. PAS DE RESTO!

Je me suis retranché dans mon auto et j’ai savouré mon premier repas : le bagel. C’était le gros luxe, j’espère que personne m’a vu.

Regardez pas le désordre, OK?
Regardez pas le désordre, OK?

Bien sûr, j’aurais pu rentrer avec mon lunch et mangé au café spécialement aménagé pour les auteurs, mais comme toutes les fois, J’AI OUBLIÉ QU’IL EXISTAIT, ce café.

Mioum.

Au moins, ma glacière a gardé toutes mes choses au froid. Mes oeufs semblaient encore comestibles.

* * *

Je suis ensuite retourné au salon pour des signatures jusqu’à 16h. Beaucoup de gens sont passés, des deux côtés de la table de vente. Je souligne de la passage d’Ann Sophie et de Christine, fidèles au poste, qui sont venues chercher des copies d’Alégracia : l’intégrale. C’est toujours un plaisir de vous voir quand je passe dans le coin!

Du côté des auteurs et des éditeurs, j’ai pu jaser avec Guillaume Houle, Carl Rocheleau, Kevin Girard, Pierre-Luc Lafrance, Isabelle Morneau et Guy Bergeron, pour ne nommer que ceux-là. Aucune niaiserie n’a été dite en coulisses. On a parlé seulement de choses sérieuses. Vous nous connaissez.

* * *

À 16h, c’était le temps d’aller faire mon check-in au motel. Je ne nommerai pas ce motel. Ce n’est pas parce que j’ai eu un service particulièrement mauvais, mais… vous comprendrez plus tard.

Je suis arrivé là-bas, j’ai payé mon séjour à l’avance (à 55 $ par nuit, on réduit les déficits), puis je me suis rendu à ma chambre.

Belles couleurs.
Belles couleurs.

J’y ai vidé ma glacière et placé mes denrées dans le minuscule frigo. Il fallait que je soupe assez rapidement : je signais pas longtemps après. J’ai examiné donc ce que j’avais apporté et j’ai fait une constatation un peu troublante : je ne pourrais me faire RIEN D’AUTRE que des sandwiches aux oeufs. Pourtant, je le savais quand j’avais rempli ma glacière, mais vu que c’était un problème pour « futur moi », c’était pas TOTALEMENT concret.

Et là, « futur moi » était en tabarnaque.

J’haïssais pas ça, les sandwichs aux oeufs, mais manger ça pendant 4 repas? Vraiment???

La première était pas pire, au moins.

Le LUXE.
Le LUXE.

Comme j’étais un peu « décrissé » d’avoir fait beaucoup de voiture et d’avoir sauté ma sieste (j’en fais souvent), j’ai cru bon me faire un café avec mon matériel.

Le lavabo du motel m’a donné du fil à retordre.

Comment ça, ça rentre pas?
Comment ça, ça rentre pas?

Sans blague, j’ai dû essayer de mettre de l’eau dedans pendant au moins 5 minutes. Si je la penchais trop, je renversais tout ce que j’avais réussi à verser dedans. C’est BEAUCOUP PLUS TARD j’ai eu la brillante idée de remplir la bouilloire avec un verre d’eau. Bravo.

J’ai fait bouillir l’eau, j’ai pris mon pot de café instantané, puis j’ai crié : « FUCK! »

J’avais oublié d’apporter une tasse.

* * *

Quand l’eau était enfin chaude, j’ai préparé mon café dans un des verres du motel.

Sans blague, c’est vraiment dégueulasse.

Le café était bon, mais j’avais l’impression de boire de l’eau de vaisselle.

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Avouez.

En plus, le verre était ultra chaud. PAS LA PLUS BELLE EXPÉRIENCE À VIE.

* * *

Je suis retourné au salon pour mes dernières signatures. Cette journée était sensationnelle. Je m’ennuyais vraiment de faire des salons au kiosque des Six Brumes, l’ambiance était au rendez-vous et les lecteurs adoraient ça. Alégracia a trouvé beaucoup de nouveaux lecteurs et a même séduit des gens qui avaient lu le premier tome à l’époque de la première publication. Ça motive!

On est restés en poste jusqu’à la fermeture. On n’a dit aucune niaiserie.

* * *

Quand je suis revenu à mon motel, j’ai remarqué (et j’ignore pourquoi je l’ai manqué à mon premier passage) qu’il y avait une machine à café à l’entrée. Brisée, OK, mais il y avait quand même des verres en styromousse à côté. J’en ai pris quelques-uns.

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J’aurais aussi aimé remarquer qu’il y avait un grille-pain…

Pour compenser, le propriétaire du motel avait fourni une bouilloire. J’avais donc apporté la mienne pour rien.

Nuit 1 (de vendredi à samedi)

J’ai pas dormi. Matelas trop dur, oreiller trop mince.

Et, environ à 1h du matin, j’ai commencé à me gratter. D’abord la face, puis les jambes, puis le dos, puis encore la face.

Puis ça grattait de plus en plus.

Je me suis levé en sursaut. « Câlisse! Des punaises de lit! »

Jour 2 (samedi)

Je me suis levé vraiment « décrissé d’la vie ». Ça me grattait moins, mais je freakais. Est-ce que c’était vraiment des punaises de lit qui avaient causé mes démangeaisons, ou bien les employés avaient juste lavé les draps avec un détergent qui provoquait des réactions allergiques?

Ce qui était sûr : j’étais très, très fatigué.

Ne pas être à son 100 %.
Ne pas être à son 110 %.

J’ai quand même été signer au salon (évidemment). Je me suis joint à Isabelle Lauzon, au kiosque des Six Brumes. Parle-parle-jase-jase, puis je lui ai mentionné mon hypothétique problème de punaises de lit au motel. Elle m’a raconté qu’elle connaissait des gens qui en avaient rapporté chez eux (c’était désastreux), et m’a montré comment détecter s’il y en avait dans mon lit (il fallait regarder les coutures sur le matelas et voir s’il y avait des résidus rouges autour des fils). Je me suis promis que je ferais les vérifications nécessaires à mon retour.

Pierre-Luc Lafrance est venu nous rejoindre plus tard.

J’avais appris, la veille, que Pierre-Luc dormait au même motel que moi (dans la chambre juste à côté de la mienne, en fait). Sans vouloir le faire paniquer, je lui ai parlé des punaises.

« Continue… », qu’il m’a dit lorsque j’ai abordé le sujet.

Je lui ai raconté que ça m’a piqué durant la nuit, et je lui ai demandé si c’était pareil pour lui.

« J’ai pas pris de chances, qu’il m’a répondu. Moi, je suis parti à minuit. J’avais des plaques rouges partout sur les bras. J’ai passé la nuit à l’hôpital. T’es resté dans ta chambre, toi? »

Dans ma tête : « FUUUUUUUUUCK! » Je me voyais déjà ramener une colonie de bibittes chez nous et brûler mon matelas pour éliminer les envahisseurs.

Cinq secondes plus tard, il a explosé de rire.

Et moi, je lui ai répondu : « Mon esti, toé! »

Bref, j’ai repensé à mon affaire, et je crois avoir compris ce qui s’était passé durant la nuit. Vu que j’avais décidé de garder ma barbe, j’avais d’importantes démangeaisons sur les joues à cause de ça, et dans un délire de demi-sommeil, je me suis immédiatement imaginé être envahi de bibittes.

Aujourd’hui, je peux vous le dire : il n’y avait pas de punaises. Et si je n’ai pas nommé le motel dans ce billet, c’est pour éviter qu’une recherche sur Google associe l’établissement aux termes « punaises de lit ». Ça n’aurait pas été très gentil de ma part.

* * *

J’ai dîné à ma chambre (avec une sandwich aux oeufs), j’ai signé, puis j’ai jasé à mon kiosque. Un peu trop. Tellement que j’ai oublié de rentrer pour souper.

Ça me dérangeait pas tant que ça. J’étais vraiment tanné de mes sandwiches, alors avec le 45 minutes qui était à ma disposition, je suis monté au café des écrivains pour voir s’il restait de la nourriture.

Il ne restait pas grand-chose, mais j’ai pu me faire une assiette.

#epicurien
#epicurien

Ça a fait la job, comme on dit.

* * *

Quand ma dernière journée au salon s’est terminée, il était temps de rentrer au motel pour en dernier dodo là-bas.

Il avait neigé pas mal. Mes pneus d’hiver, j’étais content de les avoir.

Auto couverte de givre.
Auto couverte de givre.

Pierre-Luc voulait revenir à Québec le soir même (il participait aussi au Comiccon  de Québec). Pour ma part, j’étais juste trop fatigué pour faire de l’autoroute en pleine nuit. Alors j’ai regagné ma chambre, et je me suis couché…

Nuit 2 (de samedi à dimanche)

… et j’ai pas dormi.

J’ai même essayé de faire jouer du Coldplay en boucle (habituellement l’effet de somnolence est instantané). Ça n’a pas marché.

Jour 3 (dimanche)

Ma montre a sonné à 5h30 du matin.

Douche rapide. J’ai rapaillé mes affaires, puis je suis parti.

Il faisait vraiment froid.

En chemin, je me suis arrêté quelque part pour mettre de l’essence. Je vous laisse deviner où c’était, grâce à cette image :

Il manquait juste les bigfoots.
Il manquait juste les bigfoots.

OUI, j’ai déjeuné au McDonald’s. Mais comme j’étais entre deux évènements, j’ai considéré que je n’étais pas « en service ». Ça comptait pas.

* * *

À ma maison, à Québec, j’ai déposé mes boîtes du Salon du livre de l’Estrie, j’ai ramassé celle que j’avais préparée pour le Comiccon, puis je suis reparti. J’ai juste eu le temps de donner un bisou à ma femme et à ma fille.

Par miracle, je suis arrivé à l’heure au centre des congrès.

Je me suis installé, après quoi Frédéric Raymond et Jonathan Reynolds sont venus me rejoindre à la table, puis ce fut le tour de Pierre-Luc. LUI, il avait bien dormi.

J’étais fatigué, mortellement fatigué. Mais ça ne m’a pas empêché de rencontrer mes lecteurs et de participer à des discussions sérieuses sur le rôle social des entraîneurs de crocodiles-acteurs.

Aucune niaiserie n’a été dite. Aucune. AUCUNE!

Viscères et brumes.
Viscères et brumes.

Je vous laisse là-dessus, il ne faudrait pas que j’y passe la journée. Mais bref, ce fut une fin de semaine riche en rires et en émotions (mais, heureusement, pas en punaises de lit). Ça m’a fait du bien de revoir la gang, on s’était un peu perdus de vue depuis les dernières années.

On remet ça à la prochaine fois!

Ce weekend : Salon du livre de l’Estrie et Comiccon de Québec

Une fin de semaine complètement folle s’en vient. Ça commencera vendredi, avec des séances de signatures au Salon du livre de l’Estrie, autant chez Les Six Brumes que chez Porte-bonheur. Voici mon horaire (qui peut différer un peu de ce qu’on trouve dans le programme, mais fiez-vous aux informations données ici) :

Pour Alégracia : l’intégrale, kiosque 409 :

  • Vendredi : 13h-15h / 18h-20h
  • Samedi : 10h-12h / 14h-16h / 19h-21h

Pour La patience des immortels, kiosque 600 :

  • Vendredi : 15h-16h
  • Samedi : 16h-17h30

Et dimanche très tôt le matin, je sauterai dans ma voiture pour me rendre au Comiccon de Québec, où je serai présent toute la journée pour signer des copies d’Alégracia : l’intégrale, en compagnie de Pierre-Luc Lafrance, de Jonathan Reynolds et de Frédéric Raymond. Il se dira pas de niaiseries là-bas, parole de pirate.

D’ailleurs, comme le weekend s’annonce 100 % par reposant, je vais essayer de prendre quelques photos et de raconter mon récit de voyage, comme il m’arrivait de le faire « dans l’temps ». Je n’ai plus d’ordinateur portable, alors je ne pourrai pas le faire « en direct du salon », mais je vais m’arranger pour rédiger ça à mon retour.

Au plaisir de vous croiser là-bas!