Beauté
« Présentez votre manuscrit » maintenant sur LesLibraires.ca
Depuis quelques jours déjà, mon guide Présentez votre manuscrit littéraire comme un pro en 5 étapes est en vente sur le site LesLibraires.ca.
J’ai entrepris les démarches pour y placer mon livre, surtout parce que ça m’agaçait de me positionner uniquement sur les grosses plateformes étrangères comme Amazon, iBooks et Kobo. Mieux vaut faire tourner l’économie locale; d’ailleurs, beaucoup de lecteurs québécois vont sur LesLibraires.ca pour leurs achats. Ce site est simple d’utilisation, tout en étant très efficace.
Une particularité notable de cette plateforme : on peut désormais utiliser une fonction pour offrir des livres numériques en cadeau. La procédure est un vrai charme, et ça vient tout juste d’être implanté.
Vous avez un ami qui s’apprête à expédier un manuscrit? Faites-lui un cadeau utile!
Vous noterez que les livres de la série Le fléau de Roc-du-Cap ne sont pas encore disponibles sur LesLibraires.ca. J’attends simplement que ces publications aient une forme plus définitive avant de les soumettre… Tant que la partie III n’est pas finale, les volumes sont appelés à changer un tantinet (pas dans le texte principal en tant que tel, mais surtout dans les paratextes et le visuel). Dès que ce sera réglé, ils y seront.
Vous ne magasinez pas encore sur LesLibraires.ca? Allez vite découvrir ce site magnifique!
« La nouvelle hantise » atteint 25 000 mots
Parfois, un projet grandit de façon exponentielle.
Dans la série Le fléau de Roc-du-Cap que je suis en train d’écrire, la première partie intitulée Le dernier rituel faisait exactement 750 mots. Une micronouvelle gratuite, qui sert surtout à donner le ton. La suite, Le premier survivant, entrait déjà plus en profondeur dans le sujet avec ses 2500 mots.
Pour la troisième partie intitulée La nouvelle hantise, je voulais commencer une plus grande aventure où l’on apprendrait à connaître les personnages plus en profondeur, et ceux-ci reviendraient dans les parties subséquentes. Évidemment, entrer dans ce niveau de détail faisait en sorte que je m’éloignais du style de la nouvelle au sens traditionnel. Il y aurait nécessairement plus de dialogues, plus de descriptions et plus d’action.
J’avais prévu écrire 10 000 mots au départ, nombre que j’ai atteint assez rapidement, alors que j’avais seulement raconté la moitié de mon plan. Que devais-je faire? Couper la moitié de mon texte pour respecter cet objectif arbitraire? Ça aurait pu être une solution sensée, sauf que… à quoi bon? Ce que j’avais écrit, c’était un squelette avec bien peu de viande. La plupart des écrivains coupent au moment de passer à l’étape de la réécriture; moi, c’est l’inverse. Quand je reviens sur mon récit, il enfle d’environ 20 % puisque j’ajoute le style à ce moment-là. Ça n’aurait pas servi à grand-chose de sortir la machette… Tout ce qui était écrit me semblait essentiel.
Dix mille mots, et j’étais loin d’avoir fini. Heureusement, je n’avais aucune contrainte tangible. Si je continuais à écrire, aucune directeur de collection n’aurait dit que mon livre était trop épais par rapport aux autres et coûterait trop cher à imprimer. Je fais du numérique.
Certains me diraient qu’avec ces longueurs variables, je pourrais semer la confusion chez mon lectorat. C’est bien vrai : après tout, quelqu’un qui lit la première partie, qui fait 750 mots, pourrait très bien penser que toutes les parties suivantes auront cette longueur. Ça m’angoissait un peu, au départ, et c’est pourquoi j’ai mis un petit texte explicatif à la fin des deux premières parties, qui explique vers quoi se dirige la série. J’ai aussi posé les étiquettes « Micronouvelle », « Nouvelle » et « Novella » au bas des couvertures. N’empêche, je suis conscient que je perdrai quelques lecteurs au passage. C’est un sacrifice que je suis prêt à faire pour rester fidèle aux exigences de mon histoire.
La nouvelle hantise demandait plus de 10 000 mots? Alors plus de 10 000 mots elle aurait. J’ai continué jusqu’à me rendre à 15 000, et à cette étape, l’histoire en demandait 20 000. Et la même chose s’est répétée à ce palier.
Maintenant, j’en suis à 25 000 et j’approche enfin de la conclusion prévue. Au format poche, ça fait environ 150 pages.
Je me demande encore si je dois étiqueter ce livre comme une « Novella ». En anglais, les récits de 25 000 mots sont catégorisés ainsi, mais les textes en anglais contiennent en général beaucoup plus de mots pour une même longueur. En français, à 25 000, on parle plus d’un court roman. J’ai encore le temps d’y réfléchir.
La couverture provisoire :
Le premier jet achève. Je suis pas mal satisfait de ce qui est raconté, mais je sais très bien que l’effort de réécriture à fournir sera colossal. Retroussons nos manches!
« Le dernier rituel » maintenant gratuit sur Amazon
Sur des plateformes comme Google Play, iBooks et Kobo, il est possible de publier des livres que les clients peuvent télécharger gratuitement. Au moment de diffuser, dans la case « Prix », on inscrit tout simplement « 0,00 $ ». Ça permet entre autres de bien lancer des séries et de se faire connaître en tant qu’écrivain auprès d’un public plus large.
Cependant, sur Amazon, c’est plus compliqué de diffuser de la « gratuité ». Pour toute publication destinée aux appareils Kindle, on doit obligatoirement définir un prix minimum de 0,99 $.
Bien sûr, il était hors de question pour moi de demande 0,99 $ pour Le dernier rituel, une nouvelle qui fait à peine 4 pages au format poche. C’est pourquoi j’avais créé une version combinée des 2 premières parties du Fléau de Roc-du-Cap. On ne retrouvait cette mouture 2-en-1 que sur Amazon, étant donné les limitations du système.
J’ai toutefois trouvé une façon de contourner le problème, et depuis aujourd’hui, on peut se procurer Le dernier rituel sur Amazon.ca tout à fait gratuitement. N’hésitez pas à le télécharger sur votre appareil Kindle!
La suite, Le premier survivant, y est également disponible pour 0,99 $.
Mon bilan pour 2014
Encore une autre année qui se termine. On peut dire qu’elle a été bien remplie! En fait, je dois dire ça chaque année… Je ne me souviens pas d’avoir déjà dit en décembre : « Heille! Je me suis vraiment pogné le béret cette année! WOOHOO! »
Peut-être que ça me ferait du bien, au fond. Peut-être qu’à soixante-et-un ans, je pourrais me prévoir une année sabbatique.
Alors, qu’est-ce qui a marqué l’année 2014?
Janvier : Un petit voyage avec ma famille pour couper l’hiver en deux. Donc côté écriture, c’était bof. (Mais le voyage était plaisant, par contre.)
Février : Je révisais une dernière fois le roman La patience des immortels, livre que mon éditeur espérait sortir pour le Salon du livre de Québec.
Mars : Je prépare sérieusement un projet d’écriture qui mijote dans ma tête depuis un bon bout de temps (pour les abonnés de mon infolettre, je parle ici du « Projet NAP »). Je rédige une grande quantité de documents préparatoires dont les descriptions de personnages et le plan général.
Avril : Je fais publier, presque simultanément, La patience des immortels aux éditions Porte-bonheur et ma nouvelle dans le recueil Des nouvelles du père chez Québec Amérique.
Mai : Je participe au congrès Boréal, qui se déroule cette fois à Québec. Quelques jours plus tard, je remanie complètement ma liste de diffusion pour la rendre plus personnelle, et ça m’a demandé une réactualisation complète de mes connaissances en programmation (beaucoup de travail sous le capot de ce blogue, donc).
Juin : J’entreprends d’importantes rénovations sur la cour arrière de la maison, avec mon père et mon oncle. Je signe quatre contrats d’édition pour des projets qui verront le jour en 2015.
Juillet : Les travaux sur la cour arrière se poursuivent. Je profite du soleil et j’adore ça.
Août : Inspiré par un « Romance Challenge » auquel ma blonde participe, je rédige les règlements pour ce qui deviendra le Grand défi de littérature 2015. Je commence également l’écriture de mon guide Présentez votre manuscrit littéraire comme un pro en 5 étapes. Voulant me faire les dents sur l’édition numérique, je sors deux vieilles nouvelles des oubliettes et je les publie en exclusivité numérique. Étant donné que ces nouvelles sont liées et que j’ai des idées pour poursuivre ces histoires, j’annonce la série Le fléau de Roc-du-Cap et j’entreprends aussitôt l’écriture du 3e volet intitulé La nouvelle hantise.
Septembre : Je termine, révise et corrige Présentez votre manuscrit littéraire comme un pro en 5 étapes et j’annonce sa sortie pour le 22 octobre. Je ressors à nouveau mon coffre à outils de programmation et je modifie mon blogue pour en faire une plateforme de vente numérique. J’apprends à jongler avec Amazon Direct Publishing, Kobo Writing Life, iTunes Producer et Google Play. J’ai perdu quelques cheveux dans le processus. À la fin du mois, je fais un autre voyage en famille.
Octobre : Sortie de Présentez votre manuscrit littéraire comme un pro en 5 étapes à 2,99 $. La réponse des lecteurs est fantastique (et l’est encore aujourd’hui). Le livre connaît un bon succès en Europe, particulièrement en France et en Belgique, alors je ressens le besoin de modifier la fiche du livre pour inclure les prix en euros et quelques informations pour les lecteurs étrangers.
Novembre : Je participe au premier ComicCon de Québec et j’ai beaucoup de fun avec la gang des Six Brumes et de la Maison des Viscères. Je vends plusieurs livres, de même que des copies de Présentez votre manuscrit littéraire comme un pro en 5 étapes en personne, grâce à des cartons de vente. Victime de son succès, mon site Web devient extrêmement lent, alors je me paye une mise à niveau sur mon hébergeur pour avoir un VPS.
Décembre : Regain soudain d’inspiration, j’écris comme je n’ai pas écrit depuis trois ans. La nouvelle hantise avance si bien que je crois pouvoir en terminer le premier jet en janvier 2015.
Voilà qui fait le tour des faits saillants. L’an 2015 sera sûrement aussi chargé, sauf que je ne ferai sûrement pas de rénovations durant l’été. Il faudra que je trouve une autre manière de me garder en forme…
D’ici là, passez un joyeux temps des Fêtes! :)