Vendre des livres numériques dans un salon du livre

Pendant que je concevais mon livre numérique intitulé Présentez votre manuscrit littéraire comme un pro en 5 étapes, j’essayais de réfléchir à une manière de l’offre aux gens durant les évènements littéraires comme les salons du livre. Je me disais qu’une petite portion de lecteurs voudraient l’avoir, mais n’étaient pas nécessairement à l’aise avec le fait de « mettre leur carte de crédit sur Internet ».

Et comme dans toutes les situations où on fait de la vente directe, c’est beaucoup plus intéressant qu’un livre puisse être acheté immédiatement lorsqu’on l’offre, ou qu’on se le fait offrir. Les auteurs courent les salons pour trouver des lecteurs, et les lecteurs, pour se trouver de la lecture. Il y a une relation transactionnelle implicite qu’il faut savoir respecter.

Mais comment vendre un bien numérique lorsqu’on se trouve devant un client, dans le monde réel?

J’ai considéré offrir des clés USB, des cartes SD, des CD ou tout autre support physique sur lequel j’aurais mis mon livre. Le problème : utiliser un support physique, ça fait immédiatement enfler la facture. Et même si les CD sont peu chers, il faut se rappeler que beaucoup d’ordinateurs aujourd’hui n’ont même pas de lecteur pour lire ces disques.

Il fallait que je trouve une autre solution.

La magie des codes promotionnels

Le système que j’emploie sur mon site pour vendre des fichiers numériques me permet de créer une quantité illimitée de codes promotionnels. Ça me donne la possibilité d’offrir des rabais, ou carrément de rendre des livres numériques gratuits en générant des codes alphanumériques, que les clients peuvent ensuite utiliser dans leur panier d’achat.

J’y ai songé, et je me suis dit : « Pourquoi ne pas utiliser ça pour faire de la vente plutôt que juste des promotions? »

J’aurais simplement à vendre un « code promotionnel » qui permettrait à quelqu’un de télécharger mon livre gratuitement. Ce code aurait une utilisation unique, et ne serait donc plus valide après le premier emploi. Tout ça, c’était faisable.

Mais le vrai défi : comment rendre la procédure simple? Ce n’est vraiment pas tout le monde qui est à l’aise avec l’informatique, et encore moins avec le concept des codes promotionnels.

Je savais que pour que les clients embarquent, il fallait que ça soit simple. Vraiment simple.

C’est alors que j’ai eu l’idée des cartes.

À vendre : des cartons avec des codes

Je me suis fait imprimer des petits cartons format « cartes professionnelles » avec, d’un côté, la couverture de mon livre et son prix :

Recto de carte de vente

C’est pas immense, mais quand je fais un salon du livre, je dois voyager léger. Chaque gramme compte. Je l’ai appris à la dure.

Je mets donc ces cartons dans un présentoir, devant la table. Le titre (délibérément laissé gros pour être lisible à partir d’un carton comme celui-là ou d’une image de 75 pixels de hauteur) attire bien l’attention.

Les gens peuvent prendre un carton et partir avec sans problème, comme si c’était un signet. Au fond, c’est autant un instrument promotionnel qu’un instrument de vente.

Le plus important, bien sûr, se trouve au dos de la carte :

Verso de la carte de vente

 

On y trouve la procédure pour télécharger le livre gratuitement.

En temps normal, avant de participer à une activité littéraire, je génère une trentaine de codes uniques à partir de mon bureau, et je les retranscris au stylo dans les cases « Votre code unique ». J’essaie bien entendu de m’appliquer et de ne jamais utiliser des caractères ambigus comme O (la lettre) ou 0 (le chiffre).

Je garde aussi une bonne quantité de cartes « vierges » que les gens peuvent rapporter à la maison, pour en savoir plus sur le livre. Ce sont les versions « signet » que les gens pourront prendre sans payer.

Pour obtenir une carte avec un code, cependant, il faut me payer le prix du livre, soit 2,99 $.

Simplicité et longévité

En concevant ce document, j’ai vraiment failli me tirer dans le pied.

Dans la première mouture, j’expliquais, au dos de la carte, toute la procédure pour valider le code promotionnel et obtenir sa copie du livre (ex. : ajoute le livre dans ton panier –> entre le code –> valide-le –> télécharge ton livre). Le problème : si je modifiais cette séquence ou que je changeais carrément mon système de vente, tous mes cartons deviendraient invalides. J’ai quand même payé cher pour les faire imprimer, ils devaient donc durer jusqu’à épuisement.

J’ai bien fait de me protéger, parce qu’à la dernière minute, j’ai effectivement changé de plateforme de vente! Toutes mes cartes n’auraient servi à rien.

Donc, plutôt que de tout expliquer sur papier, j’ai choisi d’envoyer mes lecteurs sur dominicbellavance.com/manuscrit. La vraie procédure s’y trouve. Et comme c’est sur le Web, je peux la modifier quand je veux.

Pour l’instant, ça se passe bien : tous les gens qui ont acheté mon livre en personne ont réussi à le télécharger avec succès.

Je constate que cette stratégie fonctionne bien pour moi, mais j’ignore si elle pourrait s’appliquer à tout le monde. N’oublions pas que je n’ai qu’un seul livre numérique à vendre durant les salons. Un éditeur avec un catalogue de 300 titres pourrait-il faire de même? Ça reste à voir.

Donc, si vous désirez vous procurer mon dernier livre numérique, vous savez maintenant que vous pouvez l’acheter sur mon site ou en personne, grâce aux cartons de vente. J’en aurai au Salon du livre de Montréal, et sûrement dans tous les prochains évènements littéraires qui auront lieu dans la province.

Vous désirez en savoir plus?

Consultez mon article intitulé 100 trucs pour faire la promotion de vos livres. Ce dossier complet vous enseignera les bonnes bases en marketing et vous donnera les outils nécessaires pour mener à bien votre campagne. Lisez-le gratuitement en cliquant ici!

Les objets de mon bureau #7 : Caisse de monnaie

Le septième objet du bureau ne sert pas souvent, mais quand j’en ai besoin, je suis bien content de l’avoir.

C’est simplement ma caisse de monnaie :

Coffret de monnaie

J’ai acheté cette caisse au Bureau en gros, en 2007, alors que je commençais à faire des salons du livre indépendant un peu partout dans la province.

Parce que… c’est bien beau avoir des livres à vendre, si t’es pas capable de fournir la monnaie quand on te tend un billet de 20 $, t’es cuit.

Je l’ai appris à mes dépens durant le lancement d’Alégracia et le Serpent d’Argent. Au moins, la caisse populaire était pas loin de la salle municipale, donc j’ai pu me démerder

La caisse
La caisse en question

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La première fois que j’ai fait un salon indépendant, c’était durant le Rendez-vous des publications parallèles en 2007, à Québec. Je raconte ici comment cet évènement m’a rapporté un solide ZÉRO DOLLAR en revenus bruts. Et à ça, on soustrait les dépenses. Au moins, j’avais ma caisse de monnaie, des fois que.

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J’ai refait le même salon en 2009. Ça n’a pas été beaucoup mieux.

Mais j’avais ma caisse.

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Persistant, j’ai refait le salon en 2010, et depuis ce temps (je me demande bien pourquoi), je ne parle plus de mes ventes sur mon blogue.

Et ma caisse? Fidèle au poste!

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Donc, voilà. Je possède cette charmante caisse noire et je l’apporte à la plupart des évènements en me disant : « AHHH! IL FAUT VRAIMENT QUE J’AIE DU CHANGE SINON JE VAIS PERDRE TELLEMENT DE VENTES! »

Le simple fait de l’avoir près de moi, ça me rassure, faut croire.

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Qu’est-ce qu’il y a dedans?

Ça ne sera pas une surprise : de la monnaie.

Contenu de la caisse

Cher lecteur, vous pouvez ranger votre crowbar. Ça ne sert à rien de venir casser une fenêtre pour me dévaliser : en général, l’argent ne reste pas longtemps dans ma caisse après un évènement littéraire. Je le perds assez rapidement en jouant aux cartes avec ma famille.

Vous voyez le carnet de reçu, rangé dans l’espace du haut? C’est un beau souvenir des évènements auxquels j’ai participé seul. Sur chaque page, on peut lire, gribouillé au stylo :

  • la date du jour
  • le nom de l’évènement
  • mes ventes

Donc les pages sont pas mal vides, à part pour les informations écrites dans l’en-tête.

Ce carnet est un peu tombé dans la désuétude depuis que j’utilise le terminal Square sur mon iPad, pour faire le suivi mes ventes. Ce système me permet, entre autres, d’accepter les cartes de crédit. Pas mal pratique, surtout en sachant que les gens qui nous disent qu’ils vont « faire un petit tour au guichet » ne reviennent jamais la moitié du temps.

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Fait cocasse : j’ai participé au premier ComicCon de Québec la semaine dernière. Pour une fois, les ventes ont été à la hauteur de mes espoirs les plus fous! Cependant, comme j’utilisais Square, mon carnet n’a pas eu la chance d’accueillir l’encre de ces belles ventes… après toutes ces années de loyaux services. C’est pas très juste. Je m’excuse, carnet.

Je te garde quand même, des fois que j’échappe mon iPad dans le fleuve.

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Dans la caisse, le plateau à monnaie peut s’enlever, ce qui nous permet de cacher des choses assez minces en dessous.

Qu’y a-t-il, dans ma caisse? Révélons ce grand secret!

Une nappe cheap

Une nappe cheap du Dollarama!

C’est que, voyez-vous, cher lecteur, j’ai déjà participé à un évènement littéraire où aucune nappe n’était fournie pour les tables. C’était spécifié dans le programme, mais je l’avais juste pas lu, trop occupé à m’imaginer en train de nager dans l’argent.

Donc, un jour, je me suis ramassé dans un mini-salon du livre avec une table de 6 pieds toute nue, en bois sale, recouverte de marques de crayons de feutre un peu disgracieuses (je me souviens avoir caché le mot « SUS KRISS » avec des copies d’Alégracia… j’espérais ne jamais vendre le dernier).

Et une table toute nue, c’est laid en simonac, surtout quand tous tes voisins ont de belles nappes blanches et immaculées, 500 fils au pouce.

Et dites-moi : quand on n’a pas de nappe, les boites de livres, on les cache où, dans ce temps-là?

Donc, j’ai décidé que je ne me referais plus avoir comme ça. Depuis, je transporte toujours cette laideur en plastique.

C’est mieux que rien.

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Ça m’a été utile au Rendez-vous des publications parallèles 2010, où justement, les tables étaient toutes nues. Le problème : on était à l’extérieur, et je n’avais pas de pinces pour retenir cette maudite nappe en plastique, qui menaçait de partir au moindre coup de vent.

En plus, il pleuvait.

Comme quoi ça peut toujours être pire.

* * *

Alors, voilà, cette caisse devrait me suivre encore longtemps à travers les méandres des évènements littéraires québécois. Elle a bien démontré son utilité durant le ComicCon de Québec, et j’espère qu’elle aura d’autres occasions pour cracher et gober des pièces de monnaie!

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NOTE : Dans ce billet, j’ai l’air de basher sur Le rendez-vous des publications parallèles, mais ce n’est vraiment pas le cas. C’était toujours super bien organisé et promu! J’assume entièrement mon incompétence lorsqu’il s’agit de vente directe. Par chance, j’ai d’autres qualités.

Mon nouveau livre numérique est maintenant en vente!

Le guide pour les auteurs Présentez votre manuscrit littéraire comme un pro en 5 étapes est maintenant officiellement en vente sur les 4 grandes plateformes numériques (Amazon, Kobo, iBooks et Google Play).

Si vous voulez avoir le livre dans tous les formats disponibles, vous feriez mieux de l’acheter ici même, sur mon site Web. Les transactions sont sécurisées et se font par PayPal; vous pouvez utiliser les fonds dans votre compte ou à peu près n’importe quelle carte de crédit.

Présentez votre manuscrit littéraire comme un pro en 5 étapes

Dès la transaction complétée, vous obtiendrez un lien pour télécharger une archive .zip qui contiendra tous les formats. Vous recevrez en plus un courriel avec un deuxième lien de téléchargement, juste au cas.

Bonne lecture, et n’hésitez pas à m’envoyer vos commentaires! Le numérique a l’avantage de mieux accueillir les améliorations que le papier.

Bonus : Qui, parmi vous, sera le premier à trouver l’« easter egg » caché à l’intérieur du livre?

Précommandez mon nouvel essai sur les 4 grandes plateformes

Vous pouvez dès maintenant précommander mon nouvel essai Présentez votre manuscrit littéraire comme un pro en 5 étapes, dont la sortie est prévue pour le 22 octobre 2014. Cette prévente a lieu sur les 4 grandes plateformes de vente de livres numériques :

Si vous désirez obtenir le gros « package » comprenant 4 fichiers (ePub, Kindle, PDF régulier et PDF mis en page comme un manuscrit), je vous conseille d’attendre le 22 octobre pour acheter le livre directement sur mon site Web, au prix de 2,99 $. Un bouton d’achat sera placé sur la page du livre. Vous pourrez procéder au paiement en utilisant votre compte PayPal, une carte de crédit ou une carte de débit.

Si vous n’aimez pas magasiner en ligne, rassurez-vous : il sera également possible de m’acheter cet essai en personne durant un évènement littéraire comme un salon du livre. Je vous remettrai alors un code promotionnel unique qui vous permettra de télécharger vos fichiers à la maison, en toute simplicité.

En vente le 22 octobre : Présentez votre manuscrit littéraire comme un pro en 5 étapes

Présentez votre manuscrit littéraire comme un pro en 5 étapes

Au nombre de questions que je recevais chaque semaine (et parfois chaque jour) par rapport aux manuscrits littéraires, c’est devenu quasiment inévitable : je devais écrire un court bouquin là-dessus et le mettre en vente sur mon site.

J’ai donc repris les plus importants billets concernant les manuscrits littéraires, que j’avais écrits entre 2009 et 2013, puis je les ai revus, corrigés, bonifiés et « pimpés ». Le résultat : un livre numérique d’un peu plus de 60 pages intitulé Présentez votre manuscrit littéraire comme un pro en 5 étapes.

Si l’on tient pour acquis que vous avez écrit la meilleure histoire du monde (rien de moins), ce livre, teinté d’un humour mordant, vous apprendra comment formater votre manuscrit adéquatement pour réussir votre première impression auprès des éditeurs. Il vous informera également sur les principales gaffes que l’on doit éviter à tout prix, au risque de paraître amateur (ex. : mettre des images de voitures sport ou des dessins de combattants médiévaux avec des armes démesurées sur votre couverture… vous voyez le genre).

Le livre sera vendu ici même dès le 22 octobre 2014, au prix fort raisonnable de 2,99 $.

Il sera disponible aux formats ePub, PDF et Kindle. Si vous l’achetez sur mon site, vous obtiendrez une archive .zip qui contiendra tous ces formats avec, en prime, une version PDF « alternative » qui sera mise en page exactement comme si c’était un authentique manuscrit littéraire. Vous pourrez donc vous baser sur l’apparence de ce livre pour créer votre propre document.

Présentez votre manuscrit littéraire comme un pro en 5 étapes sera également vendu sur Kobo, iBooks, Google Play et l’Amazon Kindle Store à partir du 22 octobre.

Il sera également possible de me l’acheter en personne durant les prochains évènements littéraires. « Comment est-ce possible? », me direz-vous. Ah!, ça, c’est une surprise.

Si vous le désirez, vous pouvez dès maintenant ajouter ce livre à votre liste de lecture sur Goodreads.

On s’en reparle à la mi-octobre!

Les 10 lectures qui m’ont le plus marqué

Ces temps-ci, un statut viral circule sur Facebook : il s’agit de nommer les 10 romans qui ont le plus marqué notre vie de lecteur. Ce ne doit pas nécessairement être nos « meilleures » lectures… juste celles qui ont eu un impact définitif. Je trouve ça intéressant de lire les listes de mes amis et collègues. Cependant, j’aimerais bien savoir pourquoi ils ont choisi tel ou tel livre. Après tout, on parle de lectures marquantes. Pourquoi ont-elles marqué? Il me semble que ce serait bien de lire les raisons, bien plus que la liste en tant que telle.

Bien sûr, l’espace sur Facebook ne permet pas d’entrer dans ce genre de détail. Alors, je profite de la plateforme du blogue pour répondre à l’invitation que m’a lancée Michel J. Lévesque (vive le blogue!).

Mes 10 lectures, pas nécessairement en ordre d’importance (j’espère que vous ne serez pas offensé de voir que j’inclus des BD, comme c’est un gros morceau dans ma vie de lecteur) :

  • Aliss, de Patrick Senécal : C’est le livre charnière qui m’a fait passer du côté des « vrais » lecteurs. Avant ça, je n’avais vraiment lu que des livres obligatoires au secondaire et au cégep qui me faisaient tous bâiller d’ennui. Dans ma tête, un roman le fun, ça se pouvait juste pas (évidemment, ma culture littéraire était assez restreinte à l’époque). Ma soeur avait acheté Aliss durant le Salon du livre de Québec. Elle avait 14 ans. Je me souviens que Patrick avait hésité à donner ce livre à une lectrice aussi jeune. Comme ma mère était avec nous, elle a donné son approbation. Ma soeur l’a lu, elle a capoté, et après je le lui ai emprunté. Sans blague, ça a été une révélation. C’était la première fois de ma vie que je me cachais pour lire, je tournais les pages, je voulais en savoir plus. Le déclic s’est fait dans ma tête : « Peut-être que si je prenais la peine de m’informer et de chercher un peu plus, j’arriverais à trouver des livres qui me plaisent ». Ce fut le cas.
  • Germinal, d’Émile Zola : Lu à l’époque extrêmement pénible où ma fille se réveillait aux heures pendant 13 loooongs mois. Et en plus, elle ne s’endormait qu’après une heure de berçage intensif. Notre vie, à Mireille et moi, tournait uniquement autour des dodos de notre enfant. Comme je m’emmerdais solide, et que ma liseuse n’était pas rétroéclairée, j’ai téléchargé de gros classiques sur mon iPod pour me désennuyer pendant que je berçais ma fille. Grâce à Germinal, j’avais un peu plus hâte à ce moment-là.
  • Paul à Québec, de Michel Rabagliati : Un des seuls livres qui a réussi à me faire brailler comme une Madeleine, et qui me fait brailler à chaque relecture.
  • L’affaire Charles Dexter Ward, de H.P. Lovecraft : Chez mes parents, il y avait une petite bibliothèque vitrée au sous-sol. Il contenait surtout des livres de Cousteau sur les fonds marins (mon père aime vraiment les documentaires animaliers et il m’a transmis cette passion). Il y avait quelques romans, beaucoup d’Agatha Christie et des trucs du genre, édités par le Reader’s Digest. En fouillant, j’ai trouvé le petit livre de Lovecraft perdu entre le reste. Inculte, je pensais que « Lovecraft » était un pseudo pour quelqu’un qui écrit des romans d’amour. Cette nuit-là, j’ai pas dormi.
  • Yuyu Hakusho, de Yoshihiro Togashi : Une série de manga, sûrement pas une des meilleures. Mais je les dévorais durant ma première année de cégep, alors que je vivais en appartement dans la « grande ville » pour la première fois. Si j’avais pas de cours, je m’évachais sur Fano, j’ouvrais un Yuyu pis y’avait pu aucun problème qui existait dans le monde. QUEL BONHEUR! Il faut dire que j’ai emprunté quelques éléments de ce livre pour écrire Alégracia.
  • La communauté de l’anneau, de Tolkien : J’avais essayé de lire ce livre en 2002, durant mes pauses alors que je travaillais chez Olymel (je me cachais dans les cabines des toilettes, là où il n’y avait aucune caméra). À l’époque, je ne lisais pas beaucoup, mais ce livre m’avait attiré parce que j’étais un ancien joueur de D&D. Après 200 pages, j’ai jugé que j’étais pas prêt à passer à travers cette brique (mais maudine, personne ne m’avait dit que le barde énervant ne revenait plus après ces 200 pages… j’aurais pu continuer et j’aurais sûrement été capable). Bref, j’ai repris ma lecture en 2006, alors que j’avais plus « d’entraînement » en lecture, et je l’ai dévoré en quelques jours.
  • Chronoreg, de Daniel Sernine : J’ai acheté ce livre pendant que j’écrivais Les limbes des immortels, parce que je savais que Sernine abordait des thèmes un peu similaires (une drogue pour voyager dans le temps). Il fallait donc que je le lise, absolument, pour m’assurer que je faisais pas la même chose que lui. Le texte m’a carrément jeté par terre. Romance, action, mystère. Tout y était. C’est un fucking miracle que ça m’ait pas découragé à écrire mon livre.
  • Rincewind the Wizzard, de Terry Pratchett : Une révélation pour l’humour en fantasy. Avant ça, je pensais même pas que ça existait. J’étais fasciné de voir que la majorité des blagues passaient dans le style, et pas nécessairement dans l’action.
  • Un ange cornu avec des ailes de tôle, de Michel Tremblay : Avant ce livre, et j’ignore pourquoi, je snobais Tremblay. Je me suis souvent reconnu dans son récit, alors qu’il parlait d’écriture, et ça m’a rassuré, en quelque sorte. Après ce livre, j’ai lu, par plaisir, beaucoup de classiques québécois.
  • Harry Potter and the Half-Blood Prince, de J.K. Rowling : Je snobais aussi Harry Potter juste parce que c’était populaire, et comme bien du monde, j’ai embarqué dans la vague après 3 livres. C’est cependant au 6e tome que je me suis vraiment senti fiévreux de savoir LA SUITE. J’avais jamais vraiment entré dans une communauté de lecteurs comme celle-là, et pour tout dire, je me suis pointé à minuit, à la Maison anglaise, pour l’activité de lancement à Québec.

À mon tour, je vais lancer le défi à Mireille Duval et Gabrielle de Billy Brown.