Nouvelles pages pour « Chagrin meurtrier » et « Silence et oubli »

J’ai maintenant créé les pages respectives pour mes nouvelles Chagrin meurtrier et Silence et oubli.

Vous verrez que les pages couvertures des livres ont été mises à jour pour mieux inscrire ces récits dans une continuité. Ensemble, ils introduiront une série intitulée Le fléau de Roc-du-Cap, que je décris ainsi :

Cette série de nouvelles présente les hauts faits de la Chasse Noire, évènement historique qui s’est déroulé au Drakanitt oriental, quelque 1300 ans avant le récit d’Alégracia. Publiés uniquement au format numérique, ces livres peuvent être achetés sur le site Web de Dominic Bellavance, ainsi que sur Kobo et l’Amazon Kindle Store.

Le premier tome peut être téléchargé gratuitement, tandis que le second est en vente à 0,99 $ sur ce site Web, ainsi que sur Kobo et sur l’Amazon Kindle Store. Ils sont disponibles aux formats epub, Kindle et – nouveauté! – au format pdf.

Notez que vous pouvez toujours obtenir ces 2 livres gratuitement en vous abonnant à ma liste de diffusion.

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Le fléau de Roc-du-Cap est un projet très excitant! Pendant que je m’efforçais à ressusciter mes deux nouvelles parues dans Brins d’éternité et Nocturne, j’ai réalisé qu’elles s’inscrivaient dans une (très complexe) ligne du temps que j’avais développé autour de 2010, alors que j’écrivais Reconquêtes, un roman qui n’a jamais été soumis aux éditeurs.

Dans cette ligne du temps, je décrivais en profondeur un évènement historique survenu à Roc-du-Cap, environ 1300 avant la série Alégracia. Cet évènement s’appellait la Chasse Noire, et débutait précisément là où commençait l’action de Chagrin meurtrier.

J’ai souri plusieurs fois en parcourant ces notes. Du revirement, il y en avait! Et quelques personnages étaient particulièrement intéressants. Très intéressants, même, au point où j’ai fini par avoir l’impression qu’ils avaient les mains jointes et me suppliaient de reprendre la plume. Ils avaient des histoires à raconter, et au bout d’un temps, ça devenait difficile pour l’écrivain de résister.

Le goût de replonger dans la fantasy me revient, je l’avoue. Et à force de lire ma montagne de notes pour Reconquêtes, il m’apparaissait clair que la Chasse Noire était le canevas parfait pour accueillir plusieurs nouvelles indépendantes, mais liées entre elles, d’une certaine façon. C’est donc un projet que je revisite dès aujourd’hui. Voyons où ça nous mènera…

Si tout va bien, au fil des mois, je publierai quelques histoires courtes qui s’inscriront dans la série Le fléau de Roc-du-Cap. Ces livres numériques seront vendus sur les plateformes précédemment mentionnées, au prix de 0,99 $ chacun.

Ces projets évolueront en parallèle avec mes travaux réalisés chez des maisons d’édition professionnelles.

Le prochain volet, Le nouvel Arcaporal, devrait paraître en 2015. C’est donc à suivre!

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Note : Si vous vous étiez abonné à ma liste de diffusion avant aujourd’hui, et que vous souhaitez recevoir les versions pdf de Chagrin meurtrier et de Silence et oubli, écrivez-moi un message et je vous les enverrai illico presto.

Inscrivez-vous à la liste de diffusion et obtenez 2 livres numériques gratuits

J’offre désormais un petit bonus aux gens qui s’inscriront à ma liste de diffusion.

Peu après avoir confirmé votre abonnement, vous recevrez 2 livres numériques gratuits, qui sont en fait des nouvelles littéraires autrefois publiés dans les revues Brins d’éternité et Nocturne, en 2008. Elles se déroulent toutes dans l’univers d’Alégracia, plus spécifiquement dans la cité de Roc-du-Cap.

Deux livres numériques gratuits

Ces nouvelles vous seront envoyées aux formats epub et Kindle pour que vous puissiez les lire sur un maximum d’appareils.

Ne voulant pas pénaliser les abonnés actuels, ceux-ci ont déjà reçu un courriel, ce matin, avec les liens nécessaires pour télécharger les deux oeuvres. Si pour une raison ou pour une autre vous êtes inscrits à la liste et que vous n’avez rien reçu, n’hésitez pas à m’écrire pour qu’on puisse régler le problème.

Bonne lecture!

Retour sur ce 12 août et suite des choses

On peut dire que l’évènement Facebook organisé par Patrice Cazeault et Amélie Dubé a été un succès sur toute la ligne. Et je ne suis pas le seul à le dire, comme les articles positifs foisonnent autant dans les journaux que sur les blogues des collègues.

Mireille et moi, qui étions en vacances en Beauce durant cette journée, n’avions pas vraiment accès à une librairie, alors tout s’est passé sur Internet. On a acheté nos livres sur Leslibraires.ca (environ une demi-douzaine, autant papier que numérique) et on avait un plaisir fou à voir les photos des gens défiler sur la page de l’évènement.

Mireille a même organisé un sondage maison (auquel vous pouvez encore répondre) pour savoir ce que vous aviez acheté, où vous l’aviez acheté, etc. Le journal Voir a déjà publié quelques statistiques liés à cette enquête.

Moi-même, j’ai été interviewé durant cette journée au 98,5 FM pour parler un peu du Grand défi de littérature québécoise 2015, dont le commencement est imminent.

Je dois l’avouer, après ce 12 août réjouissant, j’ai été un peu «lendemain de brosse». Comme l’ont été beaucoup de gens.

Encore une fois, merci, Patrice et Amélie.

Je pense que vous annoncez un vent de changement rafraîchissant dans le milieu du livre, au Québec.

Et maintenant, qu’est-ce qui se passe?

Dans tous les commentaires qui ont défilé sur la page du 12 août, j’ai lu plusieurs fois des trucs du genre : « J’aimerais vraiment que le 12 août dure toute l’année! » Et c’est vrai qu’on aimerait ça, que la littérature québécoise soit sur un « high », pas juste une journée.

Ben je vous annonce que je vais travailler fort pour que ça continue.

Au départ, quand je concoctais le Grand défi de littérature québécoise, je faisais ça surtout pour Mireille et moi (on avait besoin d’un sérieux coup de pied au cul pour lire les livres qu’on avait chez nous). On se disait qu’une dizaine de personnes nous rejoindraient si on était chanceux, mais pas plus. Parce qu’après tout, « les gens sont pas assez crinqués pour embarquer dans une grosse affaire de même ».

On s’est trompés, apparemment.

En deux semaines (en date du 14 août à 13h25) :

De plus, des enseignants m’ont annoncé qu’ils feraient participer leur classe, et même leur école. Ça commence à lever. Certes, ça ne fera les manchettes comme le 12 août, puisque le défi sera un évènement de longue haleine. Mais ça va être amusant. Et très motivant.

Je rappelle qu’il est encore temps d’embarquer dans le bateau, comme le défi commencera seulement le 1er septembre 2014 (plus que 18 jours!). Vous pouvez télécharger votre feuille de score au format PDF ou au format Excel dès aujourd’hui.

Des suggestions de livres pour votre défi

Mireille et moi, avec la précieuse aide de Prospéryne, sommes en train de vous trouver des suggestions de livres pour vous aider à remplir votre défi.

Nous avons classé, dans la bibliothèque du groupe Goodreads, plusieurs livres dans les catégories que l’on retrouve sur la feuille de score (regardez la colonne de gauche, sur la page liée). On va essayer de trouver au moins une suggestion dans chaque catégorie. Le travail n’est pas fini à 100 %, comme je dois m’occuper d’autres choses ces jours-ci. Mais on se rapproche du but.

Si vous êtes un membre de Goodreads, vous pouvez contribuer à l’élaboration de cette liste de lectures, que ce soit simplement pour le plaisir ou, si vous êtes un auteur, pour mettre vos livres en valeur. Voici comment procéder :

1. D’abord, assurez-vous d’être un membre du groupe sur Goodreads.

2. Rendez-vous sur la page de la bibliothèque du groupe Goodreads.

3. Entrez le nom d’un auteur ou d’un livre dans le champ de recherche situé juste sous « Add book », et appuyez sur « Search ».

Ici, on recherche un livre de Caroline Allard.

4. Trouvez le livre que vous désirez ajouter dans le résultat de recherche et cliquez sur « Add to group ».

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5. Dans la fenêtre qui apparaîtra, cliquez sur « Choose shelves » et sélectionnez les catégories où le livre pourrait être inscrit. Essayez d’être le plus rigoureux possible.

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6. Cliquez sur « Save group book ». Voilà!

Je vous rappelle que, si vous êtes un auteur, vous avez ici une occasion en or pour donner une bonne visibilité à vos publications. Au cours du défi, cette liste deviendra une ressource précieuse pour les participants qui chercheront à marquer beaucoup de points et qui seront peu familiers avec certains genres littéraires. Profitez-en!

Et si vous aimez l’idée du défi, n’hésitez pas à partager la page de règlements sur vos réseaux!

Le 1er septembre, participez au Grand défi de littérature québécoise

Ça bouge dans le milieu du livre québécois!

Vous avez sûrement vu passer l’évènement Facebook Le 12 août, j’achète un livre québécois, organisé par mes collègues Patrice Cazeault et Amélie Dubé. Le principe est très simple. Ces temps-ci, on n’arrête pas de se plaindre que ça va mal dans le milieu du livre et que les ventes baissent année après année. La solution? Enfilons nos souliers et allons acheter des livres! C’est concret. Et j’aime l’idée de se prévoir une journée pour synchroniser nos efforts. Ça frappe un peu plus.

Pour l’instant, l’initiative fonctionne bien : plus de 5000 personnes ont rejoint l’évènement.

Ça injectera certainement un peu d’argent dans un milieu qui en a besoin.

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Depuis quelque temps, je voyais Mireille qui participait à un « Romance Reading Challenge » sur Goodreads avec des amis anglophones. Le but de cette activité : lire beaucoup de livres de romance sur une courte période de temps. Chaque lecture est inscrite sur une feuille de score et vaut un certain nombre de points. À la fin du défi, celui ou celle qui a accumulé le plus de points remporte la victoire.

Pour faire augmenter son score, il faut lire des romans dans des catégories prédéterminées (ex. : Historical Romance : Victorian, Contemporary Romance : Cowboys, Paranormal Romance : Shape-shifters, etc.) Le billet original qui a lancé le défi est ici. (D’ailleurs, Mireille vous fait dire qu’elle est 2e avec 21 points.)

Cette activité lui a permis de faire des découvertes originales, en plus de l’inciter à aller vers des publications qu’elle n’aurait peut-être jamais essayées autrement (Paranormal Romance : Ancients Gods?)

Je me suis dit : ce serait plaisant d’importer le concept et de l’appliquer au contexte québécois.

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J’évalue donc les possibilités. Comme j’ai des connaissances en multimédia, je songe à concevoir une solution clé en main, par exemple, en programmant une feuille de score Excel qui calcule automatiquement les points.

Je commence alors à trouver des catégories, à programmer, à écrire les règlements, etc. Quelques jours de travail, bref.

C’est ensuite que l’évènement du 12 août apparaît sur mon fil de nouvelles, sur Facebook.

T’sais, des fois, la synchronicité…

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Je voulais originalement lancer mon défi en avril 2015. Cependant, vu qu’une partie de la province ira acheter un livre québécois le 12 août, j’ai choisi de devancer l’évènement pour profiter de l’engouement actuel. Ça suit la logique : après avoir acheté un livre, on le lit!

C’est ainsi que je vous invite à participer au Grand défi de littérature québécoise 2015, qui débutera officiellement le 1er septembre 2014, juste avant la saison des salons du livre.

Le grand défi de littérature québécoise 2015

Ce défi consiste à lire un maximum de livres québécois sur une période d’un an. Vous classez vos lectures dans l’un des cinq grands volets, soit :

  • genres littéraires
  • première lettre du nom de famille
  • année de première publication
  • région administrative de l’auteur
  • autres lectures

… et vous accumulez des points. Celui qui en a remporté le plus à la fin du défi gagne!

Vous êtes moins compétitif? Pas de problème. Vous pouvez vous fixer un objectif personnel, que vous tenterez d’atteindre durant la période couverte par le défi.

Pour plus de détails, lisez les règlements complets.

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Cette activité est spécialement conçue pour les gens qui ont une pile à lire interminable d’auteurs québécois et qui veulent un petit coup de pouce pour passer à travers. Ou bien pour ceux qui, comme moi, ont envie d’explorer en profondeur ce qui se fait ici.

J’aime mieux vous avertir : ce ne seront pas toutes les catégories qui seront faciles à remplir.

Par exemple, connaissez-vous un auteur avec un nom de famille qui commence par « Y »? Et un auteur du Nord-du-Québec? Si vous voulez remplir votre feuille de score, vous devrez trouver des réponses à ces questions, puis lire les publications requises.

La beauté de la chose, c’est que cette activité a le potentiel de réunir une petite communauté de lecteurs de la province autour d’un évènement unique, centré sur le livre. C’est pourquoi le défi aura une présence officielle sur Facebook, sur Twitter et sur Goodreads. Vous pourrez utiliser ces plateformes pour vanter vos lectures. Moi-même, j’y diffuserai, au nom du défi, quelques suggestions de lecture dans des catégories obscures, tout au long de l’activité.

Pour stimuler la communauté, j’ai aussi planifié des « journées de partage », activités incorporées à même les règlements. En effet, à des dates précises, les participants seront invités à numériser leur feuille de score et à la diffuser sur le Web. Cela aura deux avantages :

  • faire la promotion du défi, simplement; et
  • faire connaître un grand nombre de livres plus ou moins connus à vos collègues internautes (vu qu’on verra nécessairement ce que vous avez lu dans chacune des catégories)

Cela pourrait générer d’intéressantes discussions. C’est ce qui est nécessaire, selon moi, pour améliorer la vitalité du milieu du livre québécois. Le défi est conçu spécialement pour ça. Cessons de nous plaindre que les médias parlent peu des livres, et parlons-en nous-mêmes.

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Vous aimez l’idée? Vous voulez que ça fonctionne? Voici ce que vous pouvez faire selon votre rôle dans l’écosystème du livre :

  • Lecteur : Participez! Téléchargez votre feuille de score (format PDF ou format Excel) et planifiez quelles lectures vous ferez à partir du 1er septembre. Vous pouvez également partager la page du défi sur les réseaux sociaux pour attirer plus de monde (plus on est de fous, plus on rit!)
  • Auteur : En plus de participer, vous pouvez informer les lecteurs, sur votre site Web, dans quelles catégories s’insèrent vos publications. Vous habitez en région? Mentionnez-le! Qui sait, on s’arrachera peut-être votre livre si vous monopolisez une catégorie obscure.
  • Éditeur : Si vous le désirez, photocopiez les feuilles de score et offrez-les à vos lecteurs durant les salons du livre. Faites une petite recherche et déterminez si vous avez des auteurs régionaux dans votre écurie.
  • Libraire : Pourquoi ne pas photocopier la feuille de score et l’offrir à vos clients, au moment où ils achètent des livres québécois? Ça ajoutera un petit côté ludique à leur expérience de lecture. Et vous pourrez faire des recommandations spécialisées dans les catégories moins évidentes.

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Bien entendu, j’ai bien l’intention de participer moi aussi! Serez-vous du nombre?

Procurez-vous Scrivener à 50 % de rabais sur le Mac App Store

C’est aujourd’hui la dernière journée pour vous procurer la merveilleuse application Scrivener pour Mac sur le Mac App Store à 50 % de rabais, dans le cadre de la promotion « Explore Your Creativity ». Obtenez-le pour 22,99 $ au lieu de 44,99 $.

Scrivener est un logiciel d’écriture spécialement conçu pour les romanciers et les scénaristes.

Comme le dit un des commentateurs sur la page Facebook de l’application : « Discount? This program would be a bargain at twice the price. Just buy it and start writing, already! »

Et c’est bien vrai. Profitez-en!

Les objets de mon bureau #6 : Tablette graphique

Le sixième objet sera un objet triste.

J’ai nommé ma tablette graphique Wacom Intuos.

La voici :

Tablette graphique 2013
La tablette, rangée dans l’ombre.

Je remarque que le début de cette série de billets date d’aout 2013. Ça signifie que ça fait un an que je bosse sur « Les objets de mon bureau » … Ouin.

Ledit bureau a changé depuis ce temps. Si vous le voulez, on peut jouer au jeu des 7 différences.

Voici une photo à jour :

Tablette graphique 2014
Mon bureau, aujourd’hui.

Les principaux changements :

  1. Mon vieux PC ayant sauté, je me suis acheté un Mac.
  2. Ma vieille imprimante ayant aussi sauté, j’en ai acheté une autre, mais je l’ai mis sur mon comptoir pour libérer mon espace de travail.
  3. J’ai recyclé mon vieil écran de PC pour m’en servir comme second moniteur (ça marche quand même assez bien avec OSX Maverick).
  4. J’ai repris mon ancienne chaise en tissu, que j’ai jugé plus confortable que celle en cuirette.
  5. Ma plante est morte en sacrament (mon bureau est dans un sous-sol et y’a pas beaucoup de soleil qui entre).
  6. J’ai une photo de Walt Disney World sur le mur, parce que je suis allé à Walt Disney World.
  7. J’ai enfin trouvé une place (ou un racoin) pour ranger mon portfolio à dessins.

Pour le point 7, c’est parce qu’autrefois, je dessinais.

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Je dirais qu’autour de 2000 et 2001, ma grande ambition était de dessiner et faire de la bande dessinée. C’est un peu pourquoi j’ai abandonné le cégep après ma première année : je voulais produire et publier ma première BD, même si je ne connaissais absolument rien à ça, et que ma culture de la BD ne dépassait pas beaucoup le contenu d’un album de Gaston Lagaffe.

Une des planches que j’ai produites à ce moment-là :

Bande-dessinée

Si vous ne comprenez rien à la trame narrative, ne vous en faites pas : c’est normal.

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N’étant pas outillé pour embarquer professionnellement là-dedans, j’ai dû abandonner après 4 planches. Il fallait bien que je me rende compte que mes personnages n’étaient pas reconnaissables d’une case à l’autre.

J’ai donc continué à dessiner, comme ça, pour le fun.

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Dessiner m’a quand même lentement mené à ma série Alégracia.

Un de mes gros trip, à l’époque où j’entretenais le site Alégracia.com, était de produire et de publier des dessins des personnages qui apparaîtraient dans ma série de fantasy. Je collectais des rétroactions, et ça me motivait à poursuivre mon écriture.

Ma technique était à peu près toujours la même : je faisais une ébauche de mon personnage au plomb, je scannais l’image et je l’ouvrais dans PrintShop Deluxe. Avec la souris, j’appliquais les couleurs.

C’était fastidieux.

Quelques réalisations qui datent de cette époque :

Riuth Sintara Xayiris

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Est venu le jour où je me suis dit qu’investir un peu là-dedans serait une bonne idée.

Alors j’ai acheté une tablette graphique sur Dell.ca. Je n’ai plus jamais colorié avec la souris depuis. En fait, j’ai même pu commencer à laisser tomber le crayon entièrement, ou presque, puisqu’il m’était alors possible de faire ma première ébauche directement à l’écran.

Les dessins que je pouvais désormais accomplir :

Personnage Reconquêtes Kajuvâr

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Ce qui était bien, c’était que Les Six Brumes avaient remarqué que j’aimais faire des illustrations. Ils m’ont alors offert de travailler sur les pages couvertures de mes livres, proposition que j’ai acceptée immédiatement.

J’ai demandé l’aide de Jean-Sébastien Lessard, un de mes anciens professeurs de cégep, de m’aider à faire les crayonnés des couvertures (je me trouvais nul pour les proportions). Moi, je ferais la coloration numérique avec ma tablette graphique. Nous avons ainsi réalisé les illustrations des trois premiers tomes d’Alégracia.

Pour Alégracia et le Dernier Assaut, j’ai voulu relever le défi tout seul.

J’en parle dans quelques billets.

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Cela dit, au fur et à mesure que le temps passait, j’écrivais davantage et je dessinais moins.

Lorsque j’ai commencé à écrire des histoires contemporaines, je ne ressentais plus le besoin d’illustrer mes personnages, puisque cela revenait essentiellement à être du design de mode et du stylisme, des domaines qui m’intéressent moyennement (je préfère désormais laisser ça à l’imagination du lecteur).

Depuis, donc, je n’ai pas ressorti ma tablette graphique ou presque, à part à quelques occasions où je devais retoucher des photos pour des projets variés.

Mais sans blague, je m’en sers peut-être deux fois par année, au maximum.

Elle s’ennuie.

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Je n’ai pas l’intention de m’en débarrasser ou de la vendre. Cette tablette m’est encore très utile lorsqu’un besoin se manifeste et je suis content de l’avoir près de moi. Cependant, jamais elle ne redeviendra « occupée » comme avant. Avec un enfant à ma charge, des clients de rédaction à satisfaire, des livres à écrire et à réviser, je n’ai plus de temps à consacrer au dessin. Si je revenais là-dessus, ce serait « pour le fun », et il faudrait que je sacrifie une activité plus importante, pour moi.

Ce serait très difficile de recommencer.

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Je m’ennuie souvent des arts visuels, c’est vrai. Ma table à dessin, que j’utilisais après ma première année de cégep, se trouve toujours dans le garage, démontée, appuyée contre le mur. Elle non plus, je ne l’ai pas encore jetée. Je m’accroche. Il y a peut-être une raison à ça.