Chose sûre : 2013 n’aura pas été l’année où j’aurai été le plus productif sur ce blogue. Si je compte vite, j’ai publié à peine 24 billets.
Ce n’est pas vraiment dû à un manque d’inspiration. Je dis en général que quand l’écriture de blogue va mal, c’est parce que l’écriture littéraire va bien. Et je pense que ça a été le cas.
Depuis 2005, 2013 aura été la deuxième année où je n’aurai sorti aucune publication en librairie (l’autre étant 2008, que j’avais consacrée à la réécriture complète d’Alégracia et le Dernier Assaut).
Si j’écris moins ici, c’est peut-être aussi parce que je ressens davantage le besoin de garder mes projets littéraires pour moi-même, jusqu’à ce qu’ils atteignent maturité. Avant, je n’hésitais pas à parler de mes travaux en chantier, et conséquemment il arrivait que je m’emballe pour des écrits qui n’auront jamais été publiés. (Vous souvenez-vous de Reconquêtes?)
Et anyway, qu’est-ce que je pourrais encore vous dire après 546 billets publiés depuis 2007?
Sûrement plein de choses… Meh.
Il y a eu quelques sujets d’actualité que j’aurais pu commenter, dont celui du prix réglementé du livre. Finalement, j’ai préféré ne pas m’exprimer là-dessus. C’est peut-être par pudeur ou, plus probablement, par lâcheté. Je ressentais un peu de dégoût, aussi. De loin, cette mêlée me donnait l’impression que le monde s’arrachait la face, les pieds vissés dans ses positions initiales, comme si personne n’acceptait de céder du terrain par crainte d’avoir l’air faible. Et ce constat pourrait s’appliquer à presque tous les « débats sociaux » qui enflamment la Toile.
L’Internet. L’endroit où les mauvais patterns reviennent sans cesse, peu importe le sujet abordé. Bien sûr, il y a quelques exceptions, et je les remercie dans mon coeur.
Qu’est-ce que j’en pense, du prix réglementé?
Vous ne le saurez pas.
Vous voulez connaître mon avis? Venez m’en parler en personne.
Donc, qu’est-ce que t’as écrit?
Je peux bien vous en parler vaguement.
Ah, pis non. Vous verrez en 2014. Il y a plusieurs choses qui s’en viennent, au moins trois, je dirais. Et j’ai même bossé sur des projets qui pourraient venir au monde en 2015.
Hors du domaine littéraire, j’ai honoré plusieurs contrats de rédaction à la pige, dont certains ont remporté quelques prix. C’est gratifiant.
En bref, l’année a été très satisfaisante.
(Maudit bon billet jusqu’à maintenant. « Voici ce que j’ai fait en 2013… Ah! pis vous le saurez pas. »)
Bon. Et qu’est-ce que t’as lu?
À la fin de 2012, je m’étais donné comme objectif de ne dépenser aucun dollar en livres durant l’année à venir, comme ma pile à lire débordait.
En consultant Mint aujourd’hui, je constate que j’ai quand même dépensé 656 $ en bouquins durant l’année 2013. Une augmentation de 200 $ par rapport à 2012. La moitié de ce montant est lié à des frais de recherche pour des projets littéraires. Le reste, ben, ce sont des dépenses tout à fait normales, pour le plaisir.
Le quart du total est allé dans le livre numérique.
En 2012, je voulais aussi réduire au maximum la hauteur de ma pile à lire. J’ai pris de grosses bouchées dedans, de sorte qu’il me reste seulement 13 livres dans ma montagne initiale.
Vous avez bien lu : 13 livres. Dans 13 livres, je serai LIIIBRE!
Ces temps-ci, Goodreads veut vraiment que je partage avec vous mes lectures de l’année, alors voici la liste. Cent-huit livres jusqu’à maintenant. Plusieurs bons, un petit nombre qui l’était moins. J’y ai inclus très peu de livres pour bébés cette année (l’an dernier, je trichais un peu en les ajoutant, car j’avais un objectif de lecture de 75 livres et j’avais vraiment peur de ne pas l’atteindre).
Cette année, je voulais lire 100 livres et j’ai atteint ce nombre en décembre. Woohoo! J’ai inclus Pavel de Matthieu Simard qui comporte 13 publications, OK, mais en revanche, je me suis aussi tapé toute la série A Song of Ice and Fire, donc ça s’annule.
Et avec tout ça, je peux dire qu’en 2014, je vais l’anéantir, ma pile à lire. Et je pense que ça va être possible.
Pis quoi d’autre?
En 2013, je m’étais aussi fixé comme objectif de mieux comprendre comment ça fonctionne, l’économie, et plus particulièrement Wall Street. Autant pour des raisons personnelles que pour un éventuel projet littéraire.
J’ai lu plusieurs ouvrages sur le sujet. J’ai même mis en pratique certains concepts et, bien franchement, je pense que c’est mission accomplie. Je ne peux pas dire ce que je suis devenu un expert en finances, mais si vous me dites « RÉER », « CÉLI », « fond mutuel », « frais de gestion », « short sell », « rapport trimestriel » ou « blue chip », je saurai exactement de quoi vous parlez.
À part ça, j’au aussi obtenu mon baccalauréat multidisciplinaire en création littéraire, littérature québécoise et rédaction professionnelle.
Les études, je mets une pause là-dessus pour quelques années.
Et pour 2014?
Je n’ose pas trop m’avancer là-dessus, contrairement à ce que je faisais avant.
Une chose est sûre : je vais continuer à collaborer avec les éditions Porte-Bonheur pour essayer de mousser la série Les clowns vengeurs au maximum, notamment en continuant de mettre à jour le site Web officiel. C’est un projet auquel je crois énormément, et je pense qu’il peut aller beaucoup, beaucoup plus loin.
Je vais éventuellement commencer l’écriture de mon roman lié aux finances.
Et il y a aussi les trois éventuels projets finalisés en 2013 qui naîtront en 2014. On s’en reparlera rendus là.
Ah! Et je vais probablement terminer la série de billets intitulée Les objets de mon bureau :)
Sur ce, je vous souhaite un joyeux temps des Fêtes et une excellente année 2014 pleine de santé, d’inspiration et de bonnes lectures!