Les objets de mon bureau #3 : Laminé de chute d’eau

Le troisième objet dont je voulais vous parler se trouve juste au-dessus de Fano.

Le laminé

C’est un laminé, assez ordinaire merci. Il représente une espèce de cascade dans un coucher (ou lever) de soleil, photographié avec une exposition longue, de sorte qu’on voit aucune goutte d’eau.

Même moi, j’ai de la difficulté à dire si je l’aime.

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Je l’ai acheté alors que je vivais à Sainte-Marie, quelque part autour de 2002. L’appartement était tout blanc : murs blancs, meubles en mélanine blanche, fenêtres blanches. Même le revêtement extérieur était blanc (sur une charte de peinture, ça se serait appelé « blanc sale pas lavé depuis 5 ans », mais c’est classé dans les blancs quand même).

Tout ce qui brisait cette monotonie était un trou d’un demi-pouce dans le mur de la cuisine. Comme si quelqu’un avait donné un coup de marteau dans le plâtre.

J’avais deux choix. Ou bien je bouchais le trou, ou bien je le cachais.

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À l’époque, le gros magasin de meuble à Sainte-Marie est Meubles Napert. C’est connu comme étant cher, mais je me souviens avoir vu une succursale de liquidation, un genre de magasin-entrepôt près des cinémas, accessible en 4×4 uniquement (j’exagère, mais c’était vraiment dans un trou).

Je m’y rends, peu sûr de moi.

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Là-bas, je visite le magasin et zyeute en même temps tout ce qui s’y trouve, ne sachant même pas si j’avais besoin de quelque chose.

Je trouve une chaise d’ordi vendue à 50 % de rabais. Elle avait des accoudoirs. La mienne en avait pas.

Dans ma tête, les accoudoirs, c’était vraiment un symbole de réussite sociale.

Le vendeur me dit que le rabais, c’est parce que le dossier est un peu croche.

Bah! J’suis trop jeune pour avoir des problèmes de dos. J’ACHÈTE!

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À l’étage supérieur, je vois une pile de laminés avec des défauts mineurs, tous vendus 29,99 $.

Je spot un laminé de magicien. Je l’achète immédiatement parce que, t’sais, je joue à Donjons & Dragons et les magiciens, c’est cool.

Sauf qu’il est vertical. Pour boucher mon trou, ça m’en prendrait un dans l’autre sens.

J’examine la pile.

Non, non, non… Non.

Et là je vois une chute d’eau.

Non.

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Les autres laminés sont tous aussi laids les uns que les autres.

J’en choisis un au hasard, le paye et le rapporte à la maison.

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Quelques années plus tard, je déménage dans mon jumelé à Québec.

Évidemment, comme on louait pas des appartements nickels, il y avait souvent quelques défauts.

Celui-là n’a pas fait exception. Il n’avait pas de trou dans le mur, mais plutôt un chunk de gyproc manquant juste au-dessus du buffet dans la salle à manger.

Une belle chute d’eau l’a caché.

J’aurais bien vous montrer une photo, mais j’étais pas un fan de photographie dans ce temps-là. Et mes seuls clichés de l’endroit font soigneusement le tour de la position du laminé sur le mur, comme si je l’évitais.

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Tout comme Fano, le laminé ne m’a pas suivi quand j’ai aménagé avec ma blonde. J’ignore si c’est parce qu’elle le trouvait laid. En fait, j’ai aucune idée si elle l’aime ou pas. Ça n’a pas d’importance. Même moi, j’arrive pas à me décider.

Les murs étaient impeccables. C’est surtout à cause de ça.

Conséquemment, j’ai abandonné le laminé au fond d’une salle non finie où il aurait pu rester jusqu’à la fin des temps.

Après avoir acheté notre maison et déménagé tous les meubles, j’ai « oublié » de l’apporter. Il est resté dans l’ombre et  la poussière pendant quelques années, abandonné comme un gros pou.

* * *

Ces derniers temps, mon bureau est passé par 4 pièces dans cette maison. Dans les trois premiers emplacements, je n’ai jamais pensé récupérer le laminé de chute d’eau.

Cependant, en arrivant dans le sous-sol, l’idée m’a traversé l’esprit.

Après avoir repeint un des murs en jaune – tâche durant laquelle j’étais penché la moitié du temps, et où j’ai eu mal dans le dos parce qu’à une certaine époque, j’avais acheté une MAUDITE CHAISE CROCHE -, je me suis dit : « Ouin, c’est à peu près le même jaune que mon vieux laminé. »

Alors je l’ai récupéré.

Il avait évidemment une deuxième fonction :

Trou dans le mur

Comme on dit en anglais, old habits die hard.

Les objets de mon bureau #2 : Copy Holder

Comme deuxième objet de mon bureau (qui ne seront pas nécessairement classés par ordre d’importance), j’aimerais vous parler d’un instrument métallique à ressort qui est demeuré fixé à mes bureaux depuis plusieurs années.

Sur le devant, c’est écrit « Copy Holder », et donc on le nommera ainsi à des fins utilitaires.

N’en reste, cet objet pourrait aussi s’appeler FACE-PUNCHER-FROM-HELL.

Copy Holder
Le voilà.

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Je ne me souviens plus exactement quand j’ai reçu Copy Holder. D’après moi, ça coïncide avec mon entrée au cégep en 1999.

Ma mère me l’a donné en me disant que ça irait bien pour tenir mes papiers pendant que je faisais mes devoirs.

Le problème c’est qu’à l’époque, les mangas et Diablo II avaient un niveau de priorité assez élevé. On n’aurait pas pu en dire autant des devoirs.

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Analysons l’anatomie de Copy Holder, si vous le voulez.

Le devant de Copy Holder.

A – C’est la partie la plus utile de l’appareil. Et aussi la moins maganée. Sert à tenir des documents à la verticale.

B – Une pince métallique pour empêcher les papiers de bouger. Comme si la palette de plastique ne suffisait pas déjà. Pratique si vous aimez travailler la fenêtre ouverte pendant une tempête tropicale. Seul problème : la pince est tellement croche qu’une seule de ses 60 dents va toucher la feuille, en dessous.

C – Un boutte de plastique. Vient aider la pince inutile à faire le travail qu’elle fait déjà très mal. Cette partie peut s’enlever et se casser facilement. D’ailleurs, si je le place au milieu de Copy Holder, la gravité va le ramener en bas très rapidement, toute seule, comme une grande.

Maintenant, voyons son mécanisme.

Copy Holder vu de côté

D – Pas moins de 4 immenses ressorts permettent à Copy Holder d’être ajustable. Ils lui donnent aussi une force vengeresse de 36 mégatonnes quand je le dérange.

E – Son pied, qu’on peut enlever. Note : Ne faites jamais ça à la maison! (voir plus bas)

Copy Holder enlevé

Désolé pour la photo floue. J’utilise mon iPad pour prendre des photos, et comme je ne devais lâcher Copy Holder sous aucun prétexte, j’ai appuyé sur le déclencheur avec mon nez.

Oui, mon nez est assez long pour ça.

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Copy Holder a un sale caractère. Mais tant qu’on ne le dérange pas, il ne nous dérange pas.

Il est quand même pratique, malgré ses quelques défauts.

Une photo de 2007 me rappelle que je l’utilisais pour compter le nombre de mots dans Alégracia et le Dernier Assaut (et, accessoirement, pour tenir les devoirs que j’ai appris à faire durant l’université).

Évolution d'Alégracia et le Dernier Assaut

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Essentiellement, j’utilise Copy Holder aujourd’hui pour garder mes montages photo de personnages à portée de vue, pendant que j’écris mes romans.

Quand je fais de la rédaction à la pige, je m’en sers pour tenir des wireframes de sites Web et mes notes de production.

Il est gentil, quand ça lui tente.

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Mais il lui arrive d’être une bête assoiffée de claques su’a yeule.

Vous avez vu la photo où j’enlève Copy Holder de son support? Il faut le tenir de cette manière (pensez à Steve Irwin qui manipulait des serpents), à défaut de quoi on risque de subir l’une de ces conséquences :

  • si on le tient par sa plaque de métal, son pied fauchera l’air dans un angle de 180 degrés avec assez de puissance pour projeter une tasse de café contre le mur, détruire un écran LCD ou défigurer son voisin;
  • si on le tient par le pied, il faut avoir une bonne assurance dentaire.

Dans ma courte carrière, j’ai encaissé au moins 3 uppercuts sous le menton. Ça surprend.

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Il en demeure que je pourrais difficilement me passer de Copy Holder aujourd’hui. Depuis le premier jour où j’ai eu un bureau, il était là, à m’observer en silence pendant que je travaillais, attendant le moment idéal pour projeter une pile de papiers dans le couloir.

J’aime les outils qui ont du caractère.

Les objets de mon bureau #1 : Fano

Pour raconter l’histoire des objets de mon bureau, je vais commencer par une pièce de mobilier qui est l’antithèse d’un symbole de productivité.

Je vous présente mon divan deux places.

Et il s’appelle « Fano ».

Fano dans mon bureau
C’est lui.

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J’ai acheté Fano en 1998 alors que j’avais 16 ans et que je me préparais à mes futures années de cégep. Il fallait bien que je meuble le futur appartement de mes rêves. Après tout, je n’avais rien. Je commençais à zéro comme bien du monde.

En consultant les petites annonces dans le journal (oui, le journal), j’ai trouvé le meuble usagé. On demandait 125 $ pour. Grâce à mes grands talents de négociateur, je l’ai payé, au final, 125 $.

* * *

J’étais alors encore au secondaire. Et depuis toujours, ma chambre chez mes parents me servait presque uniquement à dormir. Il y avait un lit, une commode, un gros pouf plein de bébelles… pis c’est tout.

Le divan noir s’amenant, je lui ai fait de la place.

Son arrivée a tout changé. Maintenant, je pouvais, pour la première fois, « chiller » dans ma chambre.

Sauf que je lisais pas ben ben. Alors, la seule chose que je pouvais faire c’était m’asseoir dessus et regarder le mur.

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Mes parents avaient une vieille télé noir et blanc d’à peine 11 pouces qui datait certainement des années 60. Je la leur ai empruntée, je l’ai mis sur ma commode, j’ai fait passer un fil de câble dans le couloir et j’ai branché un lecteur VHS sur l’appareil.

Voilà, j’avais réussi à transformer ma chambre en SUPER-SALLE-DE-DIVERTISSEMENT.

Je me souviens d’avoir écouté Le dernier des héros tout seul dans mon repaire.

Et puis, inévitablement, quelqu’un s’est enfargé dans le fil de câble.

La télé a sacré le camp par terre.

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À la fin de l’été 1999, je déménageais à Lévis.

J’ai meublé ma chambre avec un lit simple, un bureau d’ordi et mon divan en faux cuir.

Je me souviens être arrivé un mois avant le début des cours pour profiter de ma nouvelle « indépendance » au maximum.

Un de mes amis m’a prêté sa grande collection de mangas, dont Yuyu Hakusho. Je passais mes journées à lire ça, couché sur le divan. La grosse vie sale.

Comme l’appartement sentait un peu le zouiz, je m’étais acheté un « Branchez-le » Glad à saveur de citron. Depuis ce temps, aussitôt que je respire cette odeur, le souvenir de mon mois de foirage me revient en tête. Et ça me fait sourire.

Criss que j’étais ben.

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Mon passage au cégep a été néanmoins de courte durée. J’ai décroché après la première année, prétextant ne pas être assez stimulé par mon programme (en réalité, avec du recul, j’avais juste pas la discipline requise… mais pas pantoute).

Je suis donc retourné chez mes parents. Le divan en faux cuir m’a suivi.

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Pas longtemps après cet épisode, un de nos amis nous informait qu’il possédait des locaux vides à Sainte-Marie et m’invitait à m’installer dans une salle vacante pour faire du « design Web ». Je rappelle qu’on était en 2000. Le design Web, c’était obscur.

J’ai pris l’offre. J’ai installé le divan dans les locaux.

Voilà à quoi ressemblait l’environnement :

Fano et la musique
Fano est à gauche (à moitié déplié). On travaillait fort.

On trouvait pas mal de créativité dans l’alcool.

J’ai tout de même pris la peine de créer l’image de marque pour ma compagnie de « design Web » que j’ai baptisé, attention, « Web True Design ».

J’ai même conçu un logo minimaliste :

Web True Design... ouain.
Web True Design… ouain.

Mes journées ressemblaient à :

  1. Je rentrais dans le bureau et j’allumais l’ordi.
  2. Je m’étendais sur le divan et je faisais de la philosophie d’fond d’shorts avec mes chums qui « travaillaient » dans les mêmes locaux.

C’est là qu’on a baptisé mon divan « Fano », parce qu’on allait dessus essentiellement pour « faner » (expression qui signifiait « se reposer de façon désinvolte »).

Nombre de contrats réalisés durant cette période : zéro.

* * *

À un moment donné, les locaux ont été vendus. Il fallait donc qu’on parte.

Avec mon frère, je me suis loué un duplex à Sainte-Marie.

Fano, toujours fidèle, est venu s’installer dans le salon.

C’était en 2002.

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Je suis resté là quasiment deux ans, pendant que je travaillais chez Olymel à Vallée-Jonction. Je travaillais de soir, de 16h à 0h00.

Quand je revenais de travailler, je ne me couchais pas tout de suite. Souvent je me faisais un snack et j’écoutais Musique Plus, assis sur Fano, jusqu’à 1 heure du matin.

C’est aussi durant cette période que le matelas intérieur du divan s’est décoré d’une tache de pisse de lapin, indélébile.

Longue histoire.

* * *

Un jour, j’ai décidé de retourner aux études.

Ayant loué un appartement très étroit. J’ai trouvé la petitesse de Fano pratique, alors je l’ai apporté.

Petit divan pour petit appart.
Petit divan pour petit appart.

Ne posez pas de question sur la présence du couteau et du concombre. Ce serait trop long à expliquer.

* * *

Cette étape commençait en 2003. Je crois avoir déménagé presque toutes les années jusqu’en 2006. Fano m’a suivi chaque fois.

Au terme de ce voyageage infernal entre les appartements, je me suis loué un autre duplex, cette fois à Québec, avec 4 de mes amis. On avait pas mal de place, alors on a pu y mettre un divan trois places ET Fano.

L'avez-vous vu? Il est en haut à gauche.
L’avez-vous vu? Il est en haut à gauche.

Remarquez la couette sur Fano. À cette époque, le pauvre divan commençait à s’user. Une grosse craque parcourait le faux cuir, exactement là où on devait poser nos fesses. C’était, comme on dit, pas full confortable.

Alors on le couvrait.

* * *

En 2008, je déménageais avec ma blonde. Elle aimait pas trop le « look » de Fano, alors je l’ai laissé dans le garage chez mes parents.

Ma mère trouvait que le divan avait peu fière allure avec sa grosse craque. Elle l’a alors confié à une couturière de mon village natal, qui l’a recouvert de tissu, en partie.

Dommage, parce que j’ai pas vraiment pu l’essayer.

* * *

J’ai laissé Fano tout seul pendant 5 ans, dans le garage.

J’ai quasiment oublié qu’il existait.

* * *

Et puis je me suis acheté une maison.

Jusqu’à aujourd’hui, mon bureau est passé par 4 pièces de la maison pour diverses raisons.

Je suis maintenant dans la pièce à côté de l’escalier, et j’espère y rester un certain temps.

J’ai réaménagé mon bureau le mois passé et j’ai vu, avec joie, que j’avais quelques pieds carrés de libres près d’un des murs.

J’ai tout de suite pensé à Fano. Je voulais le récupérer, même après toutes ces années, et me réapproprier le « symbole » de ma jeunesse, si on veut.

Mes parents me l’ont livré cet été. Ils devait être contents de se débarrasser de ce vestige.

Quand je l’ai placé dans mon bureau et que je l’ai inspecté, j’ai découvert que Fano n’avait plus sa forme d’antan.

Comme le faux cuir a été exposé au froid, aux grandes chaleurs, à l’humidité et au soleil, il a séché et durci, en particulier sur le dossier et les accoudoirs.

Je sens que le vieux meuble ne va pas toffer longtemps avant de craquer.

Fano achève.
Fano achève.

Quand même, je me suis allongé quelques fois dessus pour réfléchir ou me reposer l’esprit entre deux séances d’écriture. Il est toujours confortable. À part pour les accoudoirs, inconfort que j’ai réglé, en partie, en achetant de gros coussins chez IKEA il y a deux semaines.

J’ignore combien de temps Fano va survivre ici, mais j’ai l’impression, malheureusement, que cet arrêt sera son dernier.

Je te lève mon verre, cher divan! Et merci pour tout.

Les objets de mon bureau

Ça fait plusieurs fois en peu de temps que je déménage mon bureau, d’une maison à une autre, ou d’une pièce à l’autre dans la même demeure.

Chaque fois, je devais prendre la fameuse décision brise-coeur : « Qu’est-ce que je garde et qu’est-ce que je jette? »

Chaque fois, la poubelle prenait du poids. Et souvent il y en avait plus d’une.

Il reste donc dans mon bureau des objets qui ont reçu le verdict « Je garde » cinq fois en quasiment autant d’années. C’est parce qu’ils m’étaient sacrément utiles, ou simplement parce qu’ils avaient une histoire derrière eux. M’en départir aurait été trop difficile.

J’ai envie de vous parler de quelques-uns de ces « survivants », de vous raconter pourquoi je leur ai évité le chemin du dépotoir. Et je ne parle pas nécessairement de l’ordi et autres accessoires hyper évidents qui font qu’un bureau est un bureau.

Je vous montre d’abord quelques photos de mon lieu de travail, dans l’état où il était le 8 aout 2013 à 9 h 15 (à des fins d’authenticité, j’ai pas fait le ménage) :

Mon bureauJe pensais raconter les histoires de 10 objets, à raison d’un billet pour chacun. Je ne fais aucune promesse quant à la date de publication de ces articles, comme je suis pas mal occupé avec la révision d’un roman. Mais bloguer me manquait, alors il fallait bien que je me trouve une raison pour écrire ici…

Nouvelles de fin de printemps

En ce moment où tout l’Internet s’improvise designer pour critiquer la nouvelle appellation de Radio-Canada et l’interface d’iOS 7, je sors de mon terrier pour constater que l’été commence enfin.

Ayant dû mettre les projets de roman de côté pour me consacrer à d’autres tâches, je reviens progressivement à mon horaire habituel.

Quoi de neuf?

D’abord, j’ai déménagé mon bureau au sous-sol. Ainsi, je serai moins affecté par les chaleurs estivales, et je peux maintenant travailler en mettant la musique un peu plus fort sans déranger personne. Écrire dans le grand silence cosmique, c’est pas mon truc.

Je vous montrerais bien de quoi ça a l’air, mais il manque encore la moitié des meubles (et quand je dis moitié, c’est au sens littéral… on pourrait tracer une ligne imaginaire au milieu de la pièce et tout se retrouve d’un seul côté).

Quoi d’autre?

Ce n’est maintenant plus un secret : mon éditeur a annoncé quel serait mon prochain livre. Intitulé La patience des immortels, mon nouveau roman dans la collection des Clowns vengeurs reprendra l’histoire des Limbes des immortels, deux ans après où je l’avais laissée. Le roman est prévu pour octobre.

Je souligne en même temps que mon collègue Mathieu Fortin publiera bientôt Maitresse des ombres dans la même collection. C’était annoncé pour juin il y a quelque temps. Qu’importe, je lui ai réservé une place dans ma bibliothèque.

Sinon, y en a-t-il parmi vous à qui j’ai déjà parlé de mon projet « trop fucké pour être publié », qui parle de village et d’Internet?

Eh bien, finalement, ce sera publié.

Donc, farmez vos yeules. On garde la surprise.

Ce fut tout un Boréal 2013!

L’édition du congrès Boréal 2013 a surement été une de mes préférées. Désolé si je n’ai pu parler à tout le monde. En fait, ma blonde et moi avons profité de l’occasion pour célébrer notre anniversaire de mariage. Donc, en soirée, on sortait en ville!

Je tiens à remercier spécialement les organisateurs qui, de leur travail acharné, font naître un évènement que j’attends impatiemment chaque année. Bravo! Je ne manquerai l’édition 2014 pour rien au monde.

Des choses que j’ai pu dire durant les tables rondes

Il arrive que les panélistes parlent de livre, d’auteurs ou de phénomènes dont je ne me rappelle plus les noms une fois chez moi. Je ne prends pas de notes. Je devrais peut-être. Mais prendre des notes réduit ma capacité d’écoute. C’est compliqué.

Si vous êtes comme moi, j’ai pensé que je pourrais vous simplifier la vie en énumérant ici la plupart des œuvres ou autres trucs, plus ou moins obscurs, dont j’ai parlé durant mes apparitions.

Ça irait comme suit :

Table ronde : La fantasy peut-elle passer de mode?

  • Au moment où l’on évoquait des créatures qui peuvent être difficiles à décrire, j’ai parlé des Fal’Cie. Ce sont des créatures qui apparaissent dans le jeu Final Fantasy XIII (et ses suites). On peut les décrire comme étant des créatures mécaniques, biologiques et architecturales. Voyez-en des images ici, ici et .

Conférence : Introduction à Scrivener

  • D’abord, le logiciel Scrivener, téléchargeable gratuitement pour une période d’essai de 30 jours sur le site de Literature & Latte.
  • Nous avons évoqué ensemble la référence Scrivener for Dummies pour explorer le logiciel plus en profondeur.
  • Vous pouvez voir des tutoriels vidéo du logiciel.
  • Il m’est arrivé quelque fois d’évoquer la série Game of Thrones, notamment à cause de sa structure narrative (chaque chapitre est sous le point de vue d’un personnage en particulier).

Table ronde : Les récits sans frontières : le web comme médium de fiction

  • J’ai brièvement parlé du phénomène des Alternate reality games. Pour en apprendre davantage là-dessus, référez-vous au livre The Art of Immersion de Frank Rose.
  • L’équivalent de Kickstarter pour la ville de Québec est La Ruche.
  • Quand je disais que j’avais eu la chance de travailler sur quelque chose d’assez éclaté, je parlais de ça.

Je pense que ça fait le tour!