Mes heures au Salon du livre de Québec 2013

Avant de partir pour le Salon du livre de Québec, je glisse un petit mot ici pour vous annoncer mes heures de dédicaces.

Je serai au kiosque 208 (Porte-Bonheur) les jours suivants :

  • Jeudi : 13h à 16h / 18h à 21h
  • Vendredi : 14h à 17h /18h à 21h
  • Samedi : 9h à 13h / 17h à 19h
  • Dimanche : 9h à 10h / 12h à 17h

Si vous le désirez, apportez votre copie des Limbes des immortels ou de tout autre livre qui porte mon nom. Je les signerai avec plaisir!

On se revoit au salon!

Les nominations aux Prix Aurora/Boréal 2013 : mes choix et prédictions

Les œuvres en nominations aux Prix Aurora/Boréal 2013 sont maintenant connues. Félicitations à tous les artistes et écrivains qui ont atteint cette étape cruciale! S’ensuivra le vote final durant le congrès Boréal pour couronner les gagnants.

Comme on le voit souvent dans les journaux à la veille des Oscars, j’en profite pour faire mes choix et prédictions dans chacune des catégories.

● = Mon choix, ♦ = Ma prédiction

Meilleur roman

  • Bergeron, Guy : Les clowns vengeurs: Valse macabre (Porte-Bonheur)
  • Gélinas, Ariane : Les villages assoupis: Transtaïga (Marchand de feuilles)
  • Laframboise, Michèle : Mica, fille de Transyl (Vents d’Ouest)
  • Patenaude, Ève : Les clowns vengeurs: Clandestine (Porte-Bonheur) ●
  • Senécal, Patrick : Malphas 2. Torture, luxure et lecture (Alire) ♦

Meilleure nouvelle

  • Bergeron, Alain : « Aurores à venir » (Solaris 184)
  • Blouin, Geneviève : Le chasseur (Les Six Brumes) ● ♦
  • Côté, Philippe-Aubert : « Le fantôme dans le mécha » (Solaris 184)
  • Dagenais, Luc : « 514 YIH-OOPI » (Exodes)
  • Handfield, Nicolas : « Aurore, l’enfant du diable » (Exodes)

Meilleur ouvrage connexe

  • Exodes (Collectif, La Maison des viscères) ♦
  • Fortin, Mathieu: Enraciné (Recueil, Les Six Brumes) ●
  • Hébert, Martin: article « La science-fiction et l’anthropologie : des récits entrecroisés – Partie 1 : Des origines aux livres-univers » (Solaris 183)
  • Raud, Pascale: Chronique « Sur les rayons de l’imaginaire » (Solaris 181-184)
  • Solaris (Revue, ed. Joël Champetier)
  • Tessier, Mario: Chronique « Les Carnets du Futurible » (Solaris 181-184)
  • Vonarburg, Élisabeth: …Et autres petits mensonges (Recueil, Vents d’Ouest)
  • Vonarburg, Élisabeth: article « Psychanalyse (sauvage) des grands thèmes de la science-fiction » (Solaris 182)

Création artistique audiovisuelle

  • Bédard, Valérie (illustrations, Solaris 181-182, Brins d’éternité 32)
  • Blanché, Pascal (couverture, Brins d’éternité 32)
  • Bouchard, Yannick (illustrations, Exodes)
  • Chabot, Eve (illustrations, Brins d’éternité 31, 33)
  • Fromenteau, Grégory (couverture, Solaris 184) ●
  • Gauthier, Jonathan (couverture, Brins d’éternité 33)
  • Pageau, Marc (illustration, Solaris 183) ♦

Fanédition

Et vous, qui croyez-vous remportera les honneurs?

Introduction à Scrivener : une conférence au congrès Boréal 2013

Vous l’avez surement vu : la programmation préliminaire du congrès Boréal 2013 a été dévoilée. Si tout va comme prévu, je participerai à trois tables rondes et une séance de dédicaces avec d’autres auteurs des Clowns vengeurs.

J’y donnerai également une conférence intitulée Introduction à Scrivener, le samedi à 17 heures.

Je voulais vous donner quelques détails là-dessus.

D’abord, voici la description qui apparait dans le programme :

Depuis un an, Dominic Bellavance a délaissé Microsoft Word pour Scrivener, un programme spécialement conçu pour les écrivains et les scénaristes. Scrivener facilite la planification, la structuration et la mise en forme des fictions longues, en plus d’offrir d’intéressants outils de rédaction. Dans cette conférence, Dominic présentera les principales fonctions du logiciel et montrera de quelles manières un écrivain de SF&F peut en tirer profit au maximum.

En résumé, je créerai devant vous – avec votre aide surement – un début de roman bidon en utilisant les différentes fonctions du logiciel. Ce sera participatif; les sujets seront orientés selon les questions que je recevrai (mais j’ai quand même préparé du matériel au cas où l’audience serait silencieuse, ne vous inquiétez pas).

Le but de cette activité n’est pas nécessairement de « vanter » Scrivener et de vous enfoncer le produit dans la gorge avec un bâton. Je n’ai aucune affiliation avec Literature & Latte et je ne tire aucun profit de cette activité. Seulement, je pense qu’il est important de savoir remettre en question ses vieilles habitudes, peu importe dans quel domaine on évolue. La conférence suit cette idéologie.

J’ai utilisé Word pendant des années sans jamais avoir essayé autre chose. Est-ce pareil pour vous?

Note importante : Vous remarquerez que j’ai phrasé la description de cette activité de façon spécifique, pour éviter de vous faire croire qu’en changeant de logiciel, vous allez vous mettre à écrire de meilleurs romans « magiquement ». Je précise que Scrivener excelle dans trois domaines : la planification, la structuration et la mise en forme. Bref, il permet de gagner un temps précieux.

Cela signifie que, si vous écrivez de mauvais livres aujourd’hui, avec Scrivener, vous allez probablement le faire encore. Mais le processus sera plus rapide. God save us all.

Vous pouvez dès maintenant découvrir Scrivener en téléchargeant une version d’essai de 30 jours (cherchez le lien en haut de la page de destination). Si vous l’installez aujourd’hui, le logiciel sera encore actif au congrès. Vous pourrez suivre sur votre portable si le cœur vous en dit.

Au plaisir de vous voir au congrès!

Livres numériques en PDF ou en Epub : un modèle commercial à revoir

On désire acheter un livre numérique. La première chose qu’on se demande : y a-t-il des DRM? Deuxième question : quel format choisir?

Je suis convaincu que nous réussissons, petit à petit, à nous débarrasser des DRM. Ainsi, avec de la chance, nous n’aurons bientôt plus à nous poser la première question.

J’aimerais qu’il en soit ainsi pour la deuxième.

C’est vrai. Au fond, pourquoi nous oblige-t-on à sélectionner PDF ou Epub avant d’acheter un livre numérique?

Car les librairies virtuelles nous offrent normalement ces options : « Papier — PDF — Epub ». Il y a un prix pour le papier et un autre, légèrement moins élevé, pour les formats numériques.

En 2013, l’option du numérique est moyennement alléchante. Les Epub représentent un risque; parfois, leur conception laisse à désirer. J’en ai lu quelques-uns dont la mise en page était bâclée et/ou produite par des « générateurs de Epub » (et ça paraissait). Dans ces cas, j’aurais préféré avoir le PDF.

Mais l’inverse est aussi vrai. Un PDF, ça peut être très désagréable à consulter sur une liseuse, selon les dimensions qu’on a fixées au document. Un lecteur pourrait regretter son achat et être persuadé qu’un Epub lui donnerait une meilleure expérience.

Pourquoi alors ne nous donne-t-on pas accès à tous les formats, une fois que le livre numérique a été payé? Cela nous simplifierait la vie, non?

L’offre du format : calqué sur le papier

Au format papier, on peut choisir la « couverture rigide » pour le plaisir de tenir un gros livre. On peut aussi se procurer la version souple pour économiser quelques dollars.

On achète un seul et unique « objet » qu’on ne peut multiplier.

L’unicité du matériel ne doit pourtant plus être prise en considération lorsqu’on parle d’un bien numérique. En achetant ce bien, on devient le possesseur d’un concept, d’une réalité immatérielle.

Sur RuedesLibraires, par exemple, quand j’opte pour un livre en Epub, je paye et quelques minutes plus tard, j’obtiens un lien par courriel où je peux télécharger mon livre. En mots simples, on me donne la « permission » de l’avoir et de l’utiliser. Si je le perds, je peux le télécharger à nouveau, en tout temps.

Pourquoi alors doit-on payer pour le « format »? Le numérique nous permet de nous affranchir des limites imposées par la matérialité. Les possibilités s’ouvrent, alors fonçons : arrangeons-nous pour acheter le « livre », tout simplement. Le format suivra.

L’exemple de Blizzard Entertainment

La compagnie Blizzard Entertainment conçoit et vend des jeux vidéos sur différentes plates-formes, en différentes langues, en version numérique.

Cet hiver, j’ai acheté le titre Starcraft II sur leur boutique en ligne. Au moment de payer, m’a-t-on demandé si je désirais la version Mac ou PC? M’a-t-on obligé à choisir immédiatement dans quelle langue de voulais mon jeu?

Non.

On m’a simplement fait acheter Starcraft II.

L’achat d’abord, la version ensuite

Une fois le titre acheté, on m’a permis d’accéder à une page de téléchargement spéciale. Sous le titre « Starcraft II », une boite de dialogue m’a demandé sur quelle plate-forme je comptais jouer, et quelle langue je préférais.

starcraft_download
Cliquez pour agrandir.

Après avoir fait mes sélections, mon téléchargement a commencé. Une heure plus tard, je tuais déjà des Zergs.

Si j’avais choisi la version française et que, finalement, j’avais trouvé la traduction énervante, pas de problème. J’aurais pu désinstaller le jeu, retourner sur la boutique, sélectionner une nouvelle langue et recommencer un téléchargement, avec une version complètement différente.

J’ai trouvé que c’était une belle expérience pour le consommateur.

De plus, cette liberté ne pénalise aucunement Blizzard; la compagnie ne perd aucune de ses copies en « stock » quand les clients recommencent leurs téléchargements. C’est de l’immatériel!

Appliquons le modèle de Blizzard sur le livre numérique

Faisons comme eux pour le livre. Achetons un droit sur un « titre » numérique – et non sur un format – et laissons les lecteurs choisir le fichier qu’ils préfèrent après le paiement.

À mon avis, tout le monde en sortirait gagnant. Ça rendrait l’offre numérique beaucoup plus alléchante, notamment pour les œuvres qui ont une mise en page particulière (et qui nous font hésiter entre le PDF et l’Epub).

Êtes-vous de mon avis? Devrions-nous changer ce modèle commercial?

Mises en nomination pour les Prix Aurora/Boréal 2013

Comme vous l’avez surement lu sur les blogues de mes collègues, il est temps de faire vos mises en nomination pour les Prix Aurora/Boréal 2013.

Votez pour vos coups de coeur de l’année pour différentes oeuvres liées à la science-fiction, à la fantasy et au fantastique.

Besoin de vous rafraichir la mémoire? Consultez la liste des oeuvres éligibles.

Le vote final aura lieu au congrès Boréal, qui se déroulera à Montréal du 3 au 5 mai 2013.

Cette année, vous pouvez mettre en nomination mon roman de science-fiction Les limbes des immortels dans la catégorie « Meilleur roman ». Si vous ne l’avez pas encore lu, vous pouvez découvrir ce livre en téléchargeant un extrait.

Bonne chance à tous les auteurs, et longue vie à al SFFQ!