Déconnexion, perceuse et patins à roues alignées

Voilà. Un mois sans Facebook ni Twitter.

Qu’est-ce qui a changé?

Pas grand-chose, en fait. La transition à été smooth. Je n’utilisais plus vraiment Twitter, alors de ce côté, peu de changement. En ce qui concerne Facebook, ma blonde, qui est restée abonnée, m’a fourni les faits saillants concernant notre entourage.

Pour les personnes que je ne côtoie pas dans la vraie vie, j’ai une grande révélation à vous faire : je ne sais vraiment plus où vous êtes, ce que vous faites ni si vous avez changé de coupe de cheveux (moi oui, je me suis rasé le crâne récemment, il fait chaud).

Qu’est-ce que ça va changer la prochaine fois qu’on se verra?

On aura de quoi discuter.

J’avoue que la tentation de revenir a été forte : Twitter nous donne une période de grâce de 30 jours, durant laquelle il nous permet de revenir et de garder tous nos followers. J’ai failli réactiver, en me disant que toutes ces années d’efforts pour acquérir mes 1000 followers auraient été vaines. Nous sommes la 33e journée. Elles l’ont été. Tant pis.

Je me disais que Facebook me manquerait parce que je ne pourrai plus être au courant des événements (littéraires ou pas) qui se dérouleraient à Québec. Mais avec un bébé, j’ai le temps de rien faire. Mon absence sur ce réseau ne fait que réduire mon FOMO.

* * *

Ça fait trois ans que je veux changer les roues sur mes patins à roues alignées. Les vis qui les tiennent en place ont des trous hexagonaux.

D’abord, qui a eu l’idée d’inventer ces cochonneries? On visse et dévisse cinq fois ces choses-là, et vous savez ce qui arrive.

Mes patins, je les possède depuis 10 ans. J’ai changé l’ordre des roues pour qu’elles s’usent correctement, et ça, quatre ou cinq fois jusqu’à aujourd’hui. Assez de dévissages et de revissages pour tuer irrémédiablement les hexagones, et en faire de beaux gros ronds.

Étant incapable d’entretenir mes patins, j’ai dû les utiliser comme ça pendant 3 ans, en faisant travailler la première roue comme un soldat seul au combat. Pour les profanes : quand cette roue-là a perdu un demi-centimètre de circonférence, ça va mal en maudit.

Écoeuré, je me suis dit : « YouTube peut sûrement me conseiller là-dessus! » Après une courte recherche, j’ai trouvé cette vidéo :

httpv://www.youtube.com/watch?v=7v5jhJK3tgg

J’ai fait comme le ti-gars m’a dit : j’ai pris ma perceuse et j’ai agrandi le nombril de mes vis. Les bouts de métal revolaient partout, assez pour me dire qu’il vaudrait mieux aller chercher les lunettes protectrices.

Et puis, comme dans la vidéo, j’ai martelé une pointe de tournevis dans mon trou. Conséquence : la tête de vis en est encore pognée sur ma pointe, dans ma boite à outils. Pas été capable de les séparer, même avec des pinces qui barrent.

Pointe de tournevis

Pas content du tout, j’ai drillé les autres vis avec une mèche aussi large que leurs tiges. Les têtes tombaient les unes après les autres. Plus facile, plus rapide, comme disait Yoda.

Avec mes patins enfin libres, j’ai commandé des nouvelles roues sur eBay sans trop savoir si elles seraient compatibles avec mon équipement. Je devrais recevoir ça au début du mois prochain. On s’en reparle.

Twitter, Facebook, ciao! bye!

Depuis quelques semaines, je reçois chaque jour le journal Le Soleil à la maison. Un journal papier, une technologie décriée par plusieurs comme désuète parce que n’ayant aucune fonction de partage social et, pire que tout, est figé et ne peut être mis à jour en temps réel.

Le matin, en prenant mes toast, je lis les nouvelles. Ah. Toutes des choses que j’ai lues hier sur les réseaux sociaux, ou à peu près.

Je me suis souvent demandé si cet abonnement était utile.

Puis je vais travailler devant mon ordinateur, travail que j’interromps incessamment pour aller voir ce qu’on dit sur Internet.

Les réseaux sociaux me dérangent, j’en ai déjà parlé sur ce blogue, j’ai consacré un livre sur le sujet et j’en écris un autre qui fera, pour moi, le tour de la question.

Les nouvelles, j’aime ça. Je veux savoir ce qui se passe ici et dans le monde, et le journal comble en partie ce besoin.

Qu’est-ce que Twitter et Facebook m’apportent de plus? Les mêmes nouvelles, un peu plus tôt. Assorties avec des opinions succinctes.

Plus le temps passe et plus je me rends compte qu’au fond, ce n’est pas grave si je reçois les nouvelles une journée en retard. Peut-être que c’est mieux. Les journalistes qui écrivent leurs articles auront bénéficié de quelques heures supplémentaires pour corriger et bonifier leurs articles avant qu’ils ne m’atteignent. Et c’est tant mieux. Le journal, avec son nombre limité de pages, fait un tri : le plus important restera, le reste sera élagué.

En ce qui concerne les opinions sur les réseaux sociaux, ça déferle, les débats pullulent, ça dégage quand même un certain intérêt. Mais j’ai vraiment l’impression que de lire tout le monde ne m’apporte, au fond, pas grand-chose. Partout, les gens ont des opinions, et il y en aura toujours qui diront « Noir », d’autres « Blanc » et d’autres « Gris ». Pourquoi aller sur les réseaux sociaux pour ça, là où la longueur des commentaires condamne tout à la superficialité? Ces opinions, je n’ai qu’à me les imaginer, assis dans mon fauteuil, et le travail sera fait, et ce sera une belle expérience d’introspection.

Dans les faits, mes opinions qui sont formées avec ce que je lis sur les réseaux sociaux sont instantanément démolies dès que je parle du même sujet avec quelqu’un d’autre, d’homme à homme. Comme si ce qu’on disait que le Web ne faisait qu’effleurer mon cerveau avant de repartir sans n’y laisser aucune trace, à part, peut-être, une griffure. Conséquence immédiate de la lecture sur le Web, scientifiquement prouvée comme étant peu efficace*. Pour les vraies questions, je préfère en discuter de vive voix.

C’est en partie pourquoi je fais le grand saut. Après 6 ans d’utilisation de Twitter et Facebook, je mets la clé dans la porte.

Ainsi, si vous ne me voyez plus dans votre liste d’amis, ce n’est pas parce que je ne vous aime plus, mais parce que j’ai quitté le bateau pour remettre les pieds sur la terre ferme. J’en ai besoin.

Vous ne pourrez donc plus me joindre par le biais de ces services. Pour m’écrire, continuez d’utiliser le bon vieux courriel ou, si vous ne l’avez pas, utilisez le formulaire de contact du présent site. Ou bien appelez-moi, t’sais.

En ce qui concerne mon travail d’écrivain, si on dit que Facebook et Twitter sont des incontournables pour promouvoir les livres, sachez que j’ai de grandes jambes et que j’en contourne, des affaires.

Alors, on se dit : « À la prochaine! »

P.-S. Je resterai évidemment sur Goodreads.

P.-S. 2 Peut-être que j’écrirai un nouveau billet dans un mois pour voir si ça change vraiment quelque chose, d’avoir quitté Facebook et Twitter.

* Pour en lire davantage sur le sujet, je vous conseille The Shallows: What the Internet is Doing to Our Brains de Nicholas Carr, lecture éclairante qui a confirmé plusieurs doutes que j’avais quant au Web et à son emprise sur notre vie.

Soirée pour le cinquième anniversaire de Coups de tête

Même si je ne pourrai être présent à cette soirée, je transmets le communiqué diffusé par ma maison d’édition et vous invite à vous rendre à l’évènement. Profitez-en pour y acheter Roman-réalité ou Toi et moi, it’s complicated, vous aurez aussi une bière gratuite!

Montréal, le 9 avril 2012 – Le 10 mai 2007, Coups de tête prenait vie au Cabaret le Lion d’or en lançant ses trois premiers titres : Élise, de Michel Vézina, La gifle, de Roxanne Bouchard, et L’Odyssée de l’extase, de Sylvain Houde.

Le 9 mai prochain (à minuit, on décompte!), Coups de tête célébrera son cinquième anniversaire, au même endroit, en lançant le tome 8 de La série Élise, Les derniers vivants, un roman collectif signé Benoit Bouthillette, Maxime Catellier, Laurent Chabin, Alain Ulysse Tremblay et Michel Vézina. Les derniers vivants viendra clore La série Élise.

C’est à cette occasion que les gagnants du concours La série Élise seront dévoilés. Nous en profiterons pour vous donner un aperçu du programme de l’automne 2012.

Les festivités se mettront en branle à partir de 20h30 et de nombreuses surprises seront au rendez-vous : performances scéniques, musique, slam, chansons et extraits vidéos… Tout y sera possible.

Nous y danserons sur des choix musicaux des auteurs de Coups de tête, nous y discuterons et y célébrerons à qui mieux mieux tout au long de cette belle soirée.

Tous les livres publiés chez Coups de tête seront disponibles à la vente.

L’entrée est gratuite et un verre de bière sera offert à l’achat d’un livre.

N’oubliez pas d’inscrire la date du 9 mai dans votre agenda !

Nous vous attendons nombreux à partir de 20h30 au Lion d’or, 1676, rue Ontario Est.

RSVP : coupsdetete@gmail.com ou via l’évènement Facebook

Le congrès Boréal 2012, c’est en fin de semaine!

Boréal 2012, le 29e congrès de la science-fiction et du fantastique, se déroulera du 4 au 6 mai au Centre Morrin, 44, chaussée des Écossais, à Québec.

Plein d’auteurs qu’on aime seront présents à l’évènement annuel. Voici la liste des participants annoncés sur le site Web du congrès :

[quote]Invitée d’honneur : Héloïse Côté

Invité spécial (Québec) : Patricl Senécal

Invité spécial (France) : Jean-Philipe Jaworski

Invité spécial (États-Unis) : John Crowley

Auteurs invités : Dominic Bellavance, Sylvie Bérard, Joël Champetier, Frédérick Durand, Mathieu Fortin, Éric Gauthier, Ariane Gélinas, Michèle Laframboise, Pierre-Luc Lafrance, Claude Lalumière, Yves Meynard, Jean-Jacques Pelletier, Natasha Beaulieu.
[/quote]

Selon la programmation provisoire (qui peut changer, je vous avertis), je devrais faire une lecture publique de Roman-réalité vendredi soir et participer à une table ronde samedi en début d’après-midi.

Au plaisir de vous y voir!

MISE À JOUR : Étant donné que la programmation finale est sortie, je peux confirmer que je participerai aux activités suivantes :

  • Vendredi 19 h : Lecture de Roman-réalité;
  • Samedi 13 h : Table ronde, L’influence des fans et des lecteurs;
  • Dimanche 11 h : Table ronde,  Est-ce que la relève renouvelle les genres?

Mes heures de présence au Salon du livre de Québec 2012

La semaine prochaine, je serai au Salon du livre de Québec pour signer des copies de Roman-réalité, et de Toi et moi, it’s complicated si ça vous tente. Vous me retrouverez au kiosque 419 (j’ai failli écrire « stand » parce qu’apparemment, « kiosque » était considéré comme un anglicisme fautif selon l’OQLF [bravo pour cette perle de logique], mais après vérification, elle a l’air d’être revenue sur sa position en 2009, faque)…

Je disais donc, vous me retrouverez au kiosque 419 aux heures suivantes :

  • Vendredi le 13 avril : 18 h à 19 h;
  • Samedi le 14 avril : 17 h à 18 h;
  • Dimanche : pas là;
  • Lundi : encore moins là.

Au plaisir de vous voir/revoir la face!

Dossier de presse de Roman-réalité disponible au téléchargement

Le dossier de presse de Roman-réalité est maintenant disponible au téléchargement sur ce site. Il regroupe les principaux articles et critiques à propos du livre, parus jusqu’à maintenant dans différents médias comme la presse écrite et le Web.

Cliquez si vous êtes curieux :

Dossier de presse
Téléchargez le dossier de presse complet de Roman-réalité (PDF, 6.5 mo)

Merci à Aurélie Chartier des 400 coups pour avoir réuni tous les articles!