Depuis longtemps, Goodreads avait l’habitude d’aller puiser des informations manquantes concernant certaines publications (titres, couvertures, nombre de pages, etc.) directement sur Amazon. Par exemple, si vous cherchiez un livre inexistant dans la base de données de Goodreads, le site vous proposait quand même un résultat avec des données importées.
Néanmoins, comme les conditions d’utilisation d’Amazon semblent se resserrer avec le temps, notamment en ce qui concerne l’exportation des informations sur les livres, les propriétaires de Goodreads ont cru qu’il valait mieux se protéger. Par conséquent, à partir du 30 janvier 2012, Goodreads supprimera toutes ses données qui proviennent d’Amazon.
Quelles sont les conséquences d’une telle décision?
Plusieurs ouvrages vont se retrouver sans titre, sans auteur et sans couverture, ne laissant qu’un ISBN derrière eux. Seules les informations entrées manuellement par les utilisateurs survivront à ce nettoyage.
Goodreads entend importer une base de données comportant plusieurs millions de données de livres en fin de semaine pour contrebalancer cette perte. Cependant, j’ai l’impression que la majorité des livres québécois risquent d’y perdre des plumes.
Il existe un endroit pour vérifier lesquels de vos livres risquent de subir des modifications (je crois qu’il faut être un Goodreads Librarian pour y avoir accès) : http://www.goodreads.com/rescue_books/at_risk
On peut également visiter la page individuelle d’une publication pour vérifier son état. Si la bannière ci-dessous apparait, c’est que le livre sera touché par le nettoyage :
À cette heure, 245 de mes livres sont en danger. Mireille et moi essayons d’en « sauver » quelques-uns, mais c’est long. Pas nécessairement compliqué, juste long.
Si vous êtes un Goodreads Librarian ou un Goodreads Author et que vous désirez embarquer dans cette galère, je vous suggère de visiter la page ci-dessus et de « réparer » les livres québécois présents dans votre liste. Au moins les vôtres si vous êtes auteur. Inutile de s’attaquer aux bestsellers étrangers pour le moment; ils seront probablement sauvés de toute manière.
Ce phénomène illustre bien la fragilité des données qu’on place sur le Web.
N’hésitez pas à partager cet article. Plus de Goodreads Librarians seront au courant du problème, moins on aura individuellement de travail à accomplir pour préserver l’intégrité de notre bibliothèque.
Avec le temps, j’ai appris que je ne devais jamais me fier à ma mémoire. Je la sous-estime peut-être, mais il m’est souvent arrivé de penser à quelque chose « d’important » et de l’oublier le lendemain. Ou simplement d’angoisser sans raison pour les remises à l’université (les agendas papier, je les ouvre pour écrire dedans, rarement pour les consulter).
Quand le corps ne suffit pas, on a besoin d’outils.
Premier essai avec Google Tasks
C’est alors que j’ai commencé à chercher des applications de listes de tâches (les bonnes vieilles todo) sur le Web. J’ai d’abord utilisé Google Tasks. Le programme m’a attiré par sa simplicité. On y écrit les tâches, on y colle une date et on le consulte à l’occasion.
On voit dans l’exemple ci-dessus qu’il est possible d’y indenter des tâches. Acheter de la farine est une étape nécessaire à l’accomplissement de Faire un pain. De plus, si je coche Faire un pain, toutes les tâches sous-jacentes seront marquées comme « complétées ».
Par contre, qui dit « simplicité » dit parfois aussi « limité ». C’était le principal problème avec Google Tasks. Je pouvais y écrire des tâches, à l’occasion, mais pas y gérer plusieurs aspects de ma vie ou tirer parti de fonctionnalités avancées. Les devoirs côtoyaient les corvées de ménage, sans hiérarchie. Impossible de s’y retrouver vraiment si, par exemple, on y insérait plus de 20 éléments.
J’ai commencé à chercher un meilleur logiciel. J’ai testé Wunderlist pendant quelques semaines, mais j’ai rencontré les mêmes problèmes qu’avec Google Tasks : trop simple et trop restrictif, malgré une interface plus jolie.
Désespéré, j’ai lancé un appel sur Twitter pour obtenir des suggestions d’applications. On m’a dit d’essayer Toodledo.
Ça a changé ma vie (bon… je charrie peut-être, mais quand même).
Les principales fonctionnalités de Toodledo
Toodledo fait à peu près tout ce qu’on peut imaginer pour ce genre d’application. Son interface est fonctionnelle sans nécessairement être jolie, mais c’est un détail : les apparences, on s’en fout quand ça fonctionne bien!
Pour vous donner une idée, voici à quoi ça ressemble (cliquez pour agrandir) :
Évidemment, j’y ai masqué toutes les tâches dans la catégorie « pas de vos affaires », et j’ai également masqué ce je nettoie tous les 10 jours, pour éviter qu’on me juge sur ma propreté.
Quand même, vous pouvez y voir l’essence de l’application, qui est gratuite, en passant.
À première vue, on remarque que Toodledo classe mes tâches par dates, puis par dossier et enfin par priorité. On peut définir soi-même ce classement, c’est pratique. Quelques options dans le coin supérieur gauche nous permettent d’avoir différentes « vues » sur nos tâches, par exemple pour les visualiser sous forme de calendrier, les trier principalement par dossier, etc.
Ce qui est magnifique avec Toodledo, ce sont les « fonctions » que l’on peut coller aux tâches. Elles sont toutes optionnelles et s’accordent avec nos besoins. Vous ne désirez pas avoir de priorités dans votre liste? Mettez cette colonne aux poubelles et vous n’en entendrez jamais plus parler.
Dans les options, il est possible de définir ce qu’on veut voir apparaitre. Voici les éléments que j’ai choisis :
Je vais décrire ces fonctions dans cet ordre, sans parler de celles qui sont décochées. Je vous invite toutefois à les découvrir par vous-même.
Folder (dossier)
Les dossiers servent à faire un peu de classement. Pour spécifier qu’une tâche est relative à la « maison » ou à « l’école », par exemple. J’ai choisi d’avoir un dossier pour chacun de mes cours, pour éviter d’écrire : « Faire mon devoir de révision linguistique ». À la place, je dirai : « Faire mon devoir », et je classerais la tâche dans Révision linguistique.
Si j’écrivais encore des livres, je me serais probablement créé un dossier pour chacun de mes romans, avec les étapes prévues par rapport à leur rédaction, leur promotion, etc.
Due date (date d’échéance)
Fonction essentielle, elle permet évidemment de mentionner quand la tâche arrivera à échéance. Il est possible de n’écrire aucune date, par exemple, pour la tâche « Acheter un nouveau BBQ », que vous ferez quand ça adonnera.
Ce qui est particulier, c’est qu’on peut coller quatre étiquettes à la date choisie :
Due by : doit être faite d’ici là;
Due on : doit être réalisée à une date précise, pas avant, comme pour « Sortir les poubelles »;
Due after : sera réalisée après un point dans le futur, par exemple « Appeler le service à la clientèle si mon problème n’est pas réglé après X jours »;
Due optionnally on : euh… jamais utilisée celle-là.
Dans la capture d’écran plus haute, les dates précédées du symbole « = » sont des due on. C’est normal; je ne veux pas arroser les plantes n’importe quand avant le 23 janvier, sinon je vais les noyer.
Sinon, à quoi ça sert? Il existe une page qui s’appelle la Hotlist qui affiche uniquement les tâches qu’on peut exécuter à l’instant même. Celles qui ont une due on ultérieure à la date d’aujourd’hui seront masquées.
Due time (heure d’échéance)
J’utilise rarement celle-là. Habituellement, quand j’ai une date et une heure pour une tâche, je considère que c’est davantage un « évènement ». À ce moment, j’ouvre Google Agenda.
À une occasion, par contre, je voulais me souvenir de prendre le journal le Soleil distribué gratuitement à l’université, le lundi. J’ai configuré Toodledo pour qu’il m’envoie un rappel 5 minutes avant la fin de mon cours, par courrier et par Twitter. L’heure d’échéance est utile pour contrôler ce genre de chose.
Repeat (répétition)
Jamais je n’aurais cru que cette fonction m’aurait été utile. Sans elle, je n’aurais jamais inclus « Sortir les poubelles » de ma liste de tâches.
Toodledo est assez performant de ce côté. On peut vraiment spécifier un éventail de possibilités, allant de « Every week » à « Every 5 days ». On peut aussi donner deux précisions :
Repeat on completion date : on répète à partir du moment où la tâche est cochée, pour le ménage, par exemple;
Repeat on due date : pour les vidanges et le recyclage, qui sont régulières et hors de notre contrôle.
Dès qu’on coche la tâche marquée pour être répétée, elle se recrée plus loin dans le temps. Donc, pas besoin de la rajouter chaque fois.
Priority (priorité)
Fonction essentielle, elle permet de spécifier le niveau d’importance des tâches. Voici comment j’interprète chacun des niveaux proposés :
-1 Negative : quelque chose qu’on envisage de faire, peut-être un jour, comme changer le robinet qui fuit dans la salle de bain;
0 Low : une tâche qui n’a aucune conséquence grave si on omet de la faire, par exemple passer la balayeuse, à moins d’héberger des acariens gros comme des balles de golf;
1 Medium : entraîne quelques conséquences en cas d’oubli, mais rien de dramatique;
2 High : on est aussi bien de le faire, sans quoi on va le regretter… mais pas jusqu’à la fin de ses jours;
3 Top : applicable aux remises universitaires, aux remboursements de dettes de drogue ou aux anniversaires de mariage; si on oublie ça, on est dans la merde.
Dans ma vue principale, j’ai choisi de masquer toutes les tâches avec une priorité négative, pour éviter qu’ils me distraient.
Tag (étiquette)
Une fonction un peu fourre-tout. Elle permet de coller un ou des mots-clés à notre tâche. Comme je considère que le nom de le titre et le dossier remplissent ces fonctions, j’utilise les tags pour mesurer un degré d’achèvement en pourcentage.
Star (étoile)
La fonction la plus simple. Permet d’allumer une étoile jaune à côté d’une tâche. Cela n’a aucune utilité particulière, vraiment, sauf pour servir de repère visuel. Pratique quand on examine la liste le matin pour choisir ce qu’on accomplira dans la journée. Clic, clic, clic, et on se sent déjà mieux.
Toodledo sur les téléphones intelligents
Une des forces de Toodledo est sa polyvalence. Non seulement a-t-on accès à une version sur le Web, mais il existe aussi des applications compatibles sur presque tous les modèles de téléphones intelligents, faites par Toodledo ou par de tierces parties.
Si on dispose d’une connexion Internet, tous ces appareils vont se synchroniser, puisque Toodledo enregistre les listes de tâches en ligne.
Personnellement, j’utilise l’application Toodledo pour iPhone. Elle coute 2,99 $, mais en l’achetant, on déverrouille en permanence quelques fonctions qui sont disponibles uniquement sur la version Pro.
Les versions payantes de Toodledo
En plus de la gratuite, il existe deux versions payantes de Toodledo : la Pro (14,95 $ / an) et la Pro Plus (29,95 $ / an). Ces versions activent des fonctions supplémentaires dans l’application. On peut consulter un tableau comparatif pour évaluer leur pertinence.
La seule option payante qui m’aurait intéressée concerne les subtasks, qui recréent ce que je pouvais faire avec Google Taks (ex. : « Acheter de la farine », tâche dépendante de « Faire un pain »). J’ai essayé cette fonction pendant une semaine, mais je n’aimais pas la manière dont elle s’affichait à l’écran. Trop complexe pour rien. En fin de compte, la version gratuite m’offrait tout ce dont j’avais besoin.
Ça résume le principal. Pour le reste, je vous invite à vous y inscrire et à découvrir les possibilités de Toodledo.
Vous voulez apprendre mes meilleurs trucs du métier?
Pour faciliter votre cheminement en tant qu'auteur, lisez mon livre Comment écrire plus. Il contient des trucs pour économiser du temps, des méthodes de travail éprouvées, de même que des suggestions de logiciels qui augmenteront votre efficacité durant la réalisation de votre roman, à toutes les étapes de création. Cliquez ici pour le lire dès aujourd'hui!
Ce matin, je voulais installer un nouveau plugiciel pour WordPress. J’ai publié quelques billets qui ont malencontreusement pollué le fil RSS du site. Désolé.
Je parle du plugiciel Subscribe2, qui permet d’envoyer par courriel les billets du blogue à une liste d’abonnés. J’utilise présentement les fonctionnalités de Feedburner (dont le formulaire se situe dans la barre de droite). J’aime bien ce système, mais il a un défaut majeur : le CAPTCHA pour s’abonner est, la plupart du temps, illisible par les humains. Testez-le vous-mêmes, vous verrez.
J’ai donc configuré Subscribe2 et j’ai activé une option pour que ses courriels apparaissent en HTML au lieu d’être en plain text. Cependant, à mon grand désagrément, les messages continuaient d’être envoyés en texte brut (et je trouvais ça laid). L’option était pourtant cochée. Me croyant devant un bogue, j’ai passé ma matinée à jouer dans le code source, à sacrer, à recommencer, tralala, pendant que mon bébé pleurait.
Après moult recherches, j’ai découvert que l’envoi des courriels en HTML est uniquement offert dans une version payante à 40 $.
Niaisage…
Bien sûr, l’interface du plugiciel n’en faisait aucune mention. Une belle prouesse de clarté.
Pas sûr que ce soit réussi à 100 %. J’ai diminué mes pertes de temps grâce à Freedom, mais je crois que mon combat contre le Web est perdu d’avance; Internet fait partie de mon quotidien. Aussi bien l’assumer.
Arrêter de faire de l’autopromotion agressive sur le Web
Je crois que c’est réussi dans l’ensemble. La majorité des informations qui me concernent sont regroupées sur ce site. J’ai arrêté de republier systématiquement mes billets sur Facebook et Twitter, le faisant quand c’était vraiment nécessaire. Le reste est laissé à la discrétion des internautes.
D’ailleurs, à la fin de l’année, j’ai pris la décision que ce blogue ne s’intéresserait plus seulement à l’écriture, ce qui a diminué sa teneur « autopromotionnelle ». Et du même coup, je ressens moins de pression pour le mettre à jour. Alléluia!
Elles seront simples et conventionnelles. En 2012, je veux :
M’entrainer au moins 3 fois par semaine
En 2011, j’ai vraiment rien foutu côté activité physique, à part quelques rares sorties en patin à roues alignées quand la température le permettait. Pour remédier au problème, je me suis inscrit à la salle d’entrainement du Cégep de Sainte-Foy. C’est plus cher qu’à l’Université Laval, mais plus proche de la maison. Je pourrai m’y rendre à pied (kudos!).
Lire 100 livres
C’est mon objectif défini sur Goodreads. Au départ, je voulais lire 75 livres, mais comme je répertorie toutes mes lectures, y compris celles pour bébé, j’ai gonflé le nombre en proportion.
M’occuper de ma famille
En 2012, je veux m’arrêter un peu. Je vais bien entendu aller à l’université à temps partiel pour finir mon baccalauréat en décembre, mais je ne veux pas me mettre de pression côté écriture et de profiter un peu de la vie, de la maison, du bébé et, bien sûr, des 100 livres mentionnés ci-dessus.
J’ai toujours cru que la meilleure façon de ne pas être un crappy dad, c’est d’être là. Physiquement et mentalement. Mettons cette croyance en pratique.
Commenter davantage sur les blogues des autres
Ça me fait toujours plaisir de recevoir vos commentaires, mais j’ai réalisé un peu tard que je ne commente presque jamais sur les blogues des confrères et consoeurs. Trop accroché à mon lecteur de fil RSS, j’ai de la difficulté à revenir sur les vieux billets pour suivre les conversations qui s’y développent. Je vais essayer de changer ça.
Fun fact : cette résolution vient en parfaite contradiction avec celle que j’ai manquée en 2011.
Me décider enfin si, quand j’insère un hyperlien dans mon texte, j’inclus le déterminant
De grosses questions existentielles. Si on se fie aux quelques liens que j’ai insérés précédemment, la tendance indique que je devrais l’inclure.
L’année 2011 n’a pas du tout été comme je l’avais prévu. C’est d’autant plus évident quand je relis un de mes derniers billets de 2010, rédigé alors que j’avais l’esprit à une tout autre place.
En 2011, je n’ai pas écrit pour les Éditions de Mortagne. À la place, j’ai :
pioché sur un projet de roman obscur, dont le potentiel de publication est douteux;
achevé la première moitié d’un certificat en rédaction professionnelle;
Rien de ça n’était prévu en 2010. Ou c’était seulement le germe d’une idée.
Parmi les résolutions que j’avais évoquées, j’ai réussi à :
moins perdre de temps sur Internet grâce à, entre autres, Google Chrome et ses extensions, Freedom et Toodledo (je reviendrai bientôt là-dessus);
changer l’orientation de ce blogue;
faire moins de promotion en ligne.
L’année en lecture
Accomplissement personnel dont je suis satisfait : j’ai beaucoup lu.
Sur Goodreads, j’ai participé au 2011 reading challenge et spécifiant que je voulais lire 75 livres en 2011. Aujourd’hui, le compte s’élève à 72 et, comme je suis maintenant en vacances jusqu’au 9 janvier, j’ai l’intention de rattraper ce petit retard.
En regardant mon bilan de lecture, je réalise que j’ai été un five stars bitch. J’ai coté beaucoup de livres « 5 étoiles » et très peu de publications ont trouvé le chemin de la fournaise. Est-ce parce que j’ai bien choisi? Il faut dire que j’ai relu plusieurs Harry Potter et toute la série Paul, que j’affectionne particulièrement.
Par contre, si on se fie à la signification réelle des « étoiles », tel que le révèle un mouse-over sur le site, il faudrait considérer ces équivalences :
5 étoiles = it was amazing
4 étoiles = really liked it
3 étoiles = liked it
2 étoiles = it was ok
1 étoiles = didn’t like it
Constat : j’ai donné 5 étoiles à des publications que j’ai vraiment aimées, mais qui ne m’ont pas « garroché » sur le mur, et en général, quand une lecture ne me faisait pas triper, je lui attribuais 3 étoiles, alors que ça en méritait peut-être 2.
Je noterai donc un peu à la baisse en 2012.
Aussi, comme résolution un peu poche, je vais essayer d’acheter moins de livres au cours des 12 prochains mois. Je n’arrive pas à vider cette damnée bibliothèque noire, pleine de bouquins non lus, qui attendent, attendent. Naturellement, je choisis ceux que j’ai vraiment envie de livre, qui sont souvent ces achats impulsifs faits durant les salons. Les acquisitions récentes font de l’ombre à celles qui ont de l’ancienneté. Le syndicat ne serait pas content.
Je me demande encore quel sera mon objectif pour mon 2012 reading challenge. Avec un bébé et l’université, aurai-je plus de temps pour lire, ou moins? Je pense que je vais opter pour la prudence et prendre 75 livres à nouveau.
Par contre, si je décide de m’attaquer à ma série Thorgal, qui me fait de l’oeil depuis longtemps, le compte va augmenter de 30 en quelques jours…
L’année en écriture
Cet été, j’ai travaillé sur un projet qui va peut-être sortir, peut-être pas. Je l’ai fait pour satisfaire mon plaisir personnel de création. On verra ce que ça donnera. Personne ne l’a encore lu et personne ne le lira avant 2013. Enfin, pas avant que j’aie terminé les révisions et corrections.
Sinon, à partir de septembre, j’ai déposé le crayon, complètement, pour me concentrer sur les études. Donc, pas grand-chose à dire de ce côté, à part ceci : prendre une pause, ça m’a fait du bien et ça va contribuer à l’augmentation de ma moyenne générale.
Plus le temps passe, et plus la relation d’amour-haine que j’entretiens avec l’écriture devient évidente, un peu comme Pierre-Luc Lafrance l’évoque sur son blogue. Et si en 2012 je veux encore me concentrer sur les études et la famille, ça risque de continuer ainsi.
Tant mieux. J’ai envie de me changer les idées. Je ne suis pas qu’auteur, après tout.
Il y a des jours où je me révolte contre des choses vraiment importantes. Et aujourd’hui, je jette mon dévolu sur les boites de Kraft Dinner qui me font sortir de mes gonds au moins une fois par mois.
Vous savez surement de quoi je parle : vous en avez ouvert plusieurs dans votre vie. Vous êtes donc familiers avec l’inscription qui figure sur le côté de l’emballage :
Les génies qui ont conçu cette boite, et qui ont veillé à ce que le pointillé soit à peine éraflé autour des instructions, se sont-ils imaginé une seule fois que l’opération d’ouverture serait douce et gracieuse comme ils le suggèrent?
Parce qu’on l’essaie, vraiment. Au plus profond de nous-mêmes, on désire obéir aux consignes, même en sachant qu’éventrer l’emballage sur le dessus est facile et rapide, mais on n’y peut rien, c’est viscéral; on tente toujours d’enfoncer son pouce dans cette COCHONNERIE avec le mince espoir d’y découper une forme élégante.
Mais on sait tous qu’il n’y a qu’un seul résultat possible :