L’analphabétisme en grands chiffres et en grandes lettres

Cette semaine, le journal Voir nous en met plein la gueule. À la une : « 49 % des Québécois ne pourront pas lire ce journal ». De quoi donner envie de se frotter les globes oculaires contre une râpe à fromage.

J’ai frôlé le sujet l’année dernière en m’indignant contre cette statistique, faisant écho à Marie-France Bazzo qui avait sorti ces chiffres des limbes, et je suis heureux qu’on s’y intéresse encore aujourd’hui.

Je profite de cette occasion pour vous inviter à verser un don à la Fondation pour l’alphabétisation, ou à la soutenir en offrant un livre neuf au programme « La lecture en cadeau ». Le Salon du livre de Montréal se déroule en fin de semaine, justement. Clin d’oeil, clin d’oeil.

Si vous désirez contribuer d’une autre manière, vous pouvez aussi acheter le nouveau recueil de chroniques de Nicolas Dickner, Le romancier portatif, paru aux éditions Alto. Pour chaque exemplaire vendu, 7 $ seront remis à la fondation (5 $ pour la version électronique).

La bannière affichée dans l’en-tête de ce blogue y restera pendant quelque temps, en soutien à la cause.

Et vous? Ce 49 %, vous y croyez?

Réduisez vos pertes de temps grâce aux extensions sur Google Chrome

Nouvelle mise à jour : Firefox version 6. Je télécharge et j’essaie.

Le navigateur est deux fois plus lent que le précédent, sans m’offrir d’améliorations visibles.

Version 7. Pire encore.

Version 8. N’arrête pas de planter.

OK. J’en ai marre.

À ce moment, j’ai décidé de passer à Google Chrome. Non seulement ce dernier fureteur gère mieux sa mémoire et est quatre fois plus rapide sur un ordi, mais il propose également un amalgame d’extensions intéressantes. Firefox aussi, me direz-vous. Ouais. Mais je trouve que sur Chrome, ces extensions sont plus faciles à « magasiner » grâce entre autres au Chrome Web Store.

Et j’y ai découvert quelques petites merveilles.

Faire sa « tournée » des blogues/sites

J’entends souvent cette expression : « Le matin, je me lève et je fais ma tournée des blogues. » Évidemment, ceux affirment ce genre de chose sont ou bien de férus commentateurs ou bien des gens qui n’ont jamais utilisé un fil RSS. Et si moi-même je faisais autrefois des « tournée de sites », c’est parce que j’ignorais comme utiliser les extensions pour les navigateurs.

Quand je travaillais devant mon ordinateur, que ce soit pour écrire ou faire un devoir, une envie me prenait souvent, celle d’aller faire un tour sur Gmail, Twitter, Facebook, Gmail, Facebook, Gmail, etc. Juste pour voir.

J’avais un tableau de bord iGoogle comme page de démarrage. J’y juxtaposais une liste de tâches rudimentaire, mon fil Twitter, mon Google Reader et autres gadgets aux utilités douteuses. Grâce à cette page, je vérifiais si de la nouvelle information était rentrée. Et ensuite, j’allais sur Gmail pour vérifier si je n’avais pas reçu un courriel.

Toujours de la maudite vérification.

Cesser de vérifier, pour de bon

Perdre du temps, c’est se déplacer soi-même vers des sites et y transporter son attention, inutilement. Or, on peut faire en sorte que ces mêmes sites nous expédient leur information, automatiquement.

Avant, j’ouvrais Gmail toutes les demi-heures. Pour vérifier. Des fois que.

Aujourd’hui, une icône en haut de mon navigateur m’indique combien de messages m’attendent. Elle y est en permanence.

Icônes dans Chrome
Quelques icônes dans l'en-tête de mon navigateur.

Cette fonctionnalité ne vient pas avec le fureteur. Il faut l’installer, ça s’appelle une extension.

Après avoir adopté Google Chrome, j’ai exploré le Chrome Web Store et j’ai choisi plusieurs extensions, dont quelques-unes me sont encore utiles :

  • Checker Plus for Google Calendar : Pour Google Agenda. Vous avertit de l’heure de votre prochain rendez-vous, et vous envoie des notifications en début de journée à propos de votre horaire. Extrêmement pratique pour vos cours d’université.
  • Rapportive : Pour Gmail. Avec ça, quand vous recevez un courriel, une barre latérale s’ouvre et affiche des infos publiques sur l’expéditeur du message, toutes recueillies sur Twitter, Facebook et LinkedIn. Utile si vous aimez mettre un visage sur les gens qui vous contactent ou, simplement, si vous êtes un stalker.
  • Silver Bird : Pour Twitter. Vous avertit du nombre de mentions ou messages directs qui demandent votre attention. Vous pouvez aussi tweeter à partir de l’extension.
  • Système d’alerte Google Reader : Pour Google Reader. Affiche le nombre d’items non lus. Fini les tournées de blogues.
  • Vérificateur de messages Google : Pour Gmail. Indique le nombre de courriels qui vous attendent. Désormais, quand on ouvre Gmail, c’est pour lire ou écrire. Rien d’autre.
  • WordPress Stats : Pour ceux qui ont des blogues WordPress et qui aiment trop les statistiques. Affiche les visites quotidiennes sur un site que vous administrez. Sur l’image ci-dessus, le bouton indique zéro. Well, j’ignore pourquoi, mais l’extension cesse de marcher aux alentours de 19 h. Ce doit être une question de fuseau horaire.

Grâce à ces petits gadgets, plus besoin de faire des « tournées de sites », et ça me laisse plus de temps pour les choses essentielles. Comme aller sur Facebook.

Aux utilisateurs de Chrome : avez-vous des extensions dont vous ne pouvez plus vous passer?

Salon du livre de Montréal (et aussi des Abénaquis)

Le 19 novembre prochain, j’embarquerai dans un autobus vers Montréal pour le Salon du livre de cette ville-là. Comme il est maintenant possible de le voir dans la section Calendrier des évènements (visible en survolant « Contact », dans le menu), voici mes heures de signatures :

  • samedi de 13 h à 14 h;
  • dimanche de 14 h à 15 h.

Ça va se passer au kiosque 500.

C’est pas beaucoup, mais c’est le minimum que je peux fournir avec mon horaire de fou. En plus que la date d’accouchement de ma blonde est fixée à, genre, 4 jours après ces dates. Il faut donc considérer ces deux possibilités :

  • que je doive fuir en plein milieu d’une signature pour cause de je-dois-sacrer-mon-camp-à-Québec-si-je-veux-voir-ma-fille-naître; ou
  • mon absence totale, au cas où elle serait arrivée à l’avance, trop pressée d’essayer son ti-lit.

Aussi, ce vendredi (11 novembre), de 16 h à 21 h, je participerai à un évènement d’une tout autre envergure, soit le Salon du livre des Abénaquis, qui se déroulera à la bibliothèque de la Polyvalente du même nom. Si vous habitez dans le coin de Saint-Prosper, venez faire un ti-tour! Je signerai votre livre, ou votre main, ou n’importe quoi d’autre.

La fois où je me suis fâché contre mon poste de travail

Cette semaine, je me suis rendu chez le garagiste pour faire poser mes pneus d’hiver.

Ne dit-on pas de ces objets qu’ils sont le « contact entre la voiture et la route », d’où leur immense importance?

Eh bien, j’ai eu un raisonnement similaire par rapport à l’outil que j’utilise depuis quelques années pour écrire : mon clavier cheap, de marque Dell. Celui qui est venu avec mon ordinateur neuf. Clavier pas ergonomique pour deux cennes, drabe et dont les ressorts des touches sont rendus aussi durs que des suspensions de bagnole des années 70.

Ayant eu mal au poignet pour la énième fois en écrivant, je me suis écrié : « Ah! ben, morbleu! J’en ai assez arraché avec cette camelote! Amenez-moi ma monture; je m’en vais m’acheter un clavier neuf! »

Direction : Bureau en gros.

Après une heure de niaisage dans les allées, ponctuée de : « Ah! lui, peut-être. Non. Je sais pas. Hmm… Trop cher. Trop gros. Trop blanc. Arg. Peut-être celui-ci? Celui-là? » (vous n’auriez pas aimé être avec moi), j’ai fini par choisir ce modèle, fort douillet pour les doigts et leurs muscles sous-jacents :

Le nouveau clavier
Wireless Comfort Desktop 5000

Fait particulier : depuis que je l’utilise, on dirait que je fais moins de fautes de frappe. (et évidemment, parce que j’ai mentionné ce fait, je vais subir les foudres de la loi de Muphry)

J’ai aussi réalisé que les bras de ma chaise d’ordinateur me gênaient lorsque je voulais atteindre ma souris. Dans mon excès de furie, je les ai arrachés.

Bras de chaise d'ordinateur
Ken toé!

Ça devrait améliorer mon humeur pour au moins une semaine.

Les études ou l’impossibilité de jouir convenablement de ses temps libres

Hier, pour la première fois depuis des jours, j’ai eu du temps libre, en quantité acceptable (plusieurs heures d’affilée).  J’aurais pu en profiter pour continuer des travaux longs, mais comme la semaine de relâche s’en vient, je me suis dit : « Bah! Je finirai ça mardi prochain. »

Alors je me suis assis et j’ai lu Wendy Wagner.

Toutes les quinze minutes, je sortais du livre pour regarder l’heure. « Ouin. Je devrais peut-être arrêter et continuer mon projet. Ah! et puis zut. » Et je replongeais dans le roman. Quinze minutes plus tard, je recommençais.

C’est pas parce que l’histoire était inintéressante (loin de là), mais je suis ainsi. Quand j’étudie à temps plein, je suis incapable de relaxer, j’ai toujours l’impression que je devrais consacrer mon temps à quelque chose de « rentable ». C’est gossant.

L’art de mal interpréter un statut Facebook

À la suite de cette réflexion, j’ai posté un statut Facebook :

Ce qui est plate, quand t’es aux études, c’est la culpabilité qui accompagne le temps libre. Comme la blonde geignarde, toujours accrochée à un ami que t’as vraiment envie de voir.

Immanquablement, certaines personnes ont cru que je manifestais mon mécontentement envers ma propre blonde, enceinte de 8 mois.

Je prends une part du blâme. Selon sa construction, cette phrase pouvait être interprétée de la mauvaise manière. Mais je parlais bien « d’un ami hypothétique que t’aurais envie de voir et qui, supposément, aurait une blonde gossante (ça se peut, t’sais) ».

Clarifions une chose : jamais je ne partagerai mes problèmes de couple sur Facebook ni sur aucun réseau social. Chaque fois qu’une personne le fait, je m’emporte. Mon conseil : si vous êtes incapable de communiquer avec votre conjoint(e), n’allez pas éclabousser l’Internet avec votre rage refoulée. Consultez un psy. La vie privée, ça existe encore, surtout en ce qui concerne le couple. Merci.

Et en ce qui concerne les figures de style sur Facebook, j’arrête ça jusqu’à nouvel ordre.

Randonnée d’automne

J’avais remisé mes patins à roues alignées vers la fin aout, persuadé que je manquerais de temps pour ce sport une fois mes études commencées. Et je prévoyais aussi que la température peu clémente de l’automne me découragerait de sortir.

Mais j’avais tort.

Hier, le beau temps est réapparu comme un paquet-cadeau sur le site de Météomédia. Je n’avais pas le choix; je devais reprendre mes patins et dire au revoir à l’été, une dernière fois, avant l’arrivée de l’hiver.

La Cycloroute de Bellechasse

La piste

Plate-bande desséchée

Fleurs sèches

Chardons, rivière et pont

Arbre croche

Vieux banc, jeune banc

De la rouille

Arbre déraciné

Aussi, les feuilles mortes dans les arbres, c’est bien beau. Mais sur la piste, sous mes patins, ça glisse en tabarnaque.