Roman-réalité arrive au format numérique

Je m’intéresse à la littérature au format numérique depuis l’émergence des premiers buzz autour des tablettes. Même si, personnellement, je préfère le papier, je trouve ce support intrigant. J’aime les possibilités qu’il offre pour l’avenir.

J’avais hâte de me sentir pleinement « intégré » à la discussion autour du numérique, autant sur Twitter que dans les Bookcamp organisés un peu partout. Traduction : j’avais hâte d’avoir au moins une oeuvre convertie en ePUB.

Eh bien, c’est maintenant chose faite.

J’ai le plaisir de vous annoncer que Roman-réalité est entré dans le monde du numérique depuis aujourd’hui.

Vous pourrez donc retrouver les versions PDF et ePUB du livre à votre librairie favorite. Dans les prochains jours, je recenserai ici les endroits où elles seront offertes.

J’ai aussi profité de l’occasion pour ajouter les nouveaux codes ISBN à la page descriptive du roman.

Mon autre publication dans la collection Coups de tête, Toi et moi, it’s complicated, devrait aussi passer au numérique prochainement. C’est à surveiller!

Défigurer un terrain, c’est Bell et bien simple

Ça me gosse.

Depuis 2 semaines, des travailleurs de chez Bell débarquent sur mon terrain pour « installer un nouveau service de fibre optique ». Ce n’est pas à ma demande. Je m’en fous, de la fibre optique. Je ne suis même pas abonné aux services de Bell.

Le gars qui m’a expliqué les travaux m’a dit, au départ : « Fais-t’en pas, on va arracher quelques cèdres ici, pis pour le gazon abimé, on va poser de la tourbe. »

La tranchée derrière le terrain
Même l'infanterie creuse moins profond.

Ouin. Puis-je en douter?

Techniquement, ils ont le droit de faire un chantier à l’arrière. Une zone près de la haie de cèdres est une servitude en faveur d’Hydro-Québec. Mais quand même.

En plus, chaque soir, ils repartent en laissant trainer leurs bouteilles vides. La grosse classe. Et pas plus tard qu’hier, ils ont fait une première victime : un p’tit « kecombre », décapité.

concombre
Il n'était malheureusement pas assuré.

Nouveau design du blogue et virée au Salon du livre du Saguenay

Voilà, j’ai fini de fignoler le nouveau design du blogue. En plus d’avoir rendu le look plus sobre et plus clair, j’en ai profité pour revoir toutes les sections et faire les ajustements nécessaires, particulièrement dans les sections Critiques et Qui suis-je?.

Faites le tour. Ne vous gênez pas.

Ces quelques heures de programmation et de maintenance, j’aurais peut-être dû les investir dans mes travaux à remettre vendredi. En tout cas…

C’est la première fois depuis le début de la session que j’ai un vrai « rush » de devoirs. Habituellement, je suis discipliné et je commence mes travaux rapidement, souvent le jour où je les reçois. Sauf qu’en fin de semaine, j’ai délaissé mon bureau  pour me rendre au Salon du livre du Saguenay et dire bonjour aux collègues.

Vous me trouvez freak d’être monté au Saguenay juste pour ce salon-là, en sachant pertinemment que je vais être à Montréal vers la fin novembre? Vous avez sans doute raison. Mais ce salon-là est particulièrement plaisant. Et en plus, il y a la soirée karaoké.

J’en suis revenu avec :

  • La Mémoire du lac, de Joël Champetier;
  • Désespérés s’abstenir, d’Annie Quintin;
  • Reset : le voile de lumière, de Joël Champetier;
  • Hanaken, tome 1, de Geneviève Blouin;
  • Le Sang des prairies, de Jacques Côté;
  • Le Silence de la Cité, d’Élisabeth Vonarburg.

À faire : trouver du temps pour lire.

La fin de ce blogue

J’ai ouvert ce blogue en juin 2007. Ça fait donc un peu plus de 4 ans que j’écris au moins un billet par semaine. En tout, j’en ai pondus 478.

Lorsque j’ai fait ma rétrospective du blogue en taguant mes articles, j’ai pu constater mon évolution au fil des années. Au départ, j’aimais beaucoup vous parler d’écriture : la mienne, surtout. Je partageais des trucs, pas toujours bons, que j’avais développés au fil du temps. Et puis j’ai peu à peu découvert l’univers culturel au Québec, notamment l’état de la littérature. J’ai touché au débat. J’ai croisé mes connaissances en multimédia avec celui de l’écriture pour m’intéresser au marketing.

Ainsi, je parlais de moins en moins du métier d’auteur. Non pas par manque d’intérêt; j’écrivais de plus en plus. Seulement, avec l’expérience, j’ai réalisé que l’écriture littéraire est quelque chose de très personnel et que chacun est libre de développer sa propre méthode. Et ça prend du temps. Et pour arriver à ses fins, il faut s’écorcher les doigts sur le rabot, plusieurs fois.

Geneviève parlait des recettes. J’adhère entièrement à ses affirmations. On a beau suivre tous les conseils diffusés sur le Web et ailleurs, si on n’a pas assez forgé, on ne deviendra jamais forgeron.

Les trucs d’écrivains sont tous à prendre avec un grain de sel. Même ceux qui proviennent de la bouche (ou, plus naturellement, des doigts) d’auteurs de renom. À titre d’exemple, ceux publiés sur AdviceToWriters.com se contredisent sans cesse (et c’est voulu, car souvent le conseil d’une semaine est diamétralement opposé à celui de la suivante).

Le marketing du livre? Parlons du marketing tout court. Étant horripilé par le phénomène de surconsommation, ici ou ailleurs, j’ai toujours cru que le marketing était le fléau du monde contemporain. Et si ce sujet me passionne, en réalité, c’est pour respecter l’idéologie know your enemy.

Au début, je m’aventurais sur cette avenue avec une certaine naïveté. Maintenant, chaque fois que je reviens sur le sujet, un petit monstre rugit en moi et je sombre dans le cynisme avant la fin de ma rédaction.

Le marketing du livre se résume à ceci : écrivez de bons romans. Trouvez votre public, comblez-le. Et ce public est souvent représenté par vous-même. C’est là qu’un miroir peut être utile.

En marketing, le bouche à oreille, y’a que ça de vrai. Toute autre tentative pour faire un coup d’éclat sera vaine et, si elle fonctionne, sera éphémère. À quelques exceptions près. Mais ne sont-ce pas les exceptions qui confirment la règle?

Cela dit, je n’ai plus rien à dire à propos des deux sujets principaux de ce blogue. Ça va mal.

L’utilité des billets inutiles

Je parlais plus tôt de l’utilité d’un miroir. Ce blogue a toujours respecté un thème, celui de l’écriture et de tout ce qui a été nommé ci-dessus. Je rédigeais environ 90 % de billets sur ces sujets et le dernier 10 % s’intéressait à n’importe quoi d’autre.

Ces 478 articles me restent. Grâce à ceux-ci, j’ai pu voir comment j’ai évolué dans l’avenue de l’écriture et de la publication professionnelle. En résulte une sorte de journal pas-très-intime, mais un journal quand même.

Aujourd’hui, je n’écris presque plus, notamment à cause des études, mais aussi suite à une baisse d’intérêt momentanée. Et lorsque ma fille va venir au monde en novembre, ça va empirer.

Je vais bien sûr continuer de pianoter sur le clavier à l’occasion, mais cette activité sera relayée au troisième, ou même au quatrième rang. Donc, je vois mal comment je ferais pour nourrir un blogue axé sur l’écriture.

C’est pourquoi le ratio sera inversé.

J’aime l’idée de documenter ma vie. Je suis heureux de l’avoir fait pendant les 4 dernières années. Je n’ai pas envie d’arrêter.

En disant « La fin de ce blogue », je sous-entendais sa forme actuelle, telle que vous la connaissez. Désormais, 90 % du contenu diffusé ici sera personnel et 10 % sera axé sur mes activités d’écrivain.

Choses dont vous n’entendrez plus parler :

  • des trucs d’écriture;
  • le marketing du livre;
  • l’état de la culture au Québec;
  • des commentaires à propos de l’écosystème du livre;
  • etc.

… et les sujets que vous risquez maintenant d’y retrouver :

  • la rédaction professionnelle en général;
  • la vie autour de futur bébé;
  • le dessin et l’illustration numérique;
  • les séries télé qu’on écoute;
  • des critiques de livres, peut-être;
  • Donjons & Dragons;
  • Diablo III (quand ça va sortir, t’sais);
  • etc.

Sur le principe de « fuyez pendant qu’il en est encore temps »

Un frisson vous parcourt le dos? Vous avez un gout de vomi dans la bouche? N’ayez crainte, vous pouvez vous désabonner du fil RSS dès aujourd’hui.

Si vous suiviez mon blogue pour les premiers articles mentionnés, je comprends que vous perdiez tout intérêt. Désertez ce lieu virtuel. Moi-même, je ne suis pas trop friand des blogues qui parlent de bébés et de couches sales.

Seulement, là, je veux écrire un peu plus pour moi-même. J’ai aimé « documenter » ma vie d’écrivain, alors pourquoi ne pas m’intéresser à « l’autre vie », pour une fois? Je suis prêt à me faire ce cadeau.

Ce blogue va changer. Pour le meilleur et pour le pire. Et un nouveau visuel va probablement marquer cette transition.

Pour ceux qui s’en iront : merci de m’avoir lu et d’avoir commenté sur ce blogue au fil des années, et ce, que vous étiez d’accord ou non avec mes opinions. Ces interactions m’ont fait grandir en tant qu’artiste et en tant que personne.

Pour les autres, eh bien, on se revoit de l’autre côté dans quelques jours.

Les pages Facebook professionnelles vs le nouveau bouton d’abonnement

Depuis que les pages Facebook existent pour les professionnels, plusieurs personnalités publiques ont scindé leur identité virtuelle en deux. On a la page personnelle d’un côté, où sont publiées les mises à jour banales de la vie quotidienne, et la professionnelle de l’autre, qui sert à parler du métier et à annoncer des évènements.

Je l’ai fait moi-même : j’ai ma page personnelle et ma page professionnelle.

Or, ce qui est tannant, c’est que lorsque je veux partager un évènement (une séance de signatures, par exemple), et que je l’annonce dans la page professionnelle, je me dis : « Ouain, peut-être qu’il y a du monde dans mon entourage qui voudrait venir aussi, donc je ferais bien de l’annoncer là-bas aussi. »

Et là, ça devient redondant.

Bouton d'abonnement sur Facebook
Le bouton d'abonnement

Facebook a remédié au problème en suggérant un bouton d’abonnement sur nos profils. Cela signifie que les étrangers peuvent s’abonner à notre contenu sans nécessairement devenir notre « ami ». Et ceux-ci recevront seulement les mises à jour dites « publiques », c’est-à-dire celles qui peuvent être vues par tout le monde.

Avec cette nouvelle fonction, je dois reconsidérer l’utilité de ma page professionnelle. Si je veux annoncer une séance de signatures, je n’aurai désormais qu’à l’annoncer sur mon profil personnel et la rendre publique. Tout le monde y aura accès. D’un autre côté, si je diffuse des informations moins pertinentes pour les inconnus, là, je spécifierai que c’est « friends only ».

Accessibilité d'un statut
À qui s'adressera notre mise à jour?

J’ai toujours ma page professionnelle, mais je vais l’effacer dans quelques semaines. Si vous souhaitez continuer à recevoir de mes nouvelles sur Facebook (et que vous n’êtes pas déjà mon ami), je vous invite à vous abonner à mon contenu sur ma page personnelle, avec le bouton illustré ci-dessus.

La différence fondamentale entre le sirop et la confiture de fraises

Mon rythme de vie a changé de manière radicale dans les dernières semaines. Cet été, j’ai travaillé à domicile, à temps plein. Sans dire que c’était relax, au moins, je contrôlais mon horaire.

Étant maintenant de retour pour la énième fois aux études, je revis le chamboulement d’horaire. La première semaine a été particulièrement coriace. En plus des cours réguliers, j’ai assisté à des cours prénatals, j’ai donné des entrevues à VOX Québec et au journal Le Soleil* (avec le stress que ça comportait) et j’ai essayé d’écrire à travers tout ça. Un peu.

L’adaptation a été difficile, mais elle s’est faite progressivement. Déjà, j’appréhende mieux la semaine qui s’en vient, mais si j’ai mon premier examen « officiel » mercredi, qui porte sur la lettre administrative.

J’adore malgré tout mes cours en rédaction professionnelle. C’est vraiment intéressant! J’apprends des règles de grammaire que j’appliquais inconsciemment, sans trop savoir pourquoi. Par exemple, saviez-vous qu’on écrit « de la confiture de fraises » et « du sirop de fraise », seulement parce que dans la confiture, on peut encore voir (en partie) l’état original du fruit? Eh bien, voilà. On explore la langue de cette manière.

Je me sens un peu comme un travailleur de construction qui s’informe sur la structure atomique des clous qu’il utilise depuis des années.

Côté écriture, j’ai (heureusement) eu le temps de finir le premier jet d’un manuscrit cet été. J’y replonge parfois, entre deux devoirs, sauf que mon immersion ne dure jamais plus d’une heure. C’est pourquoi j’ai modifié l’en-tête de ce blogue pour y écrire : « Écrivain, quand ça adonne ». Parce que, mon horaire d’écriture, c’est rendu ça.

Avec cette histoire, je fais un retour en force dans la fantasy, mais de la fantasy un peu bizarre. J’ai hâte d’avoir l’avis de mes premiers lecteurs.

Sur ce, je retourne à mes devoirs.

* Pour les intéressés, l’article du journal Le Soleil qui a paru ce dimanche est disponible en ligne.

P.-S.  : Frédéric Raymond vient de me faire remarquer sur Facebook que les deux premières cases de la BD du jour de xkcd a un certain rapport avec Roman-réalité, pour ceux qui l’ont lu. Hé hé.