Ça fait à peu près 1 an et demi que j’écris à temps plein, depuis que j’ai terminé mon certificat en littérature québécoise à l’hiver 2010. Qu’est-ce que j’ai accompli depuis ce temps-là? Euh…
Ben, à part avoir travaillé sur mon projet qui a foiré, j’ai pu finir le premier jet d’un roman et la moitié d’un autre. Ce printemps, particulièrement, j’ai passé quelques semaines à réécrire de façon intensive Roman-réalité, et je suis content d’avoir pu y investir autant de temps sans avoir eu besoin de sacrifier mes études (ou mon travail) en retour.
J’ai fait ça entre 30 et 40 heures par semaine. Mais là, les « vacances » achèvent.
Dès demain, je commencerai un certificat en rédaction professionnelle à l’Université Laval. Pourquoi? Simplement parce qu’il me manque un certificat pour obtenir un baccalauréat multidisciplinaire, pour qu’ensuite je puisse enfin m’inscrire à la maîtrise en création littéraire.
Et, avoir des connaissances en rédaction, ça ne fera pas de tort.
Côté écriture, ça risque de ralentir. Je n’ai presque rien écrit (autre que des devoirs, on s’entend) pendant mon certificat en création littéraire en 2006-2007. C’est en partie pourquoi il y a un décalage d’un an entre Alégracia et les Xayiris vol. II et Alégracia et le Dernier Assaut. C’était un peu différent durant mon certificat en littérature québécoise en 2009-2010. Je n’écrivais pas, mais je révisais la version finale de Toi et moi, it’s complicated, et je tenais à participer à tous les salons du livre.
J’ai vu le burn-out d’assez près. Plusieurs peuvent en témoigner.
Au moins, cet été, comme je l’ai mentionné, j’ai eu le temps de terminer un premier jet de roman. C’était important pour moi. La correction, la révision et la réécriture me demandent beaucoup moins de « jus » créatif que l’écriture brute, et je devrais pouvoir investir quelques heures sur ce projet chaque semaine.
Mais je me suis promis de ne pas me flamber les neurones comme autrefois.
D’autant plus qu’un bébé va arriver en novembre. Hein.