Les maisons d’éditions et les auteurs devraient-ils apprendre à utiliser Ustream?

L’autre jour, j’ai me suis demandé si ç’aurait été pertinent d’organiser une webdiffusion sur Ustream pour connecter avec mes lecteurs pour qu’on puisse parler de littérature, de lancement, de projets, etc.

D’abord, c’est quoi Ustream? C’est une application Web où une personne diffuse une vidéo en direct, avec sa webcam. Ceux qui la regardent peuvent communiquer avec le diffuseur, par clavardage. Ainsi, ça permet de poser des questions et d’obtenir des réponses en direct.

Je trouve ça bien, comme système. Ça s’utilise fréquemment au États-Unis pour promouvoir des sorties de disques, de films et, oui, même de livres.

La webdiffusion au Québec

J’ai beaucoup réfléchi au potentiel de Ustream. Après y avoir médité, j’en suis venu à la conclusion que je n’organiserai pas moi-même un tel évènement. Je suis loin d’être une star et je ne crois pas pouvoir attirer assez de monde pour maintenir l’intérêt pendant une demi-heure. Et je ne voudrais surtout pas me retrouver devant une « salle vide ».

Peu d’auteurs au Québec pourraient, à mon avis, réunir assez d’internautes pour que la diffusion reste dynamique. À part quelques exceptions qui me viennent en tête.

Une des manières de contourner ce problème serait d’organiser une webdiffusion avec 2 ou 3 auteurs en même temps, issus de milieux semblables. Ça attirerait plusieurs lecteurs, et le potentiel de questions serait plus grand.

Avec plusieurs écrivains, ce serait facile de remplir une demi-heure d’interview. Et même si personne n’interagissait par clavardage (à cause de la gêne, mettons), les auteurs pourraient toujours se relancer entre eux.

Malheureusement, comme j’habite à Québec, c’est difficile pour moi de réunir des gens. La plupart des écrivains que je connais viennent de Montréal.

Et vous, qu’en pensez-vous? Si un groupe d’auteur ou une maison d’édition annonçait une webdiffusion, seriez-vous au rendez-vous?

Me semble que je verrais bien La maison des viscères organiser un truc semblable.

Lancement de Roman-réalité : 23 aout, au bar le Chantauteuil, à Québec

C’est avec plaisir que je vous convie au lancement de Roman-réalité qui aura lieu le mardi 23 aout prochain.

L’évènement se tiendra au même endroit que l’année dernière pour le lancement de Toi et moi, it’s complicated, soit au bar le Chantauteuil, au 1001, rue Saint-Jean, à Québec (juste derrière la porte Saint-Jean). J’y serai à partir de 17 heures.

Invitation au lancement de Roman-réalité
Cliquez pour agrandir

Mes livres y seront en vente au prix de 19,95 $ (ou 20 $ pour ceux qui aiment arrondir). Venez faire signer votre copie, boire une bière et jaser de n’importe quoi.

Note : malgré la nature littéraire de l’évènement, je permettrai exceptionnellement qu’on parle de Loft Story.

Je traînerai aussi quelques copies des trois derniers tomes d’Alégracia pour ceux qui désirent compléter leur série. Pour réserver les vôtres, contactez-moi en privé.

Pour ceux qui ont l’intention de venir, vous pouvez :

Au plaisir de vous y voir/revoir!

Gagnez une copie de Roman-réalité sur Goodreads

Si vous êtes membre de Goodreads et que vous y publiez des critiques, je vous invite à participer à mon tirage pour gagner une copie de Roman-réalité. Le gagnant sera sélectionné au hasard le 22 aout 2011. Pour vous inscrire, veuillez utiliser le lien dans la boite ci-dessous.

Goodreads Book Giveaway

Roman-réalité by Dominic Bellavance

Roman-réalité

by Dominic Bellavance

Giveaway ends August 22, 2011.

See the giveaway details
at Goodreads.

Enter to win

Une présence « officielle » sur le Web, en tant qu’auteur

Imaginez que vous avez publié 5 livres. Un lecteur termine votre dernière publication, fraichement sortie des presses, et l’adore. Il veut immédiatement lire vos autres bouquins.

Comme la majorité des humains de la planète Terre, son premier réflexe sera de taper votre nom complet sur Google.

Où risque-t-il d’aboutir? Pour le savoir, faites le test avec votre propre nom. Observez les résultats.

L’importance d’avoir un site « officiel »

Et ici, je ne parle pas nécessairement d’un blogue. Un blogue, comme tous les autres réseaux sociaux, est un gruge-temps qui va mordre dans votre horaire d’écriture. (Sauf si, bien sûr, votre production artistique est votre blogue… dans ce cas éventuel, cessez immédiatement de lire cet article.)

Votre site officiel devrait pouvoir informer un Internaute sur qui vous êtes, ce que vous écrivez et où il pourra retrouver vos principales interventions sur le Web. Ce n’est pas plus compliqué que ça.

En général, je recommande aux auteurs de se créer un site clair où ne figurent que ces informations.

Évitez d’être énigmatique ou, pire encore, anonyme. Si votre but est vous faire connaître (vous lisez ce dossier pour ça, après tout), ne remplissez pas votre biographie avec des poèmes ou des phrases vaporeuses telles que : « Je suis l’air, je suis l’eau, je suis une fleur fanée, blablabla ».

Moi, quand je lis de pareilles inepties dans une section « Qui suis-je? », j’ai juste envie de lancer mon écran par la fenêtre.

Contentez-vous de répondre à la maudite question. C’est simple. Si on se présentait, vous et moi, et que je récitais une parabole au lieu de me nommer, vous m’enverriez ch…

Caractéristiques à rechercher dans un site « officiel »

Normalement, vous devriez vouloir être en contrôle de votre nom sur le Web. C’est-à-dire que, si quelqu’un décidait de taper votre nom dans Google, vous souhaiteriez qu’il arrive sur un site qui vous appartient, et non sur le site de votre éditeur, par exemple.

Je ne dis pas que le site de votre éditeur est mauvais. Mais il ne recense probablement pas toutes vos publications. Ni n’informe les visiteurs à propos de vos présences sur les réseaux sociaux. Et si vous aviez besoin de le mettre à jour, vous devriez passer par des intermédiaires, et ce serait long.

Et que feriez-vous si vous aviez deux, ou trois éditeur?

Arrangez-vous donc pour contrôler votre contenu.

Si vous désirez que votre site apparaisse en premier sur Google lorsqu’un Internaute tape votre nom complet, organisez-vous pour que :

  • votre nom complet apparaisse dans le titre (sur l’onglet) de votre page;
  • préférez un nom de domaine qui inclut votre nom complet (ex. : nicolaslangelier.com);
  • utilisez une plateforme connue telle que Blogger, WordPress ou About.me;
  • dans votre section « À propos » ou « Qui suis-je », nommez-vous;
  • diffusez l’adresse de votre site sur le Web et ailleurs (par exemple, dans votre bio sur Twitter et Facebook, sur votre carte professionnelle, etc.).

Ça ne garantit pas un bon positionnement, mais ça ne nuira pas.

De mon côté, mon positionnement est bien meilleur depuis que j’ai changé le nom de ce blogue, de « Tu verras, clavier » à « DominicBellavance.com ». C’est peut-être moins « artistique », mais je m’en sacre. L’art, je réserve ça pour mes livres.

Le contenu de votre site « officiel »

Comme je l’ai mentionné plus haut, votre site officiel devrait idéalement contenir ces trois éléments :

  • votre biographie (la fameuse section « Qui suis-je? »);
  • une liste de vos publications (avec, optionnellement, des liens vers des sites d’éditeurs ou de librairies pour les acheter);
  • des liens vers vos comptes Twitter, Facebook, LinkedIn, etc.

Soyez brefs et clairs. Ne vous fiez pas nécessairement au contenu de DominicBellavance.com. Ici, j’expérimente. J’ajoute et j’enlève des sections au fil des mois.

Je vous réfère plutôt à quelques pages d’auteurs qui, je trouve, exploitent bien leur espace sur le Web :

À mes yeux, les pages telles que About.me et les profils similaires sont des solutions idéales. Elles vous obligent à être concis.

Si vous avez le temps et l’énergie à investir sur un blogue, allez-y. Mais n’oubliez pas d’y inclure les informations ci-dessus, que ce soit dans des sections séparées ou dans la colonne de droite.

Ainsi, vous contrôlerez votre espace sur le Web. Et lorsque vous aurez de nouvelles publications, des prix littéraires ou des évènements marquants à annoncer, vous pourrez les ajouter à votre site sans problème.

Vous désirez en savoir plus?

Consultez mon article intitulé 100 trucs pour faire la promotion de vos livres. Ce dossier complet vous enseignera les bonnes bases en marketing et vous donnera les outils nécessaires pour mener à bien votre campagne. Lisez-le gratuitement en cliquant ici!

Les réseaux sociaux pour connecter avec son lectorat

C’était inévitable. Dans une série d’articles sur la promotion des livres et des auteurs, il fallait parler de réseaux sociaux.

Avant de vous dire que Twitter, Facebook et cie, c’est la réponse à tous vos problèmes, j’aimerais vous avertir que les réseaux sociaux sont d’abord et avant tout un danger pour votre productivité.

Jusqu’à maintenant, j’ai parlé des services de presse et des séances de signatures, qui sont des actions ponctuelles, c’est-à-dire qu’on les fait de temps en temps, et ensuite, c’est fini.

Contrairement à cela, les réseaux sociaux vont solliciter votre attention en permanence. Les choses évoluent vite sur Twitter et Facebook. Votre nombre de « fans » est mesurable et grandira au fil des jours. Vous allez vouloir vérifier le pouls de votre campagne assez souvent, même si vous avez une discipline de fer.

En somme, vous risquez d’écrire moins, et d’écrire plus distraitement.

Le logiciel Freedom, ou savoir « tirer la plogue » quand c’est nécessaire

Je me connais. J’aime Internet. J’ai étudié là-dedans.

Je connais aussi mes limites, et j’ai beaucoup de difficulté à « m’empêcher » de visiter 36 sites Web pendant que j’écris. Ceux qui ont lu Toi et moi, it’s complicated comprendront que j’ai mis un peu de moi dans le personnage principal.

L’an dernier, j’ai installé un logiciel à la fois simple et efficace, qui s’appelle Freedom. Ça marche autant sur Mac que PC.

Lorsque vous démarrez ce logiciel, vous entrez un nombre de minutes dans une boite de dialogue. Suite à cela, le programme fait planter votre connexion Internet et la rétablit plus tard, selon le temps désiré.

Vous pourrez donc planifier de courtes séances d’écriture ininterrompues, ou même un avant-midi complet, si le coeur vous en dit.

Un 10 $ bien investi.

La leçon générale des réseaux sociaux

Ce phénomène est tout récent, et la documentation sérieuse est difficile à trouver. Ce que l’on sait, c’est que les réseaux sociaux sont remplis de personnes qui se décrivent comme étant des « experts en réseaux sociaux ». Et, que le terme soit risible ou pas, ils tiennent à peu près le même discours.

On considère, en général, qu’il est mieux d’utiliser les réseaux sociaux pour connecter avec les gens que pour faire de la « promotion » en tant que telle.

Il faut faire la distinction entre ces deux choses, et c’est à ce moment que vous sortez votre gros bon sens.

Une question de dosage

Je crois fermement que si vous n’utilisez les réseaux sociaux que pour diffuser des messages promotionnels, vous allez ennuyer l’Internet au complet, et ça risque de vous couvrir de ridicule.

Bien sûr, les gens qui s’abonnent à votre contenu veulent savoir ce que vous faites en tant qu’auteur. Lorsque vous organisez une séance de signatures, n’hésitez pas à l’annoncer. Prenez garde cependant de ne pas surcharger les réseaux avec des interventions purement publicitaires et banales telles que : « Achetez [titre de mon livre]! » Personne ne souhaite voir ce genre de message, et c’est agressant.

Pour le reste, faites ce que vous voulez.

Ouain.

L’Internet regorge d’articles sur l’utilisation de Twitter et Facebook. Vous n’avez qu’à rechercher How to use Twitter sur Google pour avoir des exemples de « bonnes pratiques ».

On vous dira toujours des choses comme :

  • partagez seulement du contenu utile à votre auditoire; ou
  • ne parlez pas de vos activités banales quotidiennes.

Pour ma part, je vous avertis : je partage parfois du contenu utile et je parle souvent de mes activités banales. Et si je vous suis, c’est signe que vos activités banales m’intéressent.

C’est ma vision des réseaux sociaux : les gens en feront bien ce qu’ils en veulent.

Facebook et Twitter

Ce sont les deux réseaux sociaux dominants, à cette heure. J’exclus Google+ pour le moment, puisque ce site est encore jeune.

Si vous désirez concentrer vos efforts quelque part, c’est sur Twitter et Facebook que ça se passe.

Voici les principales différences que je vois entre ces deux réseaux :

Facebook

  • Les relations doivent être mutuelles. Pour ajouter une personne dans vos « amis », celle-ci doit vous accepter;
  • Permet de connecter avec des gens que l’on connait dans la vie, ou que l’on a déjà rencontrés;
  • Simple d’utilisation : tout se déroule dans l’interface de Facebook;
  • On y diffuse des informations plus personnelles que sur Twitter.

Twitter

  • Les relations n’ont pas besoin d’être mutuelles. Vous pouvez ajouter qui vous voulez;
  • Permet d’agrandir son réseau, les inconnus peuvent se connecter à vous sans avoir besoin de votre aval;
  • Utilisation complexe : mises à jour limitées à 140 caractères, ce qui demande une certaine maîtrise de l’écriture brève;
  • On y diffuse des informations plus professionnelles que sur Facebook.

Vous pouvez rejoindre un de ces deux réseaux, ou les deux. Mais dites-vous ceci : plus vous vous multipliez, plus cela vous demandera de temps.

Et ma promotion d’auteur, dans tout ça?

Vous faites ce que vous voulez avec les réseaux sociaux. Vous êtes le maître de votre contenu, et les gens auront la liberté de vous suivre ou pas.

Plutôt que vous prodiguer des conseils spécifiques, je vous renvoie, assez platement, à Google. Parce qu’il existe de multiples façons d’utiliser ces outils.

Vous souhaitez devenir populaire et avoir plein de « suiveux »? Cherchez How to gain followers on Twitter ou How to gain fans on Facebook et vous serez servis. Si vous cherchez des moyens d’écrire de meilleurs « tweets », cherchez How to write on Twitter. (je vous l’ai dit : l’Internet regorge « d’experts »)

Mais, comme je l’ai spécifié au départ, lisez ces articles avec un grain de sel.

Renseignez-vous, faites des essais. Vous serez alors capables de vous faire connaitre, vous et votre travail, auprès d’une masse importante d’internautes. Et, qui sait, peut-être de gagner quelques lecteurs de plus.

Utilisez bien les réseaux sociaux, mais assurez-vous d’avoir une présence « officielle » sur le Web.

Vous désirez en savoir plus?

Consultez mon article intitulé 100 trucs pour faire la promotion de vos livres. Ce dossier complet vous enseignera les bonnes bases en marketing et vous donnera les outils nécessaires pour mener à bien votre campagne. Lisez-le gratuitement en cliquant ici!

Pourquoi un écrivain devrait-il faire des séances de signatures?

Vous venez de publier un livre et vous êtes excité à l’idée de faire des séances de signatures? Tant mieux. C’est bien d’être excité pour ce genre de chose, car signer des livres et rencontrer ses lecteurs, ça fait partie du plaisir du métier. À moins d’avoir la vie sociale d’un chien enragé.

Au Québec, vous devriez faire des séances de signatures pour les bonnes raisons. Car si vous vous attendez à vendre des tonnes de copies, vous allez être déçus.

Les séances de signatures dans les librairies

La plupart des libraires avec qui j’ai eu la chance d’être en contact appellent les séances de signatures des « leçons d’humilité », et avec raison.

Prenons immédiatement pour acquis que vous n’êtes ni Patrick Senécal ni India Desjardins. Vous êtes un auteur ordinaire qui essaie de trouver des manières d’aller chercher quelques lecteurs supplémentaires.

Le premier réflexe qui vous viendra en tête sera de contacter des librairies et d’organiser des séances de signatures.

C’est correct. Tant que vous n’entretenez pas l’illusion qu’on fera la queue pour vous rencontrer.

Durant une bonne séance de signatures, vous allez vendre 3 livres. Si elle est excellente, vous allez en vendre 5. Si vous en vendez plus de 10, c’est parce que vous vous êtes déplacé un samedi 23 décembre.

L’importance du lecteur qui s’arrête devant vous

C’est un fait : les gens ont peur des auteurs qui signent des livres. Ils sont intimidés, et c’est dommage, parce qu’ils n’ont aucune raison de l’être. On est là pour jaser.

Si quelqu’un prend la peine de s’arrêter et de vous parler, interprétez ce geste comme un signe. Peut-être que ce lecteur-là est plus engagé que les autres. Chose sûre : il aime les livres et les auteurs, et veut entendre les écrivains s’exprimer à propos de leurs oeuvres.

Ce lecteur-là est important.

Ce n’est pas un mononcle ou une matante qui choisit des bestsellers sur les étagères du Walmart. C’est un passionné de littérature. Et s’il achète votre oeuvre, il va probablement en parler à ses amis. En bien ou en mal. Ça dépend de la qualité des écrits qui se retrouvent entre vos couvertures.

Si votre livre est bon, faire des séances de signatures est une excellente manière pour déclencher du bouche-à-oreille. Mais, je le répète : vos ventes pourront être comptées sur les doigts d’une seule main.

Le contact avec le libraire

L’autre raison pour laquelle j’aime faire des séances de signatures dans un librairie, c’est pour avoir la chance d’y rencontrer les libraires. Je me dis que s’ils ont bien voulu m’accueillir entre leurs murs, ils sont probablement sympathiques.

Rencontrer les libraires vous permettra de mieux connaitre leur milieu, et vice versa. Vous allez parler de votre démarche et de votre oeuvre aux clients, mais aussi aux employés de l’établissement durant les heures creuses. Si j’étais un libraire, je trouverais qu’un auteur serait mieux placé pour me parler de ses écrits qu’un vulgaire communiqué de presse. Et si ses paroles m’intéressaient, je lirais peut-être son roman. Et si je le lisais et l’appréciais, je serais plus enclin à le conseiller.

Ça va de soi.

Prenez donc la peine de rencontrer le personnel, durant votre passage. Ce sera enrichissant pour vous autant que pour eux.

Comment faire pour organiser une séance de signatures dans une librairie?

Appelez. N’écrivez pas de courriels. Si vous cherchez sur Internet pour trouver les adresses de courriel de vos librairies préférées, il y a de fortes chances que vous tombiez sur des adresses qui sont inutilisées. Moi, ça m’arrive tout le temps.

Trouvez le numéro de téléphone. Appelez. Demandez à parler au gérant.

Et, de grâce, avant de décrocher le combiné, assurez-vous d’abord que vous livres sont disponibles sur le marché. Si vos livres sont autoédités, ça risque de compliquer les choses.

Les séances de signatures dans un salon du livre

Dans ce cas-ci, l’importance du lecteur est à peu près semblable qu’en librairie. Quelqu’un qui prend la peine de se déplacer et de payer pour entrer dans un salon du livre est :

  • un féru de lecture; ou bien
  • un fan de Josélito Michaud, Lise Dion, Soeur Angèle, etc.

Il y a quand même de bonnes chances pour que ce soit un féru de lecture.

Pour y participer, contactez votre éditeur pour prendre un arrangement. Certains éditeurs vont rembourser vos dépenses (hôtel, déplacement, repas), d’autres non.

Réfléchissez à cette variable, sinon, ça risque de vous couter cher. À moins, bien sûr, de considérer la possibilité de dormir sur un futon, chez un ami.

Bien que le potentiel de vente dans un salon du livre soit supérieur que celui dans une librairie, pendant une séance de signatures, ne vous attendez pas à vendre des tonnes de copies.

À l’époque d’Alégracia, j’étais agressif. Je participais aux salons régionaux du jeudi au dimanche, et j’y restais presque 12 heures chaque jour. J’arrivais à y vendre entre 60 et 100 livres, mais je devais interpeler les gens au passage pour leur présenter ma série.

Si vous êtes prêts à déployer cette énergie, tant mieux. Pour ma part, ce comportement m’a vite écoeuré.

Aujourd’hui, je fais environ 2 heures de séances quotidiennement, et je limite ma participation à 2 ou 3 jours maximum. J’avoue être plus passif, mais si quelqu’un s’arrête à ma table, je vais m’entretenir avec lui avec plaisir, même pendant une heure. Le reste du temps, je passe du temps avec mes collègues auteurs. Parce qu’on jase littérature et c’est tripant.

Les salons en région vs les salons de Québec et de Montréal

La dynamique des salons en région est différente que celle à Montréal ou à Québec.

Dans les grands centres, beaucoup d’auteurs sont présents. Les visiteurs se dressent généralement une liste d’écrivains qu’ils veulent rencontrer et les visitent à tour de rôle. Si vous êtes dans cette liste, tant mieux. Sinon, meilleure chance la prochaine fois.

En région, les visiteurs font le tour des salons puisque ceux-ci sont rarement encombrés. Ils prennent la peine de visiter chaque kiosque. Soyez alors prêts à présenter votre oeuvre à des gens qui ignorent qui vous êtes. Ce phénomène arrive rarement dans les grands centres.

Les signets

Que vous soyez dans une librairie ou dans un salon du livre, assurez-vous d’avoir des signets à portée de main. Plusieurs lecteurs seront intéressés par vos livres, mais auront épuisé leur budget avant de vous rencontrer. Un signet leur permettra se rappeler de vous.

Et de grâce, ne donnez rien d’autre. J’ai autrefois eu un « trip » un peu bizarre, celui d’essayer de donner n’importe quelle cochonnerie durant mes séances de signatures : casquettes, aimants de frigo, blocs de post-it, etc. Sans blague.

Je vous le confirme : seul le signet a la cote.

Demandez à votre éditeur de vous en fournir. S’il ne le peut pas, considérez d’en imprimer vous-mêmes, mais faites approuver votre design au préalable.

La rencontre entre l’auteur et le lecteur

Peu importe si vous signez des livres dans une librairie ou dans un salon, le succès de votre entreprise ne se compte pas en ventes. Fiez-vous plutôt à la qualité des rencontres que vous y faites. Vous pourriez faire découvrir votre oeuvre à une seule personne, mais si celle-ci finit par adorer ce que vous écrivez et est engagée dans son milieu, ça peut vous être bénéfique à moyen-long terme.

Rappelez-vous ce que j’ai dit au début de ce dossier, à propos du bouche-à-oreille.

Maintenant que vous êtes prêts à rencontrer vos lecteurs, sachez comment utiliser les réseaux sociaux à votre avantage.

Vous désirez en savoir plus?

Consultez mon article intitulé 100 trucs pour faire la promotion de vos livres. Ce dossier complet vous enseignera les bonnes bases en marketing et vous donnera les outils nécessaires pour mener à bien votre campagne. Lisez-le gratuitement en cliquant ici!