Les maudites demandes de subvention

Il y a deux choses que je déteste dans la vie :

  1. pelleter du fumier (heureusement, ça n’arrive pas souvent); et
  2. remplir des demandes de subvention.

Ça fait maintenant 4 ans que j’essaie de décrocher du financement pour écrire. Ça n’a jamais fonctionné, et c’est normal.

Avant 2010, la maison d’édition Les Six Brumes n’avait pas reçu l’agrément du gouvernement. Ainsi, tous mes romans publiés là-bas ne comptaient pas comme des « publications professionnelles ». Conséquence : je n’étais probablement pas admissible aux bourses (pour ceux qui l’ignorent, il faut avoir publié au moins un livre dans un contexte « professionnel » pour l’être).

Du temps perdu à l’état brut.

Mais je m’acharne. Cette année, tous mes livres sont reconnus au gouvernement, j’ai assisté à des conférences sur les demandes de subvention, et j’ai même une idée de projet intéressante (je pense).

Je me donne trois jours pour remplir les formulaires et j’enverrai mon dossier au Conseil des arts du Canada.

Ensuite, je continuerai à pelleter mon fumier.

Devrait-on avoir une section « Pour les médias » sur un site Web d’auteur?

D’abord, c’est quoi, une section « Pour les médias »? En gros, c’est une page qui guidera les journalistes vers de l’information pertinente à propos de soi ou de ses livres, aux moments opportuns.

Je remarque qu’on en retrouve rarement sur les sites d’écrivains québécois. La raison est simple : les journalistes d’ici n’ont pas le réflexe d’aller consulter cette page chez les auteurs qui les intéressent. Je crois qu’ils s’attendent à ne rien trouver, en fait.

Conséquence immédiate : les auteurs ne voudront pas perdre de temps à construire une telle section, puisque, apparemment, aucun journaliste n’ira la consulter.

La poule et l’oeuf, bref.

Pour ma part, j’ai choisi de lancer ma ligne à l’eau avec ma propre page Pour les médias. J’y regroupe de l’information utile, comme des couvertures de romans téléchargeables au format JPEG, un dossier de presse et des photos de ma binette.

Sandra Beckwith, une gourou américaine sur la promotion des livres, suggère d’inclure ces éléments dans la section média d’un site d’auteur (j’ai mis en gras ceux qui figurent dans la mienne) :

  1. PR contacts
  2. News releases
  3. Background information
  4. Product info/press kits
  5. Photographs
  6. Searchable archives
  7. Executive biographies
  8. Social media links (not page)
  9. Blog
  10. News coverage

Personnellement, est-ce que ma section « Médias » m’a été utile? Quelques fois. Quand des journalistes me demandaient de leur fournir une biographie de quelques lignes, je les référais à cette page. En général, ils y téléchargeaient une ou deux images pour agrémenter leurs articles.

En contrepartie, j’ai toujours dû rediriger les journalistes vers cette section. Ils ne l’ont jamais trouvée de manière autonome (à ma connaissance).

Je pense qu’au Québec, la petitesse du marché est responsable de cette lacune. Ailleurs dans le monde, on insiste sur les avantages d’avoir et de maintenir une salle de presse pour les médias. On dit même que c’est indispensable.

Vous désirez en savoir plus?

Consultez mon article intitulé 100 trucs pour faire la promotion de vos livres. Ce dossier complet vous enseignera les bonnes bases en marketing et vous donnera les outils nécessaires pour mener à bien votre campagne. Lisez-le gratuitement en cliquant ici!

Je me lance dans la science-fiction

J’aime toujours mener un petit projet à côté de mes gros. Ainsi, quand mon (mes) directeur(s) littéraire(s) ont mes textes entre les mains, ça me permet de travailler sur quelque chose d’autre.

À la base, Toi et moi, it’s complicated était ce genre de projet.

Aujourd’hui, je fais un test. Je commence à écrire de la science-fiction. Juste pour voir si j’aime ça.

Élisabeth Vonarburg va être contente. Chaque fois que je la croisais à Boréal, elle me demandait si j’avais envie de m’engager dans cette voie…

Peut-être qu’après 2 pages, je vais m’écœurer et tout lancer aux poubelles. On verra bien.

Mais je commence par le commencement.

Quand j’entame un nouveau roman, je m’achète un album et je l’écoute au complet pour me mettre dans l’ambiance. Aujourd’hui, c’est la trame sonore du film Inception.

Commission du droit de prêt public : c’est le moment de s’inscrire

Si vous avez publié un livre l’année dernière, c’est le moment de l’inscrire à la Commission du droit de prêt public.

Vous avez du 15 février au 1er mai 2011 pour remplir le formulaire.

Pour ceux qui l’ignorent, la Commission du droit de prêt public (aussi appelé CDDP) est un organisme fédéral qui dédommage les auteurs en leur offrant une compensation pécuniaire pour leurs ouvrages qui sont disponibles dans les bibliothèques.

Si vous avez plusieurs livres à votre actif, inscrivez-vous. Le montant offert peut être assez généreux (si on le compare aux autres sources de revenus dont disposent les auteurs). Ne vous en privez pas!

Processus cognitif : lorsqu’on m’annonce que mon manuscrit a besoin de révision

Première étape : CÂLISSE!

Pensées qui me traversent l’esprit : « Comment ça, de la révision? FUCK OFF! Mon histoire est correcte de même! Pas besoin de la retoucher, OK? »

J’ouvre le courriel où la mauvaise nouvelle est annoncée. Mes yeux descendent vers l’icône de pièce jointe, un document Word avec un suivi de corrections.

Je ne l’ouvre pas.

J’ai peur.

Durée de cette étape : 24 heures.

Deuxième étape : Grmbl…

Piétinant sur mon orgueil, j’ouvre le document.

Je scroll jusqu’en bas sans lire les commentaires, juste pour voir l’étendue des dommages. Je grogne.

Je vais en avoir pour des semaines.

Je ferme le document Word.

Durée de cette étape : minimum 6 heures.

Troisième étape : Bon.

J’ouvre le document Word.

Je commence à corriger en me fiant aux commentaires.

Ouin.

C’est vrai que l’histoire avait besoin de révision.

Durée de cette étape : de 24 heures à 2 mois.

Quatrième étape : Ouf!

J’envoie le document au directeur littéraire en soupirant de joie.

Il avait raison, le méchant : si j’avais publié mon livre dans l’état où il était, j’aurais eu l’air fou.

Merci, directeur littéraire.

Durée de cette étape : 2 semaines.

Cinquième étape : CÂLISSE!

Le document revient, avec d’autres corrections.

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