L’impossibilité de faire dédicacer ses livres numériques est souvent décriée dans les débats sur les avantages et désavantages du livre numérique. On achète un ebook, on va dans un salon du livre et on ne sait plus trop quoi faire pour obtenir ses précieuses signatures. C’est chiant. On veut en avoir, alors on se retrouve à acheter des livres papier qu’on ne désire pas vraiment.

J’ai réfléchi à des solutions et je crois en avoir trouvé une (à défaut d’avoir mieux pour le moment).

Je vous montrerai comment avoir une dédicace pour un livre numérique à l’aide d’un iPad, d’un stylet et de l’application Penultimate. On peut sans doute faire la même chose avec un autre type de tablette et une autre app, mais dans tous les cas, le stylet me semble essentiel. Ça se trouve assez facilement sur eBay ou dans n’importe quelle papeterie.

Un stylet
Un stylet ordinaire

Ce qu’on va faire, en gros, c’est de réunir toutes les pages de faux-titre de vos livres numériques dans un carnet virtuel, de sorte qu’on va pouvoir écrire par-dessus.

L’idée avec cette procédure (qui pourrait vous sembler un peu complexe) est de faire sentir aux auteurs que votre demande est préméditée.

Parce que si vous leur présentez un carnet vide et que vous leur demandez de signer un page blanche, ça peut créer un malaise. Les auteurs s’imagineront que vous n’avez pas acheté leur livre, et avec raison. (Vous pourriez bien sûr avoir uniquement téléchargé un extrait de leur dernière publication, mais c’est déjà un premier effort.)

Nous allons donc leur montrer qu’on a pensé à eux.

D’abord, ouvrez Penultimate et créez-vous un nouveau carnet. Nommez-le selon le salon du livre que vous prévoyez visiter.

Un carnet Penultimate

Rendez-vous sur la première page du carnet, qui sera vide.

Une page vide dans Penultimate

Maintenant, ouvrez votre application de lecture numérique. Ce peut être Kindle, Kobo, iBooks, etc. Ici, j’ai utilisé Kobo pour mon exemple.

Ma bibliothèque Kobo

(Je vous laisse deviner ce que je suis en train de lire ces temps-ci.)

Sélectionnez le livre que vous voulez faire dédicacer et rendez-vous à la page de faux-titre. C’est la page où l’on voit le titre du livre et le nom de l’auteur, avec plein d’espace blanc tout autour.

Page de faux-titre

Prenez une capture d’écran. Sur un iPad, vous faites ça en enfonçant simultanément le bouton d’accueil ainsi que le bouton en haut de l’appareil.

Maintenant, revenez dans Penultimate.

En haut de votre page blanche, cliquez sur l’icône pour ajouter une photo.

Ajouter une image

Choisissez votre capture d’écran. Elle apparaitra sur votre page blanche.

L'image apparait

Agrandissez-la pour qu’elle prenne toute la hauteur de votre carnet.

Grande page de faux-titre

Parfait! Maintenant, passez à la page suivante et répétez ces étapes pour tous les livres que vous voudrez faire dédicacer.

Votre carnet sera fin prêt pour les signatures!

Durant l’évènement, vous aurez l’occasion de surprendre vos auteurs favoris en leur présentant votre carnet Penultimate où appara la page de faux-titre de leur roman. Ils seront surpris de voir ça, croyez-moi.

Pour qu’ils puissent mettre leur signature sur le document, tendez-leur votre tablette ainsi que votre stylet. Ensuite, laissez-les travailler.

Page dédicacée

Voilà! Vous effrayerez probablement quelques technophobes avec cette méthode, mais dans la plupart des cas, vous aurez l’air vraiment cool. Moi, en tout cas, je vous trouverais pas mal cool si vous m’arriviez avec ça.

C’est certain que ces dédicaces ne seront pas directement inscrites dans vos livres, mais tout de même, ça vous fera de beaux souvenirs.

Si certaines personnes ont trouvé de meilleures façons de faire dédicacer des livres numériques, j’aimerais bien les connaître. Ne vous gênez pas.

Comment faire dédicacer vos livres numériques dans un salon du livre
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7 avis sur « Comment faire dédicacer vos livres numériques dans un salon du livre »

  • 3 décembre 2013 à 19:40
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    J’ai vu le logiciel autography, mais je n’arrive pas à me créer un compte avec ce truc :(
    Bref, pour moi, ça reste encore un brin compliqué (et un peu bizarre). Mon éditrice donne à ses auteurs des cartes postales avec la couverture de leurs romans dessus, c’est une alternative ;)

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  • 4 décembre 2013 à 8:21
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    Je ne crois pas qu’il y ait encore des manière parfaites de procéder. Il faudrait vraiment que les applications de lecture intègrent ces fonctions sans nécessairement que ça ajoute de la complexité. Un gros défi!

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  • 4 décembre 2013 à 9:57
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    Une astuce pour une écriture plus « fluide » : Penultimate offre maintenant la possibilité de « zoomer » sur un endroit précis de la page pour y écrire!

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  • 4 décembre 2013 à 10:08
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    Suzanne: mon problème avec les cartes postales et autres signets, c’est que ça fait juste traîner et on risque de les perdre. Pour les signets, c’est pire, parce que faire dédicacer un signet au salon, c’est un peu mal vu me semble, et ça fait pas beaucoup de place pour écrire!

    Dominic, ton idée est intéressante, mais comme je lis uniquement sur ma kobo, je vais devoir réfléchir encore à une idée alternative… Parce que j’ai encore acheté 10 livres papier à Montréal et je prévois louer les versions numériques à la bibliothèque pour les lire, pis ça a pas vraiment d’allure. ;)

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  • 4 décembre 2013 à 11:01
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    Yves : Tu trouves que mon écriture est pas fluide? :P J’y avais pensé, mais je prévois que les auteurs seront moyennement à l’aise avec la technologie, et le simple fait de « montrer comment zoomer » va rebuter pas mal d’écrivains, à mon avis.

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  • 6 décembre 2013 à 12:41
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    C’est cool, mais en même temps… Me semble que c’est compliqué. Un « selfie » avec l’auteur, c’est pas plus simple? Pis ça évite d’avoir droit à une signature illisible (je parle de la mienne là! ;)

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  • 6 décembre 2013 à 12:46
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    Gen : Je le cache pas, c’est compliqué! J’essayais seulement de trouver une méthode qui soit la moins awkward possible pour l’auteur qui signe. Mais ça demande un peu de temps et de préparation de la part du lecteur. Et si ta signature est illisible, ce serait encore pire avec un stylet! My god que cet outil est imprécis. J’ai du mal à croire que des gens travaillent pour de vrai avec ça.

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