Ça faisait pratiquement 3 mois que je n’avais rien écrit. En fiction, on s’entend. C’est arrivé rarement dans ma vie : du plus loin que je me souvienne, dans ma vie d’adulte, j’ai toujours eu les mains sur le clavier.
Fainéantise? Je ne crois pas. En septembre, octobre et novembre, j’ai passé beaucoup de temps à promouvoir mes 3 nouveautés de l’année. Salon du livre, lectures publiques, Caravane littéraire… Une tournée aussi serrée a exigé temps et énergie, naturellement.
N’empêche… De retour devant mon clavier, l’inspiration m’a fait défaut. Pour la première fois depuis longtemps.
Des projets, j’en avais. J’ai juste éprouvé de la difficulté à les mettre en branle.
La solution?
Ce problème, je l’ai rencontré à quelques occasions dans ma vie. Et chaque fois, je l’ai résolu de la même manière.
J’ai lu un livre sur l’écriture.
Attention, je ne parle pas des guides pratiques comme les miens (et non, ce n’est pas une tentative maladroite d’autopromotion!). Je parle de ces livres où les écrivains s’expriment sur leur pratique de façon moins pragmatique. Des livres qui contiennent des réflexions sur la création (et qui donnent quand même des conseils concrets à travers ça).
Cette fois, je me suis penché sur How to Grow a Novel, de Sol Stein.
J’avais adoré son livre intitulé Stein on Writing (lisez-le, c’est de l’or en barre), et son nouveau a été publié peu de temps après. How to Grow a Novel forme un diptyque avec l’autre, selon Stein. Ça m’étonne que je ne l’aie pas lu avant.
Déjà, au premier chapitre, Stein s’est exprimé sur le rôle de l’écrivain, et en quoi sa courtoisie pour le lecteur l’a aidé à créer de meilleurs livres. L’angle était vraiment intéressant.
Une fois cette lecture terminée, la machine s’est remise en marche, et les projets ont repris forme, petit à petit 🙂