Quand je suis assis à mon bureau et que je n’ai pas envie de travailler, il m’arrive de rêver à un monde idéal. Celui-là n’existera peut-être jamais. C’est la raison d’être des fantasmes… ils sont quasi inatteignables, on n’en verra probablement jamais les couleurs de notre vivant. Mais l’inverse n’est pas impossible non plus.

Dans mon monde idéal :

  • les auteurs sont payés à leur juste valeur (ce qui est bien plus que le pathétique 10% sur les ventes);
  • le marché du livre n’est pas saturé;
  • les Québécois lisent plus;
  • les Québécois ne lisent pas tous le même livre;
  • les librairies s’intéressent davantage aux productions locales;
  • les Québécois aussi;
  • le premier jet est le dernier jet;
  • les éditeurs québécois comprennent qu’une belle couverture, c’est essentiel;
  • mon estomac supporte plus d’un café par jour;
  • 30 ventes durant un salon du livre serait considéré comme un échec lamentable;
  • la francophonie mondiale s’arrache les livres québécois;
  • Internet n’existe pas.
Dans mon monde idéal

6 avis sur « Dans mon monde idéal »

  • 23 juin 2010 à 9:24
    Permalien

    Le système de subventions pour les éditeurs a un effet pervers: il y a de plus en plus d’éditeurs, donc de plus en plus de livres. Malheureusement, ce n’est pas parce que l’offre culturelle est majorée que la demande culturelle suit la vague.

    J’ajouterais, dans ta liste, que les éditeurs québécois comprennent qu’ils doivent prévoir, dans les dépenses, dès le départ, un budget de promotion pour promouvoir le livre auprès de certaines clientèles qui ne vont pas en librairie.

    J’ajouterais aussi que dans le monde parfait, les chroniqueurs québécois de littérature parlent de littérature québécoise, et non pas toujours d’auteurs suédois, américains ou (insérer ici le nom d’un pays exotique).

    Répondre
  • 23 juin 2010 à 10:17
    Permalien

    En fait, plusieurs acteurs du milieu disent que l’offre excède largement la demande. Problème au niveau économique et culturel.

    Je n’ai qu’une solution : Mathieu, il faut qu’on cesse d’écrire.

    Répondre
  • 23 juin 2010 à 11:18
    Permalien

    Bonjour Dominic, je suis relativement nouvelle dans le milieu, mais il y a un certain temps déjà que je lis ton blogue. :-)

    Dans un monde idéal, il y aurait des subventions pour que les gens puissent travailler seulement 30 heures par semaine et consacrer au moins 10 heures à la lecture.

    Je suis d’un naturel optimiste : il ne faut pas cesser d’écrire, il faut que les gens lisent plus !

    Répondre
  • 23 juin 2010 à 18:54
    Permalien

    On edans un monde où tout est trop facile. Pourquoi lire un livre quand on peut le voir à la télé… avec Rémi Girard, Hélène Bourgeois-leclerc, ou tout autre qu’on voit trop partout? Voyons.
    Je fais rire mes collègues qui me voit toujours un livre a la main, et qui sont déciuragées que je ne connaisse rien aux intrigues de la télé. » Je suis trop impatiente pour patienter une semaine pour savoir la fin. D’ici 3 jours j’aurais le fin mot de mon histoire », que je leur dis… Ça leur cloue le bec.

    Répondre
  • 30 juin 2010 à 8:01
    Permalien

    J’étais d’accord jusqu’à la fin… Pas d’Internet!?!?!?

    Et faudrait fouiller dans des tonnes de livres à chaque fois qu’on se pose une question?

    Allons, soyons sérieux : y’a juste Facebook et Twitter qu’il faut éliminer.

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *