Ce vendredi, je me suis rendu au Salon du livre de l’Estrie, soit la dernière étape de ma rentrée littéraire. Je suis parti tôt le matin, avec l’idée que le voyage me prendrait environ 1h15 ou 1h30, au maximum. Mais… je m’étais mis le doigt dans l’oeil! Sherbrooke-Québec, c’est au moins 2h30 sur l’autoroute. C’est plus loin que Montréal.

Au moins, le chemin n’était pas très compliqué. Je suis arrivé à l’édifice Expo-Sherbrooke en un seul morceau, mais trempé de la tête aux pieds (je m’étais stationné trop loin de la porte).

Discussion sur l'écriture

Les gars des Six Brumes s’y trouvaient déjà depuis jeudi. Je prends donc place derrière le comptoir pour passer un vendredi plutôt tranquille. Il y avait très peu de visiteurs. Je me demandais si le mauvais temps incitait les gens à se claustrer à l’intérieur.

D’un autre côté, s’il avait fait beau, nos lecteurs auraient-ils préféré rester au soleil plutôt que venir acheter des livres? Ah! cette température!

Un vendredi tranquille

Il y avait un point très positif, toutefois : la saga d’Alégracia était déjà bien implantée en Estrie. Ce salon était notre troisième dans la région. Les visiteurs venaient donc à notre kiosque pour se procurer « la suite! la suite! », soit Alégracia et les Xayiris vol. II.

Très peu de tomes 1 ont été vendus. Mais pour compenser, de vendredi à samedi, j’ai sorti une cinquantaine des autres titres.

J’ai aussi eu la chance de discuter avec mes lecteurs et d’entendre leurs spéculations sur les prochains tomes à venir. Une première pour moi. J’avais l’impression d’atteindre une nouvelle étape dans ma carrière. Vraiment, c’était… différent.

Évidemment, à travers les moments d’affluence, nous devions survivre à des temps morts qui s’étiraient parfois sur une heure ou deux. Alors, au lieu de s’outrer devant les méthodes agressives des gens de Québec-Loisir, Jonathan et moi nous sommes amusés à nous imiter derrière le comptoir (pas devant les lecteurs, ne vous inquiétez pas). J’ai même pris une photo de style « Reynolds » pour la cause.

Imitation de M. Reynolds

Bref, je peux dire que ces deux journées ont été tranquilles mais satisfaisantes. Même avec peu d’assistance, j’ai vendu autant de livre, sinon plus, qu’au Salon du livre du Saguenay. Cela doit classer le Salon du livre de l’Estrie parmi l’un des meilleurs pour les Six Brumes, sinon LE meilleurs. J’ai hâte d’entendre leur rapport, qui couvrira la période du jeudi au dimanche.

Samedi soir, donc, je suis reparti vers Québec et, une fois chez moi, je me suis bourré de St-Hubert. On dirait que ça devient un rituel, le St-Hubert, après les salons du livre.

Fin de la rentrée littéraire

Un avis sur « Fin de la rentrée littéraire »

  • 21 octobre 2007 à 13:37
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    C’était vraiment drôle de jouer à inverser nos rôles! :-)
    Elle est vraiment drôle ta photo-imitation de moi! :-)

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