Ça y est. J’ai imprimé mon premier manuscrit du roman Les vieilles rancunes dans le but de l’annoter au stylo rouge. Et je le fais trois mois plus tôt que d’habitude.
Normalement, je révise mon récit du début à la fin, plusieurs fois, avant de le mettre sur papier.
En fait, quand j’imprime, j’ai souvent l’impression (ou l’illusion) que mon histoire est déjà publiable, et qu’après ça, je fais seulement passer un dernier coup de chiffon.
MAIS C’EST JAMAIS LE CAS!
Peu importe que j’aie révisé ou non à l’ordinateur avant cette étape, au final, mes manuscrits dégoulinent toujours d’encre rouge. Chaque fois, un stylo se retrouve au cimetière, vidé de son jus. C’est à se demander si mes premières réécritures ont servi à quelque chose.
Et c’est souvent durant ma relecture au format papier que je trouve mes meilleures idées.
Donc, cette fois, je change de méthode. Le premier jet est fini, et j’imprime immédiatement, sans toucher à rien. Tchin, toé!
J’ai même laissé en place les commentaires que j’avais écrits pour « pas me ralentir », dans ce genre-là :
Faque, de l’encre rouge, il va y en avoir.
Est-ce que ça va en valoir la peine? Suis-je en train de me tirer dans le pied? Vous le saurez bientôt.
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