J’aime beaucoup l’idée d’avoir signé pour un projet avant d’en avoir commencé l’écriture finale.
Ces temps-ci, je travaille sur le plan de mon projet top-secret. Le résumé de l’histoire fait à peu près une vingtaine de pages. Je l’ai envoyé à mon directeur littéraire il y a deux semaines et, depuis ce temps, on joue au ping-pong avec le document Word, en ajoutant des commentaires chaque fois. Il commence à y en avoir pas mal; la marge de droite ressemble à un arc-en-ciel psychédélique.
Quand même, je suis satisfait. Les commentaires sont pertinents, j’ai affaire à quelqu’un qui connait la fantasy. On partage les mêmes opinions (lui aussi déteste les black lords qui veulent détruire le monde… j’ose espérer qu’il déteste les elfes aussi).
C’est motivant d’avoir l’avis d’un professionnel dès les premières étapes. Ça donne confiance pour la suite.
J’ai travaillé comme ça pour mon projet en cours et je dois dire que c’est effectivement très stimulant… mais très stressant aussi (en tout cas, pour moi). J’ai constamment peur de ne pas rendre la marchandise aussi bien dans mon chapitre écrit au long que dans mon plan (plus facile de dire : scène de bataille où il se passe tel truc… que de la rendre vivante et cohérente!)
En général, pour moi, c’est l’inverse : je me débrouille pas si mal avec l’élaboration des scènes, mais pour le plan, je manque peut-être de clarté. C’est l’occasion de voir mes faiblesses!
J’te fais le plan et tu m’écris les scènes qui m’embêtent? :p
lolol! Non sans blague, habituellement ça va très bien pour élaborer les scènes (je trouve d’ailleurs que le plan aide beaucoup à pouvoir penser à l’avance à tous les éléments du récit), mais là je suis en train de suer sang et eau sur une scène clef qui veut juste pas « lever ». Elle est écrite, tout s’y passe selon le plan, mais c’est moche. Pas de rythme, pas de souffle, on ne s’y sent pas. Je déteste quand ça fait ça.
Mais bon, je vais passer à la suite je suppose et j’y reviendrai en ré-écriture…
Quand ce genre de chose m’arrive, je pense PDV (point de vue). Je m’efface comme auteur et j’essaie d’imprégner les émotions du personnages dans tout ce qui lui arrive (descriptions, actions, etc.). Habituellement, ça redémarre assez vite.
Mais j’ignore si ce genre de chose peut se faire dans les nouvelles.
C’est pas une nouvelle ;)
Et le PDV est le problème, malheureusement. J’essaie de raconter une scène avec une certaine précision (dont le lecteur a besoin) alors que mon narrateur, lui, est confus en diable. Premier essai : scène trop précise. Second essai : scène trop confuse.
Solution : boire un autre café et attaquer la scène suivante :p
Hmm… du café. Je vais m’en faire un drette là.
Ha oui…
Les maudits black Lord ;)
En effet, le fantasy est comme pas mal envahi par les dark lords, par contre les elfes sont moins présents dans la fantasy que je lis présentement.
Je viens de lire Cassandra Clare et elle donne un souffle neuf au genre avec ses démons et ses néphilimes (descendants des anges et des hommes).
@Isabelle : Tu as été plus chanceuse que moi. Des elfes, j’en vois partout.
@Isabelle: Cassandra Clare! Je lisais sa fanfiction d’Harry Potter dans le temps, good times. Ça fait drôle qu’elle soit devenue super mainstream astheure. C’est bon ses livres?
J’ai les 3 premiers de la série Mortal Instruments de lu et c’est excellent. Je vais m’attaqué un livre on the side qu’elle a écrit bientôt en lien avec cette série et le quatrième s’en vient cet été. Nouvelle addiction. =)
Dominic ce qui est de plus en plus présents dans la fantasy c’est les vampires. Vraiment trop actuel. Moi qui en lisait à la tonne dans le temps que c’était underground… je trouve que c’est trop à l’heure du jour.
Faut croire que je ne lis plus assez de Epic fantasy.
Oupsss… mausus que je détester taper trop vite. Dsl je vais m’attaquer (ER et non é).
C’est qui, ton directeur littéraire???!!!
Je déteste aussi les black lords trop méchants, trop stupides et qui ne savent que dire : « Pauvre vermine, je vais maintenant t’écrabouiller! » … alors que c’est généralement le héros super beau et musclé et trop parfait qui l’écrase!
Effectivement, si on pouvait avoir accès à un professionnel à toutes les étapes de l’écriture, ce serait bien.