Le septième objet du bureau ne sert pas souvent, mais quand j’en ai besoin, je suis bien content de l’avoir.
C’est simplement ma caisse de monnaie :
J’ai acheté cette caisse au Bureau en gros, en 2007, alors que je commençais à faire des salons du livre indépendant un peu partout dans la province.
Parce que… c’est bien beau avoir des livres à vendre, si t’es pas capable de fournir la monnaie quand on te tend un billet de 20 $, t’es cuit.
Je l’ai appris à mes dépens durant le lancement d’Alégracia et le Serpent d’Argent. Au moins, la caisse populaire était pas loin de la salle municipale, donc j’ai pu me démerder
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La première fois que j’ai fait un salon indépendant, c’était durant le Rendez-vous des publications parallèles en 2007, à Québec. Je raconte ici comment cet évènement m’a rapporté un solide ZÉRO DOLLAR en revenus bruts. Et à ça, on soustrait les dépenses. Au moins, j’avais ma caisse de monnaie, des fois que.
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J’ai refait le même salon en 2009. Ça n’a pas été beaucoup mieux.
Mais j’avais ma caisse.
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Persistant, j’ai refait le salon en 2010, et depuis ce temps (je me demande bien pourquoi), je ne parle plus de mes ventes sur mon blogue.
Et ma caisse? Fidèle au poste!
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Donc, voilà. Je possède cette charmante caisse noire et je l’apporte à la plupart des évènements en me disant : « AHHH! IL FAUT VRAIMENT QUE J’AIE DU CHANGE SINON JE VAIS PERDRE TELLEMENT DE VENTES! »
Le simple fait de l’avoir près de moi, ça me rassure, faut croire.
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Qu’est-ce qu’il y a dedans?
Ça ne sera pas une surprise : de la monnaie.
Cher lecteur, vous pouvez ranger votre crowbar. Ça ne sert à rien de venir casser une fenêtre pour me dévaliser : en général, l’argent ne reste pas longtemps dans ma caisse après un évènement littéraire. Je le perds assez rapidement en jouant aux cartes avec ma famille.
Vous voyez le carnet de reçu, rangé dans l’espace du haut? C’est un beau souvenir des évènements auxquels j’ai participé seul. Sur chaque page, on peut lire, gribouillé au stylo :
- la date du jour
- le nom de l’évènement
- mes ventes
Donc les pages sont pas mal vides, à part pour les informations écrites dans l’en-tête.
Ce carnet est un peu tombé dans la désuétude depuis que j’utilise le terminal Square sur mon iPad, pour faire le suivi mes ventes. Ce système me permet, entre autres, d’accepter les cartes de crédit. Pas mal pratique, surtout en sachant que les gens qui nous disent qu’ils vont « faire un petit tour au guichet » ne reviennent jamais la moitié du temps.
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Fait cocasse : j’ai participé au premier ComicCon de Québec la semaine dernière. Pour une fois, les ventes ont été à la hauteur de mes espoirs les plus fous! Cependant, comme j’utilisais Square, mon carnet n’a pas eu la chance d’accueillir l’encre de ces belles ventes… après toutes ces années de loyaux services. C’est pas très juste. Je m’excuse, carnet.
Je te garde quand même, des fois que j’échappe mon iPad dans le fleuve.
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Dans la caisse, le plateau à monnaie peut s’enlever, ce qui nous permet de cacher des choses assez minces en dessous.
Qu’y a-t-il, dans ma caisse? Révélons ce grand secret!
Une nappe cheap du Dollarama!
C’est que, voyez-vous, cher lecteur, j’ai déjà participé à un évènement littéraire où aucune nappe n’était fournie pour les tables. C’était spécifié dans le programme, mais je l’avais juste pas lu, trop occupé à m’imaginer en train de nager dans l’argent.
Donc, un jour, je me suis ramassé dans un mini-salon du livre avec une table de 6 pieds toute nue, en bois sale, recouverte de marques de crayons de feutre un peu disgracieuses (je me souviens avoir caché le mot « SUS KRISS » avec des copies d’Alégracia… j’espérais ne jamais vendre le dernier).
Et une table toute nue, c’est laid en simonac, surtout quand tous tes voisins ont de belles nappes blanches et immaculées, 500 fils au pouce.
Et dites-moi : quand on n’a pas de nappe, les boites de livres, on les cache où, dans ce temps-là?
Donc, j’ai décidé que je ne me referais plus avoir comme ça. Depuis, je transporte toujours cette laideur en plastique.
C’est mieux que rien.
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Ça m’a été utile au Rendez-vous des publications parallèles 2010, où justement, les tables étaient toutes nues. Le problème : on était à l’extérieur, et je n’avais pas de pinces pour retenir cette maudite nappe en plastique, qui menaçait de partir au moindre coup de vent.
En plus, il pleuvait.
Comme quoi ça peut toujours être pire.
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Alors, voilà, cette caisse devrait me suivre encore longtemps à travers les méandres des évènements littéraires québécois. Elle a bien démontré son utilité durant le ComicCon de Québec, et j’espère qu’elle aura d’autres occasions pour cracher et gober des pièces de monnaie!
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NOTE : Dans ce billet, j’ai l’air de basher sur Le rendez-vous des publications parallèles, mais ce n’est vraiment pas le cas. C’était toujours super bien organisé et promu! J’assume entièrement mon incompétence lorsqu’il s’agit de vente directe. Par chance, j’ai d’autres qualités.
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