Mes péripéties à Longueuil racontées sur un iPod

Du 11 au 13 février, j’étais à Longueuil pour la Fête du livre et de la lecture. Comme je trimballais mon iPod Touch partout, je pouvais raconter mes aventures à chaque heure du jour. Voici donc le résultat de cette expérience de live blogging, sans filtre et sans menterie :

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JOUR 1

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J’ai manqué mon autocar Québec-Longueuil de 30 secondes. Trente VRAIES secondes.

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Temps passé à la gare à jouer à Freecell : 1 heure.

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Mon motel est vraiment laid. J’ai peur.

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Je n’ai fait aucun cauchemar cette nuit. Raison : je n’ai pas dormi.

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Le quartier est vraiment brun.

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Ce matin, les élèves n’ont pas le droit d’acheter des livres. Raison évoquée par les profs : « Ça ne serait pas juste que ti-jos puisse dépenser 20$ parce que ses parents sont riches, alors que gros-jos n’aurait pas d’argent. »

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Un merci spécial à ces profs pour protéger nos enfants d’une RÉALITÉ SOCIALE vieille comme le monde.

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NOVA. Des heures d’écriture, de direction littéraire, de graphisme, etc. Prix : 5$. Personne n’en veut.

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DESSIN IMPRIMÉ. Prix : 5$. On se les arrache.

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L’organisatrice est beaucoup enceinte.

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Non ti-gars : mes livres ne sont pas à donner.

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« Tu dois être content de pas vendre de livre, monsieur. Si tu les vendais tous, tu n’aurais plus rien à lire. » Cute?

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À 3h pm, il n’y a plus un chat. J’attends jusqu’à 4h en jouant à Freecell. Pas capable d’en gagner une.

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Au retour, le quartier est encore brun.

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Tous les commerces sont délabrés. Je me croirais dans Aliss.

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Les résidents du coin ont par contre appris à protéger leur connexion sans-fil. Pas moyen d’en pirater une.

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Le seul resto à moins d’un kilomètre est un fucking BAR DE DANSEUSES.

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Le cuisinier de la Belle Province a pas compris quand je lui ai demandé d’apprêter mon hamburger style « lapin ». (inside)

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J’étais choqué de voir que le resto avait seulement des Journal de Montréal mais pas de Soleil. Épais…

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J’ai acheté un sac de Sun Chips pour me consoler.

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Objets que j’ai oubliés à la maison mais qui auraient été utiles : mon séchoir à cheveux, ma montre, mon parapluie, mon pyjama.

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Objets que j’ai apportés mais qui ne me servent à rien : mon portable, mon manteau d’hiver.

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J’ai loué des films sur iTunes avant de partir. BEST MOVE EVER.

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Groundhog Day. J’adore ce film.

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J’ai mal aux jambes. Je marche beaucoup (et j’ai cherché un restaurant.)

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Quand le chauffage s’enclenche, on dirait que quelqu’un scie du bois dehors.

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Ça pue le vieux char.

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Y’a une lampe rouge dans ma chambre.

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Le miroir est grand.

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Avant d’aller me coucher, je mets la petite chainette pour empêcher les zombies de rentrer.

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JOUR 2

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Quelqu’un vient d’essayer d’ouvrir la porte de ma chambre à 1h43 du matin.

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Je pense qu’il s’en va…

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Merci chainette.

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MISE À JOUR
Objet qui aurait été utile : un fusil.

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DEPUIS QUAND IL PLEUT UN 12 FÉVRIER???

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Ça sent le chien mouillé.

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Un résident m’a confirmé que mon motel est effectivement un repaire de motards. MEUH!

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Ventes de la première heure aujourd’hui = total des ventes d’hier.

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J’ai croisé un gros rat. Il s’appelle Géronimo Stilton.

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YÉ! J’ai vu ma première coupe Longueuil! « Business in front, party in the back! »

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Le gars d’en arrière a échappé sa boite à monnaie par terre. Il y en a partout! (et j’écris ça au lieu de l’aider)

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J’ai signé dans la main d’une jeune fille… et aussi dans celle de sa best. HELL YEAH!

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4h, on part!

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Ouch! Ouch! Ouch! (ampoules)

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Je retourne vers ma tanière de motards.

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Plan pour ce soir : un autre film sur mon iPod. J’espère ne pas me faire interrompre par un gros poilu qui veut me violer.

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IL PLEUT ENCORE!!

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J’ai pas envie de marcher jusqu’au restaurant. Est-ce qu’on peut survivre en mangeant juste des Sun Chips?

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Il me faudrait un pansement pour cette ampoule-là…

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OUCH!

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Souper au Coq-o-Bec : le genre de resto où le menu est imprimé sur le naperon. (et où la serveuse chique du tabac)

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J’ai pris une bière et elle me tombe sur le cœur.

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FUN FACT
J’aurais pu utiliser cet argent-là pour me payer un taxi.

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JOUR 3

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Check-out. Le réceptionniste est caché derrière une vitre. Je pense qu’elle est pare-balle.

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Il a l’air pas fin.

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Troisième déjeuner au Tim Hortons. Les cuisinières font des plaisanteries avec les habitués.

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Lu dans lea toilettes du cégep : « La différence entre un bébé et du pot, c’est le prix au gramme. »

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Wow! On a créé un vrai buzz dans une école. Tout le monde s’arrache Nocturne!

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Mathieu et Gabrielle sont venus m’aider. À 3 dans le kiosque, c’est gagnant.

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Il y a des affiches du Loup du sanatorium dans la poubelle. C’est là qu’on les range.

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Objectif de vente atteint! (le Dominic du mercredi n’y aurait jamais cru)

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Traditionnel diner au Subway. Je me garde une moitié de 12 pouces pour le souper.

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La boite d’Alégracia tome 1 est presque vide!!

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Les jeunes d’une école sont tous déguisés en rose. (concept de St-Valentin, j’imagine)

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Merci à Mathieu pour le lift vers la gare d’autocar!

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Beurk! Mon Subway est froid et poisseux.

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Évidemment, je m’asseois devant le SEUL tannant de l’autocar (un pas-de-classe qui parle fort au cellulaire, qui pioche sur le banc et qui PUE!)

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On arrête à une halte???

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Ça a l’air qu’on arrête à une halte.

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Eh! ben!

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Faut croire que notre chauffeur a une vessie.

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Arrivée à la maison. Fin du voyage.