La brillante Nathalie Petrowski commente la réaction des écrivains face au geste de Gil Courtemanche qui a refusé d’être en nomination pour le Grand prix Archambault. On peut lire ceci :
Les écrivains à qui j’ai parlé mercredi, pensent que le peu de place accordé à la littérature dans la société québécoise est le seul vrai combat à mener et cela, à n’importe quel prix. Ils se voient pour la plupart comme des pauvres, sans défense, sans pouvoir, à la merci du roi qui veut bien les gratifier d’un sourire, d’une tape dans le dos ou d’un chèque. Ils ne parlent jamais des avantages d’être un écrivain ni de l’extraordinaire liberté qui en découle. Ils n’évoquent que leur impuissance et la précarité de leurs conditions matérielles.
Au lieu d’employer les deux premiers mots qui me sont venus à l’esprit (commençant respectivement par un « F » et un « Y »), j’aimerais lui rappeler l’existence de la pyramide de Maslow.
Annabelle Arseneault vend des t-shirts à l’image du Corrupteur, sur internet. Les affaires roulent. Ses… Lire la suite
Ashley découvre des cartes enchantées qui détiennent le pouvoir de réaliser des vœux. Lorsqu’elle tente… Lire la suite
Traversez les frontières du désir avec Fantasmes, une collection audacieuse et provocatrice de récits qui… Lire la suite
Après 2 ans à reporter le projet encore et encore (quand t'as des livres à… Lire la suite
La Caravane littéraire reprend la route cet automne! Cette fois, elle étend son territoire en… Lire la suite
Combien de fois ai-je entendu les auteurs se demander s'ils devaient avoir un site officiel?… Lire la suite
Voir les commentaires
lolololololol! Tu fais bien d'y aller la deuxième option, parce qu'elle doit souvent entendre la première.
C'est drôle, hein, c'est toujours les gens qui n'ont plus aucun soucis matériel qui nous sortent des histoires pareilles.
Oh boy! Je viens de lire l'article au complet. Ça se peux-tu dire des âneries pareilles. Oui, dans le meilleur des mondes, tous les écrivains du monde tourneraient le dos à Québécor.
Mais dans la réalité, y'a juste l'écrivain déjà connu et qui n'en a plus pour très longtemps à vivre qui peut se permettre de repousser un chèque de 10 000$.
Pour les autres, la seule option possible est d'encaisser le chèque et de se servir de l'argent pour écrire un bouquin du genre "j'ai serré la main du diable, deuxième partie"!!!
Voyant de qui ça vient... je trouve que ce commentaire ne vaut pas grand chose. Ça donne rien de pogner les nerfs après une «péteuse de broue narcissique du monde glamour québécois.» Je ne lui envie rien car je méprise carrément son opinion de «je-vaux-pas-mal-mieux-que-toi» en regardant tout le monde de haut.
Rappelons d'ailleurs que Courtemanche n'a pas décliné un chèque de 10,000$, il a décliné une chance sur 19 de gagner ce prix.
Le vrai test aurait été qu'il reste en lice et gagne le vote populaire. Là son refus aurait été courageux.
Pour poursuivre la réflexion : http://www.cyberpresse.ca/arts/livres/201011/29/01-4347267-nouveau-rebondissement-aux-grands-prix-litteraires-archambault.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B12_en-manchette_425_section_POS1