Hier, j’ai répété l’expérience d’aller travailler dans un café. J’ai repris une vieille habitude que j’avais développé durant la correction d’Alégracia et le Serpent d’Argent, mais que j’avais délaissé ensuite : imprimer mon livre et le raturer au stylo.

Pas de portable, donc pas d’Internet sans-fil. Merveilleux.

C’est étonnant de constater à quel point on voit des erreurs, quand le texte est couché sur papier. Un de mes anciens profs d’université, Neil Bissoondath, nous encourageait vraiment à utiliser cette méthode. Sans clavier, on ne peut pas vraiment modifier son texte « en direct ». On doit suggérer des changements, et ça nous oblige à réfléchir d’une manière différente que lorsque qu’on est assis devant son ordinateur.

Avec un stylo dans la main, j’ai davantage l’impression d’être un lecteur. Et avec cette distance, je réussis à me bitcher au maximum.

Et vous, utilisez-vous cette méthode? Ou avez-vous renié le papier pour de bon?

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Nouveau petit tour au café du coin

8 avis sur « Nouveau petit tour au café du coin »

  • 5 décembre 2008 à 10:46
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    Tueur de papiers !!!

    Non, je blague, cela m’a l’air d’une bonne méthode, combiné à la visite d’un café (parce qu’au moins,on a la certitude d’avoir du café pour se garder éveillé ;))

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  • 5 décembre 2008 à 11:01
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    Oui, ça m’est déjà arrivé d’utiliser cette méthode. Très efficace. Mais ça fait un bout de temps que je ne l’ai pas fait.

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  • 5 décembre 2008 à 11:50
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    Je ne peux me passer du papier. Mes feuilles de temps, mes notes, tout passe sur papier. C’est simple, ça se rature bien, on peut faire des flèches, encercler… on voit une trace de notre réflexion, ce qui se perd avec l’ordinateur.

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  • 5 décembre 2008 à 12:00
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    Personnellement, j’utilise toujours cette méthode pour mes corrections. Je fais ensuite lire la copie raturée à mon copain, qui la rature à son tour. Je trouve que cette méthode permet vraiment une correction supérieure à celle directement à l’écran, qui laisse passer plusieurs répétitions, redondances et autres tics d’écrivains. Et effectivement, c’est l’occasion idéale d’être vraiment sévère avec soi-même, en se détachant un peu plus de son rôle d’auteur. Je ne me passerais pas de cette façon de corriger !
    Bonne chance pour tes corrections,

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  • 5 décembre 2008 à 12:36
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    Moi aussi je ne pourrais pas me passer de la correction sur papier, notre regard est effectivement différent que sur un écran, je ne sais pas pourquoi, c’est peut-être la distance, le fait de se dire mon dieu c’est imprimé, c’est comme ça que mes éventuels lecteurs verront mon roman, suis-je satisfaite ?
    Quoi qu’il en soit, ça m’a bcp aidé pour mon premier roman et je réitérerai avec le deuxième.
    Bonne correction !

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  • 5 décembre 2008 à 15:30
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    « J’adore la technologie mais qu’on me laisse mes stylos » avait dit je sais plus trop qui, je suis comme ça aussi :-)

    Comme je déteste traîner mon portable dans des cafés, j’aime mieux trimbaler une chemise de carton avec mes notes dedants et cogiter face à une feuille ou face à mon carnet. Il me semble que je réfléchis plus avant d’y inscrire une idée. Je rédige toujours le texte à l’ordinateur et j’en fais toujours imprimer une copie (sur papier recyclé recto-verso ou deux pages par feuille) que je souligne, commente et rature… Les copains qui ont vu mes copies ainsi malmenés en tombent toujours malades (« mais t’es ben malade de raturer autant, t’es jamais content? » et moi de dire « non je ne suis jamais content »).

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