Ça doit faire des années que j’ai si peu touché à mon ordinateur pendant une période de 30 jours consécutifs.
Étant un peu écoeuré d’avoir un patio avec un mur à moitié pourri, avec de la peinture écaillée, et des accessoires tout aussi détériorés et sales, j’ai décidé de prendre les choses en main.
À l’aide de mon oncle et de mon père, on s’est attaqué à la bête.
Voici à quoi ça ressemblait avant :
L’allure des lieux ne donnait pas trop envie de passer du temps là. Et on n’en passait pas vraiment. Ça m’agaçait beaucoup, parce que j’adore lire à l’extérieur. Début juin, je voyais l’été arriver et la perspective de n’avoir aucun endroit pour dévorer un roman à l’air frais commençait à m’angoisser.
J’ai parlé de mon problème à mon oncle, qui est une personne (comme beaucoup de gens de sa génération) très habile de ses mains. Il a accepté de m’aider. On a donc entrepris de détruire le mur pourri pour en mettre un nouveau à sa place, puis d’agrémenter la cour arrière pour rendre ça agréable à l’oeil.
Les travaux se sont répartis sur une période d’environ 30 jours, durant les moments où il faisait beau.
J’avoue que j’ai davantage supervisé que travaillé (je suis un écrivain, hein). Quand même, j’ai appris pas mal de trucs durantles rénovations, assez pour que je me sente à l’aise, à l’avenir, pour entreprendre des projets similaires, mais de plus petite envergure.
J’ai beaucoup d’admiration pour les gens qui sont capables de bâtir quelque chose à partir de rien. Il me semble que c’est un talent qui se perd avec le temps. Dans quelques années, une des choses que je voudrais faire, ce serait de me procurer les outils nécessaires (scie et cie) pour apprendre à « bizouner » par moi-même. C’est tellement gratifiant d’acheter un paquet de planches et de clous et, quelques jours plus tard, d’avoir un beau meuble fini.
Le résultat :
Et tant qu’à avoir mis la cour arrière en chantier, on s’est aussi monté quelques paravents pour nous isoler partiellement du voisin :
Comme une rénovation en amène une autre (on avait plein de planches en extra), on a décidé de refaire le balcon à l’avant, qui était recouvert de gazon synthétique à moitié arraché.
Durant tous les travaux, on a vraiment été choyés par Dame nature. J’étais un peu fâché de ne pas avoir profité du soleil l’été dernier (mais de toute manière, on dit qu’il n’est pas sorti beaucoup en 2013). Je ne pourrais pas dire ça cette année.
Maintenant, il est temps de ranger le coffre à outils et de ressortir le clavier. Y’a des projets qui s’ennuient de moi.
Oh! On se croirait sur « Appartment Therapy ». :) Joli résultat en tout cas! :) Et la fenêtre qui donne sur l’espèce de passage ancienne fermé par le mur pourri vient de récupérer son utilité si je ne m’abuse! :) Est-ce que les moustiquaires (si je vois bien le haut du mur) vont suffire cet hiver ou est-ce que vous avez prévu des volets pour garder la neige dehors?
C’est vrai que ça ressemble à un moustiquaire sur la photo, mais en fait c’est un plexiglas. Donc, la neige devrait rester dehors, oui ;)
Ah! Me semblait aussi que ça faisait pas de sens un moustiquaire! lol! Entk, très beau travail! :) J’aime les paravents (évidemment! lol!)
Merci! Et les paravents, ça a l’air de rien comme ça, mais on se sent vraiment moins observés avec!
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