Comme certains le savent déjà, je viens de commencer un certificat en littérature québécoise à l’Université Laval, qui sera suivi d’un certificat en rédaction professionnelle. Le but de tout ça? Faire ma maitrise en création littéraire, idéalement à partir de 2011. Eh oui! Pour me rendre là, ça me prend d’abord un baccalauréat.

J’entends déjà vos questionnements : « Si tu étudies, vas-tu encore avoir le temps d’écrire? Parce qu’en 2006-2007, quand tu faisais ton certificat en création littéraire, tu avais tout arrêté. TU AS SNOBÉ ALÉGRACIA. Salaud. »

La réponse est : oui, je vais continuer. Pour plusieurs raisons. D’abord, parce que j’ai terminé l’écriture de Reconquêtes ainsi que la première révision. Donc, le pire est passé. Je peux commodément trainer mon manuscrit dans mes cours et appliquer un peu de stylo rouge durant mes pauses (oui, ça fait workoholic, je m’assume), et m’y remettre en revenant à la maison.

Ça va me faire du bien, d’ailleurs, de ralentir mon rythme. Durant mes deux années d’écriture à temps plein, j’ai pris l’habitude de produire du texte rapidement, sur de longues périodes, sans jamais voir le soleil (disons plutôt sans sortir dehors, parce que pour le soleil…). Bref, ça ma rendu un peu mésadapté socialement. Je promets de m’améliorer. La prochaine fois que je vais vous croiser dans la rue, je vais vous dire : « Bonjour! » au lieu de rentrer la tête dans mon col et d’accélérer le pas.

Vais-je réduire la fréquence de mes mises à jour sur ce blogue? Pas du tout. Je risque par contre d’y traiter un peu plus des sujets que je verrai dans mes cours, soit la Littérature avec un grand L. Quoique… ah pis non! Je vais en avoir bien en masse avec mes dissertations (choses que j’ai fait pour la dernière fois quand j’étais au secondaire, ishhhhhh.)

Comme je l’ai dit sur Twitter, je crains que mon expérience en écriture me nuira plus qu’autre chose dans mes cours. La théorie et la pratique, dans ce domaine là, elles sont pas chummy-chummy.

D’ailleurs, parlant de Twitter, je vous invite à me suivre. Je risque d’y poster beaucoup plus de nouvelles comme j’y ai accès à l’université durant mes pauses.

Retour à l’université, pour le meilleur et pour le pire
Étiqueté avec :                

Un avis sur « Retour à l’université, pour le meilleur et pour le pire »

  • 1 septembre 2009 à 17:48
    Permalien

    J’ai très hâte de voir tes commentaires entre la pratique et la théorie. J’avais fait aucune études littéaires à l’université, privilégiant les sciences historiques afin d’apporter une touche d’humanité à mes récits. Mais plus le temps passe, plus je sens que je me tourne vers une carrière de chercheure. Rien ne m’empêcherait de publier, que ce soient mes recherches ou mes histoires. Cependant, j’attends encore une idée assez bonne pour toucher davantage le public. À quand une rencontre littéraire sur le campus ?

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *