Aujourd’hui, je cherchais un endroit pour ranger des dossiers remplis de factures qui dataient de cet été. J’ai ouvert un vieux classeur dans le sous-sol, me rappelant qu’un des tiroirs était réservé à mon usage. Je ne l’avais jamais utilisé en cinq ans… ou du moins, c’est ce que je croyais.
Je l’ai ouvert et qu’est-ce que j’y ai trouvé? Des tapuscrits, âgés et jaunis comme de vieilles photos de journal qu’on trouve typiquement au creux d’une malle, dans le grenier de ses arrières-grands-parents (OK, j’exagère peut-être). Précisément, c’étaient des aventures de Donjons & Dragons qui dataient de 1999, rédigées par nul autre que moi-même. Eh oui! J’ai joué à ça, moi aussi (merci Gary Gigax).
Vous le verrez : le point de la machine qui a imprimé ces papiers est une preuve suffisante pour confirmer la date ci-dessus. Et ne regardez pas les fautes… ça donne un peu la nausée.
J’ai parcouru ces vieilleries en diagonale, par curiosité, et j’ai constaté que plusieurs éléments d’Alégracia se retrouvaient déjà dans ces histoires. En écrivant mes livres, j’avais donc récupéré de vieilles idées sans vraiment le réaliser. Ah, qu’il travaille bien, ce subconscient!
J’ai aussi trouvé mon premier tapuscrit d’Alégracia et le Serpent d’Argent. Je vous montre la page couverture seulement. Le reste est gênant.
Ca montre une belle évolution! Puis c’est tellement plaisant de retrouver des vieux trucs dont on se souvenait plus :P
Ce que je trouve fascinant, ce que le titre soit resté le même pendant tout ce travail d’écriture. Personnellement, c’est pas rare que mes nouvelles changent deux ou trois fois de titre pendant la composition. Je n’ose pas imaginer ce à quoi ça va ressembler quand je vais m’attaquer à un roman…