Hier, j’ai pu mettre le point final sur le premier jet du roman Les vieilles rancunes.
Mes idées étaient en place pour les derniers chapitres, il n’y a pas eu énormément de friction. J’ai encore un doute sur la scène finale, mais je veux laisser reposer le roman quelques semaines avant d’y revenir.
Dans l’interface de Scrivener, le nombre de mots de ce premier jet ressemble à ceci :
Quatre mille mots durant ma dernière journée d’écriture… J’ai planché là-dessus le matin, l’après-midi, et même une partie de la soirée. Sprint final. J’avais hâte de finir.
Donc, 39 000 mots au total. Ça ne me laisse pas beaucoup de place. Il va falloir que je supprime certaines scènes, parce qu’en réécrivant, j’ai tendance à ajouter environ 20 % de mots (alors qu’en général, on suggère d’en enlever 10 %… mais je ne travaille pas de cette manière).
Pour la réécriture, je vais modifier ma méthode habituelle. Normalement, je repasse 2 ou 3 fois sur le texte avant de l’imprimer pour l’annoter au stylo. Avec Les vieilles rancunes, ce sera différent : je vais m’en imprimer une copie immédiatement. Ça va me permettre de cibler mes efforts de réécriture, avant le « vrai » travail. Je veux repérer rapidement ce qui sera supprimé, pour éviter de perdre mon temps sur ces passages.
Mais avant de commencer, on prend un peu de repos…