En tant que lecteur (ou écrivain, si le cas s’applique), préférez-vous les dialogues avec tirets seulement, avec la combinaison tirets/guillemets ou uniquement avec des guillemets? Un livre sans dialogue vous rebute-t-il?
Vox-pop des lecteurs #1 – Dialogues
J’ai presque toujours utilisé la combinaison tirets/guillemets mais depuis quelques mois, j’y vais avec des tirets seulement. Les tirets/guillements donnent le sentiment qu’on peut faire plus, interrompre le dialogue pour y inséré de la narration, mais ça rend la structure plus complexe et je crois que la fluidité du dialogue en souffre, alors que lorsque j’y vais avec des tirets seulement, ça me force à utilise une structure plus simple, plus facile à lire et plus fluide. Voilà pour mes 0.02$ CDN.
Tirets, guillemets!
Définitivement pas sans tirets, sinon c’est plus difficile à lire.
Je préfère les tirets seulement. Je trouve que les guillemets rendent la mise en page plus lourde et moins « propre » au visuel.
Je préfère aussi les tirets, mais de toutes façons, j’ai tendance à écrire des nouvelles presque complètement exemptes de dialogue en style direct. Je sais pas trop pourquoi. (Et je suis d’accord avec Patrick pour le propreté des tirets de dialogues, mais seulement les « vrais » tirets de dialogues, pas de simples « – » : ce que ça peut être horrible, ça…)
Pour ma part, j’ai toujours utilisé les tirets et je n’ai jamais pensé mettre des guillemets pour les dialogues. J’ai l’impression que ça fait plus propre, plus facile à lire.
Pour ma part, je crois que cela a beaucoup à voir avec le style d’écriture d’un livre. Je crois que la simplicité des tirets est fort à propos dans certains cas mais manque de flexibilité dans d’autres.
Je trouve qu’il y a de la richesse dans le couple tirets + guillemets, une profondeur ajoutée qui, certes, peu nuire à la fluidité de la lecture mais qui, utilisé à bon escient, peut donner un effet très intéressant!
Bon, je vais peut-être me faire lapider pour de tels propos, mais je suis en faveur des deux styles et je crois vraiment en leurs forces respectives!!! :P
J’aime beaucoup les dialogues américains (ou anglo-saxon?).
Chaque dialogue ouvre avec une guillemet qui peut se refermer le temps d’indiquer une action, une précision ou une réflexions et se ré-ouvre pour continuer les paroles du même interlocuteur.
Pour un lecteur, il n’y a pas de confusion entre les mots parlés eux ceux du texte.
Pour un auteur, la mise-en-scène est plus facile à définir.
Je sais que ce n’est pas acceptable en français mais y a-t-il des ouvertures?
Comment un éditeur percevrait-il de tels dialogues?
Je ne sais pas, mais je compte bien le vérifier bientôt (j’utilise la formule anglo-saxonne pour le roman que je suis en train d’écrire).
Ça s’est déjà fait à quelques reprises en français, notamment dans le roman « Universel Coiffure » de Caroline Allard, mais les occurrences sont très rares, en effet.